Lorsque son maître posa la main sur ses yeux d'un air visiblement excédé, Allen reprit ses esprits.
Il leva un sourcil interrogateur lorsque son maître disparut, puis refit son apparition avec quelques fruit et qu'il commença à déguster une pomme.
Allen se sentait mal. Il baissa les yeux et ne daigna plus les lever.


HJ / Inspi powaaaaa !
Désolée mais là...

HJ/ Boulette qui se trompe de perso x)

Avaran finit sa pomme et regarda Allen. Depuis la veille le jeune homme ne semblait pas dans son assiette.

" Si tu as faim sers-toi. "

Il désigna le reste des fruits d'un signe de la main. Devant le manque de réaction d'Allen, Avaran se pencha vers et le regarda fixement.

" Qu'est-ce qu'il y a ? T'es bizarre depuis hier soir. "

HJ/ mais non mais non je me suis pas du tout, c'est juste le côté féminin d'Allen XD
et c'est quoi cette question à la con ? T'as décidé de te venger de t'avoir abandonner en tuant mes persos à petit feu ?

" Qu'est-ce qu'il y a ? T'es bizarre depuis hier soir. "

Allen releva les yeux vers son maître. Effectivement il était bizarre. Il avait toujours ressenti cette sourde sensation en lui, qu'Avaran avait appelé colère, mais depuis quelques jours cela s'intensifiait.
Il passa distraitement la main sur son ventre. Puis il tandis le bras vers les fruit et s'empara d'une pomme qu'il croqua presque à regret, il n'avait pas très faim mais pas envie qu'Avaran s'inquiète non plus.
Puis, il daigna répondre.

"Je ne me sens pas très bien. Mais je crois que j'ai juste besoin de me dépenser un peu."

Ils se remettraient surement rapidement en route maintenant que son maître avait l'air d'être rétabli.

Avaran haussa un sourcil à la réponse du jeune homme. Il n’était pas vraiment convaincu par cette réponse, mais qu’importe, si Allen ne voulait pas lui parler, c’était son problème. Il se leva et enfila sa chemise couleur prune. Il prit ensuite sa ceinture et son poignard, qu’il attacha autour de ses hanches.

« Je sors un moment. Je reviens dans une heure, d’ici là, fais ce que tu veux. »

Avaran se téléporta à l’extérieur et s’étira, les doux rayons du soleil chauffant l’atmosphère d’une façon très agréable. Il commença à marcher dans les rues de Woodan, évitant la place du marché… Après avoir fouillé dans ses poches, il en sortit une lanière de cuir, avec laquelle il attacha ses cheveux en une haute queue de cheval. Malgré ses vêtements sombres, Avaran avait une apparence tout à fait normale, et à en juger par les regards admiratifs des jeunes filles aux alentours, il devait être plutôt beau gosse. Il sourit en pensant la tête que ferait Allen s’il les voyait. Avaran était de bonne humeur aujourd’hui, chose plutôt inhabituelle ces derniers temps. Il se dirigea vers les écuries du vendeur de chevaux de la cité. Il entra dans le couloir principal. Le propriétaire, qui discutait avec deux palefreniers, leva la tête en l’apercevant, et laissa ses deux employés pour le rejoindre.

« Bonjour monsieur, vous désirez acheter une monture ? »
« Oui, je ne suis pas venu là pour arroser les fleurs. »
« Humhum, je vois… Vous désirez quel genre de cheval ? »
« Rapide et résistant. »
« J’ai peut-être un cheval à vous proposer, mais il est assez difficile… »

Le regard que lui jeta Avaran fit taire le propriétaire, qui s’empressa de le guider jusqu’à la dite monture. Le jeune homme entendit un bruit sonore venant du fond du second couloir. Arrivant devant le box, il découvrit le cheval : un mêtre quatre-vingts au garrot, la robe brune, lustrée, et les crins blonds et bruns, lisses, tombant en cascade sur son encolure, et touchant presque le sol pour sa queue.
[ HJ/ Comme ça pour la couleur => http://www.photoservice.com/volumeLR/phs_volume20090511/25327611_7673655/m_102928998_0.jpg ]
Une superbe monture. La bête s’énervait dans son box, ruant et frappant les murs avec ses postérieurs.

« Voici Galaad, un de nos meilleurs étalons. S’il ne vous plait pas, j’ai une jument dans le même sytle que je peux… »

Voyant qu’Avaran ne l’écoutait pas, le propriétaire se tut. Le jeune homme venait de s’approcher du box. Le cheval coucha les oreilles à son approche, mais lorsque son regard rencontra celui du demi-elfe, il s’arrêta. Pendant plusieurs secondes, Galaad resta immobile, yeux dans les yeux avec Avaran, jusqu’à ce que ce dernier se retourne vers le propriétaire.

« Je vous le prends. »
« Vous… Vous êtes sûr ? Vous n’êtes même pas monté des… »

Le regard glacial du jeune homme le fit se taire une nouvelle fois. Il alla chercher les papiers pour la vente, tandis qu’Avaran s’accoudait de nouveau sur la porte du box. Le cheval s’était calmé et le regardait avec intérêt. Le propriétaire fit signer les papiers nécessaires à Avaran, et ce dernier lui donna une bourse de pièce d’or pour le payer. Il entra dans le box avec le licol et la longe offerte à la suite de son achat. Galaad se cabra et se leva plusieurs fois sur ses postérieurs. Le jeune homme ne bougea pas d’un pouce, avec que le vendeur avait déjà déguerpi à toute vitesse.

« Arrête de faire ça, tu vas finir par te blesser, et je n’ai plus assez d’argent pour te payer des soins. »

Le cheval coucha les oreilles, ronfla, mais s’approcha d’Avaran, et le laissa lui passer le licol. Le jeune homme fut assez frustré de se rendre compte à quel point ce cheval le dominait en hauteur. Son garrot était à une quinzaine de centimètres au dessus de sa tête. Malgré cela, Galaad se laissait faire, et sortit des écuries dans le calme, sous le regard ébahi des palefreniers.

« Bon allons acheter de quoi te monter dessus maintenant. »

La sellerie était à quelques mettre des écuries. Avaran attacha son cheval dehors, en lui recommandant de se tenir à carreau. Il entra et ouvrit la bouche en voyant le choix impressionnant de matériel qui se tenait devant lui. Un vendeur vint à sa rescousse.

« Bien le bonjour, vous cherchez quelque chose ? »
« Euh oui, je viens d’acheter un cheval et je… »
« Un cheval ? Quelle taille ? »

Avaran n’apprécia pas que l’homme lui coupe la parole, mais il fit comme si de rien n’était.

« Environs un mêtre quatre-vingts. »

Le vendeur marqua un temps d’arrêt, et détailla le jeune homme avec attention. Ce dernier le fusilla du regard.
« Un problème ? » siffla t’il entre ses dents.
« Hein ? Euh, non non, rien… Betsy ! Viens voir ! »

Une jeune fille, d’une vingtaine d’année, à la chevelure de feu arriva en sautillant.

« Le monsieur là cherche du matériel pour son cheval. Il faut des accessoires de grande taille. »
« Je m’en occupe. Suivez-moi. »

L’agréable sourire de Betsy détendit Avaran. Elle le conduisit jusqu’au fond de la boutique. Un étalage de selles se dressait devant lui.

« Vous désirez faire quoi avec votre cheval ? »
« Euh… {Monter dessus, pensa-t-il} de la marche essentiellement, et de l’obstacle s’il faut. »
« Donc il vous faut une selle plutôt confortable, attendez… »

Betsy observa le rayon et descendit une des selles.

« Voici un de nos meilleurs modèles, il est confortable. Pour le saut, je ne garantis rien, mais si c’est occasionnel, ça devrait aller. Vous voulez l’essayer ? »
« Non, je vous fais confiance, et puis, je n’ai pas beaucoup de temps. »

La jeune fille parut surprise, mais elle resta silencieuse, guidant Avaran vers les brides. Il en choisit une, ainsi que des guêtres. Une fois ces divers achats réalisé, il alla payer.
[HJ/ La bride : http://atelierdepravins.free.fr/images/bride%20portu%20marron.jpg
Les guêtres : http://www.horse-attitude.com/images/Image/150550PE.jpg
Oui, Avaran est riche x) Enfin… Plus maintenant 8D ]
En sortant dehors pour l’aider à porter ses affaires, Betsy s’arrêta net. Elle en lâcha presque la selle. Ses yeux émerveillés contemplaient Galaad.

« Il est superbe ! »

Avaran esquissa un sourire, et laissa Besty harnacher son cheval, tout en l’admirant. Une fois qu’il fut prêt, elle s’en éloigna, les yeux brillants. Le jeune homme grimpa – avec un peu de mal – dessus, après avoir attaché le licol et la longe à la selle.

« Merci pour votre aide. Si je repasse dans le coin, et que Galaad est calme, je vous laisserai le monter. »
« Oh vraiment ? Merci infiniment ! »

Avaran la salua et partit au pas dans les rues. Le cheval couchait les oreilles à chaque fois que quelqu’un passait près de lui. Il était aussi asocial que son maître…

# Tu crois pas que Veïa va râler ?#
# Cette peste n’est jamais là quand on a besoin d’elle, alors si ça ne lui va pas, tant pis pour elle. Et puis de toute façon, je comptais lui confier Allen lorsqu'elle repointera son nez. #

Sax se tut. Après tout Avaran n’avait pas tort, la pyrocorne se faisait rare, et à chaque fois qu’elle apparaissait, elle se prenait la tête avec le jeune homme. Malgré le fait qu’elle le défendait si jamais on l’attaquait, Veïa n’était pas le genre de monture très utile… Lorsqu’il regagna l’infirmerie, Avaran attendit de voir si Allen se trouvait aux alentours.

HJ/ J'imagine trop le nabot sur son grand cheval xD

HJ/oulààà ! Tu t’es fait ton petit délire là XD
Oui, j’avoue qu’effectivement c’est assez comique à imaginer.
Moi ce ne sera sûrement pas aussi long… ni, vu mon état, aussi joyeux.


Lorsque son maître disparu, le laissant seul, Allen n’eut aucune réaction. Restant un instant encore dans la même position il contempla la chambre vide éclairée par la douce clarté du soleil matinal. La poussière qui voletait dans un rayon de lumière retint son attention quelques minutes puis ses yeux se posèrent sur le ciel.
Il aurait voulu répondre à Avaran. Il aurait voulu lui dire ce qui n’allait pas. Mais il en était incapable.
A cet instant, il avait l’exact impression que s’il osait faire le moindre mouvement, avoir la moindre pensée précise, ou prononcer le moindre mot, il exploserait. Ou plutôt imploserait, avalé à l’intérieur de lui-même. Disparaissant dans la folie de son propre esprit.
La douleur n’était pas physique comme elle l’avait été la veille. Elle le ronger doucement sans qu’il puisse savoir pourquoi, ou de quelle manière. Il n’aurait su dire la souffrance qui étreignait sans pitié son cœur et son esprit. Cette intense sensation d’écoeurement qui lui faisait l’effet d’un profond désespoir. Il avait l’envie de cracher hors de lui une chose dont il ne soupçonnait même pas l’existence. Il avait envie d’hurler, de pleurer, de détruire jusqu’à en mourir. Il avait envie de ne plus exister, mais que plus rien ne puisse exister sans lui. C’était une haine universelle, contre tout, et contre rien à la fois. Une profonde haine contre l’absolu.


Sans qu’il s’en soit rendu compte, ses larmes s’étaient mises à couler. Pour la première fois depuis des années. Des larmes chaudes et salées qui coulaient le long de ses joues blanches.
Mais aucun son, aucune respiration haletante et désordonnée. Son corps était aussi calme et serein que son esprit était paniqué. Il fixait le ciel mais ne voyait rien, éblouie de douleur et de ranceur.
Toute son âme affolée hurlait à l’aide silencieusement à l’intérieur de lui.

Voyant qu'Allen ne semblait pas à l'extérieur, Avaran mit pied à terre et attacha Galaad à une des rembardes en bois.

" Sois sage. "

Le cheval dressa les oreilles et le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'intérieur. La guérisseuse, qui rangeait ses papiers, l'accueillit avec un sourire. Avaran le lui rendit avec moins d'enthousiasme. Le fait qu'Allen ne soit pas sorti l'inquiétait un peu. Il grimpa les escaliers et ouvrit la portes de la chambre. Il resta un moment interdit : le jeune homme était là, observant le ciel, et pleurant à chaudes larmes, sans un bruit. Avaran fronça les sourcils et alla s'asseoir à côté de lui. Il l'attrapa par la mâchoire pour faire en sorte qu'il le regarde.

" Tu me dis ce que tu veux, tu me caches ce que tu veux, tu me ments si tu veux, mais je ne supporte pas que ce que tu refuses de me dire te mette dans cet état. "

Avaran prit Allen dans ses bras et l'attira vers lui dans un geste d'affection plutôt rare.

" Fais moi confiance un peu... "

Allen, perdu dans sa détresse n'avait pas vu revenir son maître. C'est pourquoi lorsque celui-ci se pencha sur lui, prenant son visage dans ses mains, il sursauta.

" Tu me dis ce que tu veux, tu me caches ce que tu veux, tu me mens si tu veux, mais je ne supporte pas que ce que tu refuses de me dire te mette dans cet état. "

" Fais moi confiance un peu... "

Allen tressaillit lorsqu'Avaran passa ses bras autours de lui, prit d'une réminiscence qu'il n'aurait su qualifié d'agréable ou de désagréable.
Puis, il tenta de fournir une réponse à peu près compréhensible :

"Je ne sais pas."

Jusqu'ici il ne s'en sortait pas trop mal :

"Je n'arrive pas à savoir. C'est comme si... je ne sais pas... je me sens mal à l'intérieur de moi, dans mon esprit et dans mon corps, comme si les deux allaient se séparer. Et je n'arrive pas à l'exprimer..."

Cela était déjà nettement moins compréhensible, mais c'était probablement le mieux qu'il puisse faire.

Avaran ferma les yeux et soupira.

" Compliqué... Mais quand ça ne va pas viens m'en parler au lieu de pleurer tout seul en fixant ta fenêtre... "

Il rouvrit les yeux et esquissa un sourire.

" Je te lâche où tu veux rester comme ça encore un peu ? "

N'entendant aucune réponse de la part d'Allen il resta immobile. Après quelque instants, Avaran s'écarta et regarda le jeune homme. Il prit son visage dans ses mains, et essuya les larmes avec ses pouces.

" Bon, allez, viens avec moi j'ai quelque chose à te montrer. "

Avaran se leva et se dirigea vers la porte, avant d'attendre qu'Allen le rejoigne.

Un peu rasséréné, Allen suivit son maître le long du petit couloir de l'infirmerie, avant de sortir dans la petite rue jouxtant le bâtiment. Là se trouvait un superbe cheval brun à la soyeuse crinière blonde. Allen ayant peur des équidés, resta un peu en retrait devant ce cheval géant.

Avaran et Allen sortirent dehors. L'étalon n'avait pas bougé et le jeune homme s'en approcha avant de lui flatter l'encolure.

" Voilà Galaad, ma nouvelle monture. Ma peste de licorne étant aussi utile qu'une fourchette pour manger de la soupe, j'ai préféré m'acheter un cheval qui serve à quelque chose. "

Fier de sa bête, Avaran arborait un sourire niais. Cela dut fortement choquer Allen et Sax s'exaspérait tournant en rond dans le pendentif. Reprenant un minimum de sérieux, Avaran eut un nouveau moment de frustration quand l'étalon le regarda, situé à quarante centimètres de sa tête. Il soupira et se tourna vers Allen.

" Il faudrait t'en trouver une aussi. Je comptais te donner Veïa, mais... Pour cela il faudrait qu'elle réapparaisse... "

La voix d'Avaran était teintée d'exaspération... -_-""

" Voilà Galaad, ma nouvelle monture. Ma peste de licorne étant aussi utile qu'une fourchette pour manger de la soupe, j'ai préféré m'acheter un cheval qui serve à quelque chose. "
" Il faudrait t'en trouver une aussi. Je comptais te donner Veïa, mais... Pour cela il faudrait qu'elle réapparaisse... "


Allen regarda d'un air soupçonneux l'expression vaguement niaise de son maître contemplant son cheval. Puis son regard se reporta sur la monture elle-même. Il était vrai que c'était une bête magnifique, mais le jeune homme avait du mal à le considérer autrement que comme un gros animal potentiellement dangereux au vue de sa taille.
Changeant de sujet il dit :

"Peut-être devrions-nous nous prépare à partir dans ce cas. Je peux peut-être me passer de monture pour le moment. Certes nous irons plus lentement.
Attendons-nous l'étrange jeune femme d'hier ?"

Avaran haussa un sourcil.

" Tu n'auras qu'à monter derrière moi. Vu la taile de Galaad on tient à deux dessus. "

Le cheval avança la tête vers Allen, et lui souffla de l'air chaud dans le cou, qui souleva ses cheveux. Cela fit sourire Avaran.

" On dirait qu'il t'aime bien en plus. "

Il posa la main sur sa bouche tout en réfléchissant.

" Pour Löwin, je l'aurais bien attendue, mais je n'ai pas envie de m'attarder ici... Attendons encore une heure et si elle n'arrive pas on part sans elle. "

Allen n'apprécia guère l'attitude pourtant plutôt amicale du cheval, mais n'en laissa rien paraître.
Il hocha la tête, approuvant silencieusement les deniers mots de son maître.


HJ/ désolée, on peut même pas appeler ça une réponse, mais pour le moment j'ai pas grand chose à RP...

HJ/ Je devrais te frapper pour un truc aussi pourri XD

Avaran, même les cheveux attachés, ne cessait de les tripoter en jouant avec. Il espérait que les gens du marché ne passent pas par là et le reconnaissent, sinon il aurait des ennuis. Bon, pour quelques fruits ce n'est rien, mais cela risquerait d'attirer l'attention sur eux. Il dessella Galaad et s'assit sur la barrière. Il faisait beau.

HJ/ Bon... Voilà... Löwin? 8D

HJ/ Désolééééééée >< Semaine chargée et en plus je peux plus écrire au lycée --' Donc je pourrais plus répondre en semaine... ='(

Löwin avait encore l'esprit embrumé. On l'avait droguée. On l'avait capturée de la plus immonde des manières et on l'avait jetée dans une cellule trop petite pour qu'elle puisse même se relever complétement. De toute façon elle n'était pas sure de pouvoir tenir debout. Elle devait être dans le sous-sol du pavillon de la garde, dans le quartier des geoles. Elle était surement dans le couloir des "morts qui marchent", en référence aux drogues innombrables que les prisonniers les plus dangeraux du bâtiment, installés ici, devaient ingurgiter. Elle tenta de percevoir des signes de vie émanant des niches voisines. Pas un son. Rien. Etait-elle seule dans ce couloir meurtrier ? Elle se sentait désespérément faible... Trop faible. Elle ne pourrait que crier, une seule fois. Mais cela ne servirait à rien, elle était bien loin sous terre.

Elle se recroquevilla sur elle-même, les paumes collées au sol de pierre, prête à bondir hors de sa cellule si l'occasion se présentait, quitte à y laisser sa peau. Elle ne voulait pas mourrir enfermée. Elle voulait mourrir libre. Elle avait remarqué qu'on lui avait retiré toutes ses armes, même celles qui doublaient ses sous vêtements et qu'on lui avait retiré les rubans de ses cheveux dans lesquels étaient dissimulés des fils de fers aussi dangereux que des lames. On avait touché à rien d'autre. Comme si l'on avait exactement su ce qu'il y avait de dangereux sur elle. Même sa boucle d'oreille contenant un poison neuro-toxique fulgurant lui avait été retirée. C'était presque terrorisant. C'était comme si quelqu'un était entré dans son esprit et en avait tiré toutes les informations disponibles sur son équipement.

Elle resta un moment prostrée dans la "boite" de béton de deux mètres sur 70 cm, profonde d'un mètre cinquante, tout juste assez grande pour qu'elle puisse ramper sur quelques mètres, avant d'entendre des bruits de pas dans le couloir. Quelques mots agressifs lancés par-ci par-là confirmaient la présence d'autres détenus. Löwin tendit l'oreille, ferma les yeux. Les bruits s'arrêtèrent... Juste devant elle.

-" Elle dort encore Mon seigneur, on lui a injecté une dose de produit suffisante pour anéantir un... "
-" Non. Elle est réveillée. "

Au son de cette voix, Löwin fronça les sourcils. Un grondement sauvage prit naissance dans sa gorge quand elle ouvrit les yeux. Elle avait en face d'elle celui qu'elle avait appercu à travers la vitre. Elle le fixa avec toute sa haine, le défiant du regard

-" Ouvrez la cage. "
-" Mais, Mon Seigneur... "
-" Ouvrez. "
-" B...Bien Mon seigneur... "

Un cliquetis métalique se fit entendre. L'homme s'était écarté de quelques pas. Dès que la grille fut ouverte, Löwin bondit et se réceptionna du mieux qu'elle put sur le sol, 2 mètres plus bas. Sa tête lui tournait et des lueurs fantomatiques dansaient devant ses prunelles, mais elle était en vie. Elle secoua la tête, ignorant la douleur, et recula, toujours en appui sur ses quatres membres, comme un félin. Le grand homme la dévisageait et dit au garde

-" Levez-la et suivez-moi. "

Le garde balbutia un accord et se précipita vers Löwin pour la relever mais celle-ci le repoussa sauvagement. Alors, le garde sortit une seringue de son uniforme et, profitant que la bête était encore assommée, lui planta l'aiguille dans le bras. L'elfe hurla avant de s'effondrer...
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Elle rouvrit les yeux dans un bureau lumineux, au dessus de la place de la ville, et d'où elle pouvait observer l'infirmerie, qui était vide. Elle tiqua, encore sonnée. Avaran et Allen étaient-ils partis ? Elle leur avait promis de les rejoindre et voulait les retrouver, sentant du plus profond d'elle-même qu'elle apprendrait beaucoup d'eux. Alors, un bruit sec attira son attention au centre de la pièce. Derrière un lourd bureau de bois noble était assis l'homme qui était venu la chercher dans les geoles. Elle explora la pièce du regard: A sa droite, l'homme porcin se tenait près d'une immense portes de bois massif aux lourds battants. A sa gauche, une grande baie vitrée donnant sur une terrasse de pierre ombragée par quelques plantes. Elle reporta son regard sur l'homme. Elle appercut dans un des tirroirs de son bureau, en évidence, un paquetage d'où dépassait l'un de ses rubans-tueurs. Elle nota leur position.

-" Löwin Einzig. Le peuple du clan de la terre vous croyait morte. N'étiez-vous pas disparue dans un conflit armé dans votre geole au clan du feu ? "

Löwin tiqua. C'était eux qui avaient organisé cette mutinerie au cours de laquelle elle s'était fait pourfendre le flanc et où elle avait cru perdre la vie ? Elle serra les poings.

-" Je me rends compte que vous êtes bien plus coriace qu'il n'y paraitrait. Cepdendant, la vermine doit être éradiquée. "

Il fit un petit signe de main à l'homme porcin qui s'approcha d'elle. Elle aurait voulu répliquer, hurler, mais sa gorge sèche la brulait et l'epéchait de parler. Elle regarda le petit homme la saisir sans réagir

-" Je crains fort que vos amis criminels ne soient morts pour rien, nous pensions que vous étiez morte. "

Morts ? Ses camarades de camp étaient... morts ? Pour s'assurer que personne ne se souvienne d'elle sans doute... A cet instant, la colère commenca à l'envahir, et le porcin la remit sur ses pieds pour l'embarquer.

-" Et que dire de votre pauvre nourrice ? C'est bien malheureux qu'elle soit morte avant vous... "

Là, ça dépassait les bornes. Sa nourrice avait été la seule personne qui l'ai jamais un tant soit peu acceptée et elle était... morte ??? La haine offrit à ses muscles une nouvelle vigueur, surpassant les vertiges des drogues et la douleur de la maltraitance. Elle pirouetta, assomant d'un coup de pied puissant le petit homme au visage de porc contre le mur. L'homme se leva de son bureau, dégainant son épée à la lame ouvragée. Il ne comprenait pas qu'elle puisse encore se mouvoir aussi aisément après toute la drogue qu'on avait injecté dans son sang. Il tenta de l'arrêter. Elle esquivait ses coups. Alors qu'elle lui lancait son poing, il la frappa avec le pommeau de son arme, lui fracassant la machoire. Le sang lui vint à la bouche, un filet glissant le long de son menton. Elle esquiva les autres coups et réussit malgré sa faiblesse à pousser l'homme contre le mur, le faisant lacher son arme et le déboussolant. Elle en profita pour récupérer ses affaires dans le bureau et sauta à travers la vitre, évitant un coup de pied du porcin et se fichant au passage de nombreux éclats de verre dans la peau. Elle arriva sur la terrasse et lanca à l'homme encore sonné

-" Au plaisir de t'égorger bientôt, Zen ! "

Et elle sauta par-dessus la rembarde vers le sol, cinq ou six mètres plus bas. Les soldats entassés en bas furent surpris de voir une jeune femme frèle aux bras ruisselants de sang tomber comme cela de leur QG et restèrent ébahis. Löwin se releva et manqua de tomber à nouveau

# Je me suis fracturé la jambe droite... #

Elle continua à courrir presque sur une jambe, répandant son sang sur les pavés. Alors, elle entendit les rugissements de son ennemi lacant ses chiens de soldats à sa poursuite. Pour leur échapper, elle traversa deux ou trois autres vitrines, coupant à travers les magasins, n'améliorant guère son état. Sa vue commencait à se brouiller, ses forces à la quitter quand elle appercut au loin deux silhouettes familières. Elle s'effondra à quelques mètres d'elles, presque inconsciente, et lorsque les deux formes floues s'approchèrent d'elle elle articula

-" Je vous avait dit de m'attendre, espèce d'abrutis... "

Sa voix s'éteignit et elle s'évanouit, entendant en guise de berceuse les cris des soldats et le fracas des lames...

HJ/ Pas grave t'en fais pas ^^ C'est bientôt les vacances \o/
Et puis le PC d'Allen est temporairement HS aussi, donc c'est pas grave

Avaran se curait les ongles avec la pointe d'un de ses poignards quand du bruit s'éleva non loin. Un vacarme monstre qui lui fit lever les yeux. Galaad s'agita et le jeune homme posa sa main sur son encolure.

" Calme-toi, tu ne risques rien avec moi. "

Avaran fronça les sourcils. Un silhouette se dessina dans le paysage. Elle n'était pas en bon état et se dirigeait vers eux tant bien que mal. Le jeune homme écarquilla les yeux avant de bondir de la rembarde. Quand il fut sûr de ce qu'il voyait, il bondit vers la blessée.

-" Je vous avait dit de m'attendre, espèce d'abrutis... "

" LOWIN !! "

Avaran se téléporta à ses côtés pour la retenir - du mieux qu'il put - lorsqu'elle s'effondra. Il s'aperçut alors qu'elle était suivie. Il serra les dents et se tourna vers Allen.

" Va à l'intérieur ! "

Ce dernier s'éxecuta et Avaran le rejoignit avec la jeune femme.

" Allen, préviens la guérisseuse et veille sur elle, je me charge du reste. "

Avant d'entendre une quelconque réponse, il se téléporta dehors. Un groupe de chiens aux babines retroussées fusaient vers lui en aboyant bruyamment.

" Je hais les chiens " cracha t'il, avant de tendre ses mains vers les bêtes.

Aussitôt, une onde de choc les frappa de plein fouet, les propulsant dans les airs. Avaran se servit de son pouvoir de télékinésie interne pour leur broyer les os et les achever. Il était furieux. Alors qu'il éliminait le dernier chien, une aiguille se planta dans son cou. Il porta sa main à ce dernier et sentit une petite fléchette, qu'il retira. Cinq hommes étaient postés en arc de cercle devant lui.

" Apparemment elle a des amis coriaces. "

Avaran sentit alors une violent douleur lui parcourir le corps et mit un genou à terre, le souffle coupé.

" Mais nous avons nous aussi nos méthodes. "

Les hommes dégainèrent leur armes. Le jeune homme eut un sourire en coin.

" Novices... " murmura t'il.

D'un geste presque imperceptible, il dégaina le poignard caché dans sa botte, et le lança. L'arme alla se ficher directement dans la gorge d'un des hommes. Les autres sursautèrent, d'un coup beaucoup moins motivés pour l'attaquer. Avaran se téléporta jusqu'à sa victime, récupéra l'arme, et apparut derrière un deuxième homme, lui tranchant la gorge. Un des trois survivants arriva pour l'entailler de son épée, mais le jeune homme avait déjà dirigé sa main vers lui. Un craquement d'os se fit entendre et l'agresseur tomba à terre, un filet de sang coulant de sa bouche entrouverte. Les deux autres restaient immobiles, réflechissant à un plan.

" En plus d'être faibles, vous êtes des lâches ? C'est navrant... "

La douleur le prit de nouveau. Avaran grimaça mais il repartit à l'attaque. Sa lame glissa contre la gorge d'un des hommes tandis qu'il tuait l'autre de l'intérieur. Les cinq cadavres gisaient à terre. Avaran balaya les environs des yeux.

" Personne d'autre ?! "

A part un foule de passants tétanisés, rien ne se profilait à l'horizon. Avaran baissa son arme et regagna l'infirmerie. La guérisseuse s'affairait auprès de Löwin, tandis qu'Allen restait à côté.

" Elle va s'en sortir, mais elle est bien amochée ! " souffla la guérisseuse entre deux aller-retours.

Avaran s'approcha du lit de la blessée inconsciente. Il fronça les sourcils. Qui était-elle en réalité ? Et qui étaient ces agresseurs ? Ces questions se promenaient dans son esprit...

Löwin sentait ses forces revenir, doucement... Elle sentait également une douleur lancinante dans la jambe, mais elle avait connu pire. Elle essaya d'ouvrir les yeux mais elle ne voyait guère plus qu'un nuage de brume... Elle essaya de tourner la tête, remuant ses plaies fraichement refermées. Elle leva la main devant son visage pour se cacher du Soleil qui l'éblouissait. Où était-elle ? A l'infirmerie sans doute. Elle doutait cependant qu'elle puisse échapper aux soldats longtemps en restant ici...

Elle écarquilla alors les yeux. Elle ne voyait pas grand chose mais bien assez pour se rendre compte que sa peau se grisait à nouveau. Ses yeux eux aussi devaient redevenir rouges...

Elle s'affola. Elle ne voulait pas qu'on la voit ainsi. Pas ici, pas à Woodan ! Elle rabattit les draps sur elle, ne pouvant guère faire plus pour se dissimuler...

Allen vit avec surprise arriver Löwin à moitié morte mais toujours en état de râler, il se précipita. Mais Avaran lui donna l'ordre de rejoindre l'elfe qu'il venait de téléporter dans l'infirmerie.
Se rendant aux côtés de la blessée, qui avait été placée par une infirmière sur un lit, et qui était toujours inconsciente. Il expliqua en peu de mots (à la Allen quoi) la situation à la guérisseuse hébétée qui venait de voir apparaitre soudainement une jeune femme bien amochée.
Puis, saisissant la main de Löwin il lui prit le pouls afin de savoir dans quel état elle se trouvait approximativement. Il retint un soupir de soulagement lorsqu'il sentit son pouls battre faiblement mais surement.
C'est alors seulement qu'il se rendit compte du sang qui maculait la jeune femme. Son regard se brouilla un instant, puis son estomac se contracta violemment. Allen ferma les yeux quelques secondes, et reprit son souffle, ainsi que son sang-froid.
C'est alors qu'Avaran fit son apparition, un petit peu décoiffé. Allen tourna vers lui un regard interrogateur mais celui-ci avait les yeux fixés sur Löwin.

Peu après son retour, Avaran constata que la peau de Löwin prenait une étrange couleur. Après s'être réveillée, la jeune femme venait de se cacher sous son drap. Avaran haussa un sourcil.

" Euh... Löwin... Qu'est-ce que tu fais exactement ? "

Il regarda ensuite Allen, qui lui, au contraire de l'elfe, était devenu bien pâle.

" Ca va Allen ? Tu devrais t'asseoir, tu es d'une blancheur à faire peur. "

Löwin frémit en entendant la voix d'Avaran. Elle écarquilla les yeux. Elle ne voulait pas qu'ils la voient comme ça. Jamais elle n'aurait du être comme ça, et personne n'aurait du la voir. Elle était presque terrorrisée... Totalement désespérée. Elle rassembla ses idées

# Mais pourquoi est-ce que j'ai peur comme ça ? POURQUOI ? #

Elle porta ses doigts gris sur les draps et commença à les soulever. Elle prit une grande respiration et ferma les yeux lorsqu'elle sentit le Soleil lécher sa peau. Rien ne se passait, alors, elle ouvrit un oeil, rouge comme le sang, aux reflets orangés charmeurs, et tomba sur... Avaran. Allen était assit non loin. Elle détourna le regard avant de se redresser et de s'asseoir. Elle examina ses vêtements déchirés, comme pour se concentrer absolument sur autre chose que sur les deux hommes et dit en réalisant en regardant par la fenêtre où ils étaient

-" Mais ?! Vous n'êtes pas fous ?! Nous devons partir d'ici ! Au plus vite ! "

Disant cela elle tenta de se redresser, mais un éclair de douleur la figea. Sa jambe était bel et bien brisée, et ses épaules, bras et dos faisaient peine à voir, criblés des marques des éclats de verre.

A la remarque d'Avaran Allen hocha la tête et s'assit.
L'attitude de Löwin était étrange. Son aspect aussi. Mais plus bouleversé par le rouge qu'il venait de voir, Allen ne releva pas.

-" Mais ?! Vous n'êtes pas fous ?! Nous devons partir d'ici ! Au plus vite ! "

Allen acquiesça mentalement, il était tout à fait d'accord. Il ne pouvait plus voir cette infirmerie en peinture et son instinct naturelle de trouillard lui dictait promptement de partir. Mais il doutait que Löwin puisse, elle, partir dans cette état. Il se résolut donc à rester, tachant de faire le plus abstraction possible des blessures de la jeune femme.

Avaran leva les yeux au ciel.

" Mais tu as vu dans l'état ou tu es ?! Voyager serait du suicide, plus que de rester là. "

La guérisseuse entra alors dans la pièce, et le jeune homme se tourna vers elle.

" En combien de temps minimum pouvez-vous la remettre sur pied ? "
" Euh... Je l'ignore...3h... Peut-être plus... "
" Faites du mieux que vous pouvez ! Vous avez 3h, pas plus. Löwin, ne t'inquiète pas, je gère la protection dehors pendant ce temps. Tu restes couchée, et tu te fais soigner. Allen, tu viens avec moi dehors, tu seras plus utile en renfort, qu'en décoration ici. "

Avaran quitta la pièce, bientôt suivi par Allen. Dehors, tout était calme pour l'instant. Galaad buvait tranquillement dans le bac en bois réservé à cet effet, et ne semblait pasvraiment inquiet.

" Bon, pour l'instant nous n'avons rien à faire. Espérons que cela dure... "

Löwin se raidit en l'entendant dire qu'ils restaient là jusqu'à ce qu'elle soit rétablie. Elle le regarda parler avec la guérisseuse, et alors que celle-si commencait à s'affairer sur ses plaies elle s'agita, la peur, la terreur agrandissant ses yeux, lui donnant presque une allure de possédée, ses bras littéralement tronconnés apposés contre les barres de fer froid du lit, ses longs cheveux noirs à l'aspect étrangement poussiéreux en partie entachés de gouttelettes de sang. Comme si elle essayait de s'échapper. Et on pouvait presque voir des goutelettes de sueur dégouliner le long de sa peau grise. Elle tremblait.

-" Non ! N'y allez pas ! Vous allez vous faire tuer ! Avaran tu es encore blessé ! "

Ils sortirent quand même. La guérisseuse tanta de la calmer mais elle la repoussa violemment.

-" NON ! "

Elle s'agita encore plusieures minutes, violemment, au point que la guérisseuse la menaca de lui injecter un sédatif. Mais rien n'y fit, seule la douleur lancinante dans sa jambe la forca à se calmer. Tremblante, en sueur, elle regardait, affolée, la fenêtre.

La guérisseuse attendit qu'elle se fut calmée et commenca à panser ses plaies.

-" Excusez-moi... Je...Non rien... "

Elle retourna à sa contemplation, le coeur serré, douloureux...

Alles suivit docilement son maître. A l'extérieur l'air frais le remit un peu d'aplombs. Il s'assit sur le bord du bac en bois ou buvait le cheval de son maître, et se passa de l'eau sur la figure.
Soudain il grimaça... une chose n'allait pas.

"Je... devons-nous encore rester ici trois heures ?"

Il hésita à poursuivre.

"Je sent quelque chose de bizarre... ce que l'on doit appeler un pressentiment je crois..."

Il se tut. Puis, relevant le regard vers Avaran rectifia :

"Ce n'est pas que j'ai peur hein !"

Avaran regarda le jeune homme avec surprise.

" Ce n'est pas que je souhaite rester ici, ou que je veuille être gentleman avec Löwin, mais je lui ai donné mon accord pour qu'elle nous accompagne, et je ne tiens pas forcément à trainer une blessée à moitié morte avec nous. "

Il soupira.

" Donc oui, on reste trois heures ici. "

Les environs étaient calme. Visiblement, son intervention précédente avait calmé les agressuers de Löwin. Mais il avait des doutes quand au fait que ce calme dure trois heures... De plus, la remarque d'Allen l'intriguait.