HJ/ A la base il la posait à Illena, mais tout le monde sait que Wenceslas est un travesti ! xp
Et, désolée pour le temps de réponse, j'avoue l'avoir légèrement oublié celui-là ^^"


"Très bien, comme une journée normale. Et toi de ton côté ?"

#Je n'ai rien trouvé. Pas un seul ragot, aucune parole allant à l'encontre de la couronne n'a été prononcée durant cette après-midi.#

Et il espérait fortement que cette situation durerait jour après jour, et pour toujours. Mine de rien, il s'était attaché au gamin, et il ne voulait pas qu'il lui arrive quoi que ce soit.

#J'imagine que tu va aller te coucher après une journée si remplie ?#

Lui n'irait pas dormir tout de suite. Maintenant qu'il était autorisé à se promener autant qu'il le voulait dans Woodan, il n'allait sans doute pas rester couché dans un endroit renfermé.
Tournant le dos au jeune elfe, il commença à s'éloigner. Après quelques pas, il s'arrêta toutefois pour prévenir le petit prince :

#Je ... j'aimerais retourner dans les quartiers. Je reviendrai demain avant l'aube.#

Aulë tourna son regard vers l'elfe :

#Ça ira ?#

Il se doutait que tout irait bien mais laisser le petit prince seul ne lui plaisait pas. Cachant au mieux ses craintes, il fit un léger sourire à son monarque, soulevant ses babines et dévoilant ainsi ses crocs.

#Bonne nuit, jeune prince.#

Et sans attendre plus longtemps, le loup s'élança au petit trot au travers des couloirs qu'il connaissait désormais bien.
Il sortit sans encombre du palais, les gardes ayant apparemment reçu un avis concernant cette bête que le jeune prince avait pris en affection.

Aulë huma l'air frais du crépuscule, révéla ses crocs une nouvelle fois et hurla. Il était de retour chez lui !
Tellement heureux d'être revenu qu'il aurait presque pu en oublier son apparence.

Sans réfléchir, le loup bondit et courut, traversant la ville en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Les rares personnes qu'il croisait n'avaient pas le temps de prendre peur, que déjà il prenait un virage et disparaissait dans une autre ruelle.
Et malgré le temps qu'il avait passé en loup solitaire, ses pas l'emmenèrent instinctivement vers un endroit d'aspect lugubre.
Le cimetière de Woodan.

Ralentissant l'allure, Aulë rentra dans cet endroit, la queue et les oreilles abaissées. Il chercha longtemps, marchant dans chaque allée, regardant chaque stèle avec attention. Et lorsque enfin, il trouva celle qu'il cherchait, il s'arrêta, s'assit et contempla la photo de la jeune femme un long moment.
Sa princesse ...
La tombe était bien entretenue. Sa famille la chérissait tellement.
Et par sa faute ... Par sa faute, elle ne pouvait plus rire comme elle en avait l'habitude avant.
Elle ne pouvait plus prendre la main de Aulë et l'entrainer vers un magasin en lui montrant un collier qu'elle trouvait joli.
Jamais plus personne ne pourrait la voir avec ce collier qui lui allait si bien.



Un hurlement s'éleva de nouveau. Mais celui-là, contrairement au précédent était bien plus triste. Comme un hurlement à la mort. Un hurlement qui aurait quelques années de retard.
Pardonne-moi princesse.

Le loup poussa un second hurlement, puis un troisième et encore un autre avant de se coucher devant la pierre tombale de sa défunte bien-aimée.
Et lorsque le ciel fut entièrement recouvert d'étoiles, Aulë sombra dans le sommeil.


Le loup ne se réveilla que quelques heures avant le lever du soleil. L'air était légèrement plus chaud que lorsqu'il s'était couché, mais les rues étaient encore éclairées par quelques réverbères.
S'étirant et baillant, Aulë prit lentement la direction du palais. Bien que ceux-ci soient réticents à le laisser pénétrer dans l'enceinte royale, il n'eut aucun problème avec les gardes, et entra par la porte des domestiques.
Il gravit les escaliers, puis se dirigea vers la porte du gamin et s'assit devant. Pouvait-il entrer ? Non, surement pas.

Pour se changer les idées, le loup décida de faire un petit tour dans le palais. Plusieurs couloirs plus tard, Aulë tendit l'oreille. Il distinguait plusieurs voix humaines de l'autre côté de l'une des portes.
Se rapprochant prudemment de la porte fermée, le loup écouta et se rendit compte qu'il n'y avait que des hommes dans cette pièce.

"Et combien de temps devrons-nous encore attendre ?"

Les personnes chuchotaient, mais cela n'empêchait pas Aulë de comprendre. L'un des avantages d'être un loup est que l'ouïe est considérablement développée.

"Patience Seigneur Klistic, nous avons envoyé Fidelio. Il ne devrait plus en avoir pour longtemps."

"Et s'il échouait ?"

"Alors il nous faudra quitter le palais le plus rapidement et le plus discrètement possible."

"Mais vous connaissez comme moi sa réputation ! Il fait toujours son travail impeccablement, sans laisser de traces !"

Mais de quoi parlaient-ils ? Le loup avait un affreux pressentiment, mais il voulait entendre toute la conversation, pour la rapporter le plus fidèlement au gamin.

"Ce gosse ne devrait plus en avoir pour longtemps."

Un frisson glacé parcourut l'échine de Aulë, qui se retourna et retourna à toute allure vers la chambre du prince.
Lorsqu'il arriva, la porte était entrouverte.
Tout crocs dehors et le poil hérissé, le loup bondit à l'intérieur en grondant, laissant la porte grande ouverte.
Fidelio était penché au dessus du gamin, un objet suspect à la main. A vrai dire, Aulë ne chercha pas à identifier l'objet : il sauta sur le dos de l'homme et referma sa mâchoire sur son épaule.
Avec un hurlement, Fidélio se débattit et fit tomber le loup, qui repartit aussitôt à la charge. Cette fois, il avait l'avantage, l'homme était blessé.
Grondant de plus belle, Aulë se jeta sur Fidélio. L'homme recula devant la bête enragée qui lui faisait face. Il trébucha et rapidement le loup fut sur lui, l'empêchant de se relever. Aulë voulut planter ses crocs dans le cou de l'homme, mais celui-ci l'en empêcha en plaçant son bras en protection.
Et, profitant de cet instant de faiblesse, Fidélio planta sa dague entre les côtes du loup, qui poussa un hurlement suraigu et s'affaissa sur le sol.

Le chahut provoqué attira rapidement les gardes.

"Cette bête m'a attaqué ! Faites le sortir d'ici s'il vous plait !"

Les gardes restèrent interdits devant la scène. Ils le savaient : un loup reste un animal sauvage, capable de tuer un homme pour son plaisir. Mais la décision revenait au prince.


HJ/ Ça te va ?

HJ/ Nikel =)

-J’ai bien survécu jusqu’ici sans toi. Lança Wen d’un ton joyeusement ironique. Je pense pouvoir tenir une nuit de plus.

S’emmitouflant dans ses épaisses et douces couvertures, le petit prince n’eut pas à patienter longtemps avant de rencontrer le sommeil.
Une journée comme celle-ci… on était content qu’elles se finissent !
En revanche on l’était un peu moins de débuter comme celle qui allait être…
Encore plongé dans les bras de Morphé, il n’émergea que lorsqu’un bruit sourd le réveilla brutalement.
Qu’est-ce que ?
Ouvrant difficilement les yeux il bondit brusquement de son lit :

- Cette bête m'a attaqué ! Faites le sortir d'ici s'il vous plait !

-Tais-toi ! Ordonna le jeune prince dans une colère noir qui eurent tôt fait de refroidir les gardes. Arrêtez-le. Enfermez-le. Il sera jugé. Juger pour tentative d’homicide sur son monarque.

Et sur ce il balança le poignard qui aurait pu causer sa mort quelques minutes plutôt aux pieds des gardes :

-Aulë ! Mon tout beau ça va ? APPELEZ DES SOIGNEURS ! VITE !

Prenant soigneusement la tête du loup entre ses mains, il posa avec délicatesse sur ses genoux :

-Là, tout va bien. Murmura-t-il en lui caressant doucement la tête. Tout va bien... Merci ... Finalement, sans toi je n'aurais pas passer cette nuit...

Des sanglots nouèrent sa gogre, mais en tant que roi il ne laissa aucune émotion transapraitre. Rester digne, coute que coute! Il ne jeta même pas un regard au traitre qui franchissait la porte solidement tenu par les soldats. Il le savait désormais, sa vie prendrait fin d’ici quelques heures, quelques jours si le môme désirait faire prolonger son angoisse…
Alors qu’on emmenait Aulë dans une salle adapté pour le soigner, mille et unes questions se posaient dans l'esprit du garçon.
Qui avait voulu sa mort ? Cet homme ne devait pas être le seul. Un complot ? De combien de personne ? Qui ? Depuis combien de temps ? Il pesta.
Et une, une seule revenait sans cesse.
Comment allait Aulë ?
Ce loup qui n’avait pas hésité une seule seconde à lui sauver la vie au péril de la sienne… Et tandis que le jeune prince tournait en rond en l’attente d’une nouvelle (si possible réjouissante), la nouvelle de la tentative d’assassinat faisait peu à peu le tour du palais.

"Et merde !"

"Comment a t-il pu échouer ?"

"Partons."

"Tout de suite ?"

"Le plus tôt sera le mieux."


Aulë se réveilla avec le ventre bandé. Il était un peu perdu, mais lorsque les évènements lui revinrent en mémoire, il se hissa sur ses quatre pattes en tremblant et avança laborieusement jusqu'à la porte de sortie de la salle, au grand soulagement des soigneurs.
Avant d'être sorti, le loup informa le prince de ce qu'il savait déjà :

#Il n'y avait pas que lui. Il a été envoyé par trois autres hommes. Seigneur Klistic et deux autres. Surement des serviteurs. Ils voulaient fuir si jamais l'assassinat échouait.#

De sa tête, Aulë poussa doucement la porte.

#Il faut se dépêcher, on peut peut-être les arrêter.#

Mais sa blessure le faisait trop souffrir pour qu'il puisse courir comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt.

#Tes gardes pourraient s'en occuper seuls ?# Demanda t-il alors qu'il renonçait et se couchait le long du mur.

Un des soigneurs avait suivi lentement l'animal et lorsqu'il le vit se coucher, il posa une main rassurante sur Aulë et le caressa doucement dans le sens du poil. Puis il releva la tête vers son souverain et décréta :

"Votre Majesté, je vous assure que je m'occuperai de votre loup jusqu'à ce qu'il soit remis de ses blessures."

Le loup en question ferma les yeux et renifla.

#Celui-là il a une bonne tête.# Fit-il d'un air rieur à l'intention du gamin.

Les jours passaient, la tentative d'assassinat avait fait le tour de la Cité, et les trois individus avaient été arrêtés.
Aulë se remettait tranquillement de ses blessures, et après une semaine, il ne dénicha aucun nouveau complot. Peut-être, si quelques personnes voulaient renverser le trône, le sort qui avait été réservé aux précédents les avait-il dissuadés.

Errant toujours seul dans les couloirs du château, le loup attendait que chaque soir arrive afin de pouvoir discuter un peu avec le gamin. Mais, plus le temps passait, plus il s'ennuyait. Il avait malgré lui pris l'habitude des grands espaces. Il aimait pouvoir courir partout, chasser un lièvre ou deux et se désaltérer dans l'eau claire d'une rivière. Ici, il passait ses journées à écouter les rumeurs aux portes des chambres, des cuisines, ou de la salle des serviteurs. La viande qu'on lui apportait était toujours froide, il sortait quelques fois du palais, mais y revenait chaque soir.

Un soir, alors que Wenceslas finissait une dure journée, Aulë lui fit part de sa décision.

"J'espère que tu ne m'en voudras pas, mais j'aimerais quitter la cité. Pas définitivement bien sur, je reviendrai te voir."

Le loup tourna la tête légèrement de côté.

"Tu ne m'en veux pas ?"


HJ/ Ça ira comme ça ?

HJ/ Bon ben je pense qu'on peut les laisser comme ça ^^"
On ferme ?

HJ/ Yep on ferme, désolé je ne repond avec Wen, mais ça me coupe l'inspiration en ce moement ^^", du coup je préfère laisser comme ça, vu qu'en plus j'ai pas beaucoup de temps à chaque fois ^^

HJ/ Pas de problème ^^