Après avoir erré un moment dans les rues de Windtora, Zein avait été engagé par un cabaret. il y avait passé quelques jours, a exécuter ces tours habituels, mais, rapidement lassé, avait pris congé de ses hôtes.
Avant de quitter la ville, il ne put s'empêcher de dilapider l'argent qu'il venait de recevoir en soieries et écharpes.
Une fois que, comme a son habitude, il s'était retrouvé sans le sou, il était sorti de la ville, marchant au hasard.

Après plusieurs jours de ce voyage aléatoire, il arriva dans un endroit qui, lui semblait-il, lui était inconnu.
Malgré le fait qu'il ai parcouru Endora pendant des années, il lui arrivait encore de découvrir des endroit ou il n'avait pas mis les pieds.
Ces grandes plaines aux ajoncs rougeoyant en été l'exemple.
Il fut saisi par la beauté de lieu.
Il n'y avait personne. Aussi loin que son regard portait il ne pouvait voir aucune habitation, aucun signe de vie.
Après l'agitation survenue quelques jours plus tôt, cela faisait un contraste étonnant.
La foule, ses bruits et son agitation, manquait cruellement à Zein, mais il ressentait paradoxalement un grand plaisir de cette solitude improvisée.

Après avoir attend le sommet d'une petite bute, il déposa ses affaires au pied d'un petit arbre, et, en extrayant sa mandoline, s'assit.

Il se sentit enfin bien. Cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas senti ainsi. Il découvrit son visage, l'air frais sur sa peau le fit frissonner.
Doucement il égrena les premières notes. Puis les premières paroles.
Sa voix était devenu plus grave, plus rauque. Les choses avaient changées.
Mais la musique était la même.

Saïma marchait.
Cimeterre en main.
Une maison isolée se tenait dans son champ de vision.
Celui qu'elle devait occire se tenait à l'intérieur. Seul. Elle le savait.
La jeune femme s'approcha. Mouvement près de la fenêtre. Saïma se figea.
Puis, plus rien. Saïma continua d'avancer. Ombre parmis les ombres.
Soudain, son guépard dressa les oreilles et feula doucement.
Saïma s'arrêta. Ecouta.
Une musique. Un chant. Elle ne saisissait pas d'où il venait.

- "Enk Jelah, Sahënir Fell."

Son faucon s'envola. Décrivit une large courbe. Poussa un léger cri.
Puis, piqua dans une direction.
Saïma le suivit.
Bientôt, elle aperçut un arbre sur sa droite. Le chant venait de là.
Son faucon s'y dirigea. En quelques battements d'ailes, il se tenait au niveau de l'homme assis au pied de l'arbre, et qui chantait.
Il se posa face à lui. Saïma, que l'homme n'avait pas encore repéré, s'appuya contre l'arbre et sourit.

- "Enjhël ! Il y a bien longtemps que je n'avais entendu une telle musique..."

Lorsqu’il entendit une voix féminine s’adresser à lui, Zein tressaillit, brusquement tiré de ses pensées. Une fois de plus, il n’avait prêté aucune attention à ce qui pouvait se passer autours de lui. Enfin, de cette manière sa vie était une surprise perpétuelle.
La surprise en question se révéla être, après une courte observation, une surprenante jeune femme à la lourde chevelure noire lustrée qui lui retombait sur les épaules en gracieuses volutes. Ses yeux sombres le fixaient.
Il planta son œil unique sans son regard.

« Pourrais-je savoir à quelle superbe jeune femme ais-je l’honneur ? »

Il laissa échapper un demi-sourire espiègle.

"Superbe jeune femme" ?
Saïma eut un sourire amusé. Un charmeur, tiens donc...
Elle vint le planter devant le jeune homme, le jaugeant de ses yeux noirs reflétant une tranquille curiosité.

- "Saïma Galijah Anh Deymar, fille du dirigeant d'un peuple nomade et figurante malgré elle d'une légende oubliée. Enchantée. Et moi ? Puis-je savoir à qui j'ai affaire ?"

En entendant la présentation de l'inconnue, Zein laissa échapper un sourire et commenta de sa voix rauque :

"Voilà une bien lourde qualification pour un seul être.
Je suis Zein. Saltimbanque, fils de personne. A votre service princesse."

Sur ces mots il inclina légèrement la tête, un voile de ses longs cheveux tombant devant ses yeux.
Il la fixa un instant.

"A votre service."

Saïma eut un amer sourire.

- "Al Kher, parfois trop lourde, je vous l'avoue..."

Elle se reprit rapidement, rit à l'énonce du "pour vous servir".

- "Shën Ghard, je n'en demandais pas tant ! Mais je manque à tous mes devoirs. J'oublie de vous présenter mes compagnons."

Le faucon aux yeux d'or vint se poser sur son épaule. L'immense guépard s'approcha, huma le nouveau venu.

- "Aïsha, c'est ce grand fauve. Quant à lui, elle caressa le rapace à la base du cou, appelez-le Enk Jelah."

Lorsque la jeune femme rit, à sa réplique, Zein décida qu'il la trouvais décidément plutôt sympathique. A son grand déplaisir, cela était devenu plutôt rare ces derniers temps de trouver des gens agréables...
Cependant, malgré cet abord, il sentait que la jeune femme n'était pas une simple bonne rencontre, et pouvait peut-être dans certaines circonstances se retrouver être un ennemi de taille.
Alors qu'elle lui faisait remarquer que ses services ne lui étaient pas forcément d'une immense utilité, un superbe guépard s'approcha. Habitué aux bêtes de foire, Zein ne tiqua pas, même s'il connaissait la puissance dont elles pouvaient faire preuve.
La demoiselle présenta ses compagnons.

"Aïsha, c'est ce grand fauve. Quant à lui, appelez-le Enk Jelah."

Il sourit. Ce gros chat était décidément magnifique. Quand au rapace, même s'il n'était pas un grand féru d'oiseaux, Zein savait combien ils pouvaient se révéler utile.

"Voilà des compagnons bien intéressants. J'avais déjà eu l'occasion d'admirer quelques belles peaux de guépard, mais je dois avouer qu'elles sont bien plus belles lorsqu'elles sont ainsi portées, dit-il amusé, Et ces jolis noms ont-ils une signification ?"

Question anodine...

Saïma sourit et caressa le grand guépard, qui se mit à ronronner fortement.

- "Aïsha, non. Enk Jelah, cela veut dire Maître Faucon dans ma langue. Car, vous l'avez deviné, je ne suis pas d'ici."

Elle lui jeta un regard de biais de ses yeux de velours noir.

- "Cela se remarque assez, sans doute. Mon dialecte, et tout ce qui suit. Et vous... D'où venez-vous ?"

Zein fut amusé d'entendre le grand fauve ronronner comme un matou comblé lorsque sa maîtresse passa sa main dans sa fourrure lustrée.
Il acquiesça, d'un discret signe de tête, un peu pour lui-même, à la remarque de la jeune femme. Aussi bien sa physionomie que ses vêtements ou ses compagnons étaient plutôt inhabituels. Il était certain que la jeune femme venait de très loin. Mais venir "d'ici" ne signifiait rien. Personne ne vient "d'ici". Tout le monde vient d'un endroit avec des us et des coutumes différentes d'autre endroits.
C'est en ce sens que sa question l'amusa.

"D'où je viens ? Eh bien... Je ne sais pas. Je me suis un peu perdu. Voyez-vous c'est un problème lorsque l'on voyage, je vous l'accorde, mais je n'ai aucun sens de l'orientation, et je ne suis pas très attentif. Alors je ne sais plus très bien par où je suis venu. Pas d'ici du moins. Il me semble que c'était à la campagne. Mais enfin..."

Il était parti dans ses pensées, à voix haute, égrenant distraitement des notes sur sa mandoline.
Lorsqu'il reprit conscience qu'il parlait, il se tut. La jeune femme devait être perdue (ou lasse) car lui même n'arrivait pas toujours à se comprendre.

Lorsque le dénommé Zein partit dans ses réflexions à voix haute, Saïma lui jeta un regard oblique puis attendit patiemment, les bras croisés. Lorsqu'enfin il se tut, la jeune femme éclata de rire.

- "Al Kher, je dois vous avouer ne pas avoir un grand sens de la distance ni de l'orientation non plus. A vrai dire, je ne sais absolument pas situer mon monde géographiquement parlant. Je sais juste qu'on peut y accéder..."

Saïma fit un geste imperceptible de la main. Devant elle, l'air trembla, se brouilla, devint comme tactile et lisse comme une plaque de verre. La jeune femme adressa un sourire espiègle à Zein.

- "... En passant par là ! Par contre, j'ignore totalement à quel endroit cela me mènera... Il m'est arrivé de errer des jours, totalement seule, avant de tomber sur mon peuple. Mais, ma foi, cela ne me dérange pas."

Le rire de la jeune femme surprit Zein. Ces derniers temps il n'avait pas été habitué à l'insouciance d'autres personnes que lui même.
Saïma avoua qu'elle même n'était pas très douée pour s'orienter, mais que de toute façon l'endroit d'où elle venait ne se situait pas véritablement géographiquement. Il y avait un certain moyen d'y parvenir.
Zein eut une surprise de taille lorsqu'elle joignit le geste à la parole.
Voyant l'étrange phénomène créé dans l'air par la main tendu de la jeune femme, Zein se leva, et avança. Arrivé à son niveau, il se stoppa, examinant attentivement la chose...
Baissant la tête vers la jeune femme qu'il dominait à présent de toute sa hauteur, il lui rendit son sourire et commenta :

"Amusant..."

Puis, faisant courir ses doigts sur la chose :

"Et comment s'en sert-on ?"

Saïma ne s'attendait pas à ce que le dénommé Zein soit si grand. Il la dominait de toute sa hauteur, et elle se sentit soudain aussi insignifiante que si elle était le scorpion tatoué sur son cou.
Enfin... elle se serait sentie insignifiante si elle n'avait pas confiance en ses capacités. Or, elle avait déjà réussi à battre un vampire sanguinaire et cinq hommes bien décidés à avoir sa peau.
De toute manière, aussi grand qu'il soit, il ne lui avait paru nullement menaçant. A sa question, elle eut un sourire amusé.

- "Oh ? C'est simple. On passe au travers."

Elle exerça une légère poussée sur la main de l'homme, qu'il avait posé, ou du moins tenté de poser, sur le mirage. Ladite main s'enfonça aussitôt dans l'air troublé, et disparut. Saïma lui lança un regard entendu, assorti d'un léger sourire.

- "Tu... Vous voulez essayer ?"

Lorsque la jeune femme posa sa main sur la sienne pour la pousser à travers le... la... chose, Zein eut un instant de surprise. Une chose à travers laquelle on pouvait passer ? Guère original, mais inattendu. Et utile. Enfin, dans une certaine mesure.
Il réfléchissait déjà à un éventuel essai lorsqu'elle le lui proposa. Il répondit entrain et candeur :

"Bien sur ! Ça doit être amusant ! Si on peux revenir. Ceci dit, je suis déjà perdu dans un endroit que je suis censé connaître à peu près, ça ne pourra pas être pire !"

Il fixa son regard sur le visage gracieux de la jeune femme et enchaina joyeusement :

"Et puis, tu peux me tutoyer, je t'en pris !"

Et remettant négligemment ses cheveux en place :

"Enfin, si tu en a envie évidemment !"

Saïma hocha la tête en souriant. Elle s'approcha du mirage, passa doucement sa main à travers. Son faucon prit les devants, le franchit en poussant un cri rauque. La jeune femme se tourna vers Zein.

- "Il y cependant un problème. On peut revenir, ça oui... Mais la création de ces "portes" est totalement aléatoire. Je ne peux absolument pas te dire où est-ce qu'on reviendra. Tu es sûr de vouloir tenter le coup ?"

Devant la mise en garde de la jeune femme, Zein réfléchit un instant. Mais il n'était pas encore redescendu assez de son petit rôle d'insouciant pour prendre vraiment au sérieux les éventuelles conséquences de ses actes. Il rit, puis déclara d'un ton joviale :

"Et bien ce sera surement plus amusant comme cela ! Allons-y ! Après vous Mademoiselle!"

Saïma hocha la tête en souriant. Elle se jucha sur son guépard, serra les jambes, et le fauve bondit en avant.
Il passa le mirage. Aterrit de l'autre côté, ses pattes puissantes s'enfonçant dans le sable brûlant du désert qui s'étendait à nouveau sur leurs yeux.
Le soleil était haut dans le ciel, d'un bleu électrique. La chaleur était éttoufante, mais Saïma, habituée à ce climat extrême, souriait, fièrement juché sur le grand fauve, ses yeux noirs fixant l'immensité. Un parfum de jasmin, de dattes et de fleurs d'oranger flottait dans l'air.
Le faucon venait d'achever sa large boucle autour des dunes. Il se posa sur l'épaule de Saïma et poussa un cri perçant. La jeune femme sourit.

Lorsque la jeune femme sauta sur son guépard et traversa la porte, Zein haussa un sourcil. En voilà une courageuse. Enfin, téméraire plutôt.
Ne pouvant faire un aussi bel effet, il retourna au pied de l'arbre ou il avait laissé ses affaires, puis, les jetant sur son dos s'en alla d'un pas tranquille vers le portail. Il l'effleura du bout des doigts un instant, pensivement. Puis, le franchit d'un bond.
Il y était entré avec une telle décontraction, qu'il ne s'attendait pas à sable qui le réceptionnait de l'autre côté. Il tenta vainement de rester debout, mais, finalement, chut à quatre pattes dans le sable brulant.
Il se releva en pouffant de rire, et observa les alentours. Tout n'était que désert, et la chaleur était étouffante. Pourtant, quelque chose plaisait à Zein dans ce paysage. Peut-être êtes-ce la jeune femme qui était à présent à quelques mètres de lui, juchée sur son guépard, son faucon sur le bras, et qui l'observait.
Il demanda d'un ton badin, époussetant ses vêtements :

"Et bien, voilà qui est intéressant. Tu me fais visiter ?"

Il lui adressa un grand sourire enthousiaste

Saïma observa avec intérêt l'arrivée... renversante de Zein. A sa demande, elle éclata de rire.

- "Visiter ? Al Kher, ce monde n'a pas de fin ! A part se perdre dans les dunes, il ne présente pas vraiment d'intérêt touristique."

Elle caressa doucement son faucon, et son sourire s'estompa.

- "Et mon peuple n'est pas en vue. Mais, tant mieux."

HJ/ pardon pour le post précédent... ^^" j'ai pas de tête.

Zein jeta un coup d'œil interessé à l'expression de Saïma lorsqu'elle prononça la dernière phrase. Elle avait l'air plus contrarié que quelques instants auparavant.
Il s'approcha d'elle (HJ/il lui fait de l'ombre XD) et demanda :

"Tu parais ne pas trop apprécier ton peuple... c'est étrange pour une princesse. D'autant plus que tu ne ressemble pas à une petit fugueuse timorée."

Sa question, qui n'en étais pas grammaticalement parlant une, lui parut un instant indiscrète. Mais ce n'était pas le genre de chose à gêner Zein, d'autant qu'il considérait bien normal de savoir ce genre de chose, puisqu'il venait de passer dans un monde inconnu, et donc, éventuellement dangereux.

Hj pas de problèmes ^^

Saïma soupira.

- "Tu te trompes, j'aime mon peuple, et je ferai tout pour lui. Mais il se méfie des étrangers. Et puis... J'ai une mission que je n'ai pas encore accomplie, et mon père m'en voudrait si je revenais à lui maintenant."

Elle descendit de son guépard, s'étira. Puis, jaugeant le jeune homme avec un léger sourire :

- "J'ai besoin d'exercice. Sais-tu te battre ?"

Devant la déclaration de Saïma au sujet de son peuple, Zein hocha la tête. Il était certain que cette jeune femme avait une vie et un rôle hors du commun. Il aurait aimé lui demander en quoi consistait sa mission, mais cela aurait été bien trop indiscret. "Qui vivra verra" pensa-t-il.
Lorsqu'elle lui demanda s'il savait se battre, Zein hésita un instant.

"Quelle agréable façon de se dépense en effet. Et bien... la question est moins de savoir si je sais me battre, que comment je sais me battre. Enfin, dit-il en dégrafant l'attache de sa cape, essayons, nous verrons bien."

Avec son éternel sourire il fit glisser à terre ses affaires et sa cape, qu'il plia au préalable soigneusement.
Il portait en dessous une ample chemise bariolée et un sarouel prune.
Sans pour autant faire mine de sortir une quelconque arme, il se plaça face à la jeune femme et déclara :

"Et bien, puisque tu es la demoiselle, et que je suis galant, je t'en prie, commence."

Saïma fronça les sourcils. "Quelle agréable façon de se dépenser..." Ironie ? Il était vrai que les combats, même amicaux, ne plaisaient pas à tout le monde.
Pourtant, à sa grande surprise, Zein accepta. Il la laissa galamment commencer, Saïma eut un sourire.
Elle dégaina son cimeterre. Et s'aperçut du coin de l'oeil que le jeune homme ne semblait pas avoir d'arme... du moins visible.
La jeune femme lui jeta un regard de biais de ses yeux noirs. Se méfier des apparences...
Elle avança. Un pas. Deux pas. Puis, la lame recourbée de son arme siffla en tranchant l'air. Elle filait droit vers l'abdomen de Zein...
Mais quiconque avait un peu d'attention aurait remarqué le corps tout entier tendu de Saïma, tel la corde d'un arc. La jeune femme s'apprêtait à suspendre son geste, si besoin.


HJ : désolée pour le temps et la médiocre qualité, manque d'inspiration, de temps, et de plein d'autres choses ^^"

HJ/ce n'est pas grave du tout, au moins, si on commence, ça avancera toujours un peu plus que si on se regarde dans le blanc des yeux XD
let's go !


Lorsque la jeune femme fonça sur lui, visiblement déterminée, Zein eu la confirmation de son impression première sur elle. Elle était visiblement habituée à combattre, et pas de manière légère.
Il avait cependant noté la note de surprise dans ses yeux lorsqu'il s'était présenté à elle, sans armes.
Alors qu'elle était de plus en plus proche, il glissa rapidement la main dans les plis de sa chemise, et, dédaignant ses petites surprises mortelles, explosifs et autres choses, il en tira un sabre relativement court par rapport à la taille de son porteur.
En un éclair, il bloqua le cimeterre de la jeune femme, et dans la continuité de ce brusque mouvement, il la repoussa. Il fit ensuite un petit pas en arrière, attendant de voir ce que valait l'équilibre de la jeune femme.
Supposant qu'elle tiendrait le choc il dégaina un long poignard qu'il teint dans sa main droite et bondit sur elle.

HJ/ désolée aussi pour ce post. j'ai encore du mal avec les scènes de combats... j'espère que ça t'inspirera plus que le précédent ^^

Hj : pas de problèmes ^^ si le combat à l'arme blanche s'éternise, j'ai une petite idée de comment le terminer ^^


Ça, elle s'en doutait. Mais le geste la surprit tout de même.
Lorsque Zein bloqua son arme, elle fut violemment projeté en arrière. Son corps se détendit pour reprendre son équilibre. Elle réatterrit souplement, et eut un fin sourire. Ainsi, elle avait bien fait de se méfier...
Elle repartit à l'assaut. Les deux lames s'entrechoquèrent. Saïma connaissait la grande force qui faisait la lame souple de son cimeterre. Elle avait la particularité de pouvoir s'enrouler autour d'une lame droite, en l'occurrence celle qu'utilisaient presque tous ses adversaires.
Mais il fallait trouver le bon angle, et le bon moment. Et là, Saïma avait beau multiplier les feintes, elle n'arrivait pas à trouver la faille dans la garde de Zein. Le jeune homme était plutôt doué...
Saïma ne savait rien de celui qui était en face d'elle. mais, si le combat s'éternisait, elle savait comment le terminer. Elle eut un sourire en coin. Ce sera à elle de le surprendre...

HJ/ bah puisque tu as une idée, je te laisse faire (on ne va pas te frustrer XD)
En plus il est vrai que comme Saïma est douée, mais que Zein n'est pas un manche non plus, ça peut être long.
Je te donne l'autorisation de gagner (ou de faire perdre Zein, c'est la même chose, après tout, lui il est pas non plus super doué)

Cela faisait un moment que Zein luttait vaillamment contre la jeune femme. Son premier pressentiment se confirmait à chaque seconde, et il lui fallait être inventif pour tenir.
De plus, ses vêtements large étaient peut-être parfaitement adapté au climat d'Endora, mais dans ce désert, à bouger ainsi, Zein commençait à avoir vraiment très chaud.
Il était cependant bien trop joueur pour se laisser perdre.
Un peu ennuyé de ces passes incessantes il fit un bond en arrière, laissant le cimeterre de son adversaire fendre l'air inutilement, et d'un même mouvement rabattit son sabre verticalement sur la jeune femme.
Il supposait qu'elle aurait le temps de l'arrêter.