Il s'éveilla...
Mais ses esprits ne semblèrent pas vouloir reprendre leurs places dans sa tête.
Il avait conscience d'être un corps. Un corps donc chaque centimètres était perclus de douleur. Mais qui était-il ? Il ne se posait même pas la question. Une seule chose occupait son esprit. Que cela cesse ! Que cette souffrance enfin s'éteigne !
Et puis doucement, comme si cela n'avait jamais existé, la douleur reflua jusqu'à devenir sourde et obsédante. Mais supportable.

Alors il put penser.
Il ouvrit les yeux. La lumière lui brula la rétine, le forçant à les refermer brusquement. Il gémit en se raidissant.
Mauvaise idée, car soudain, tous ses nerfs semblèrent envoyer instantanément le même message à son cerveau et il crut perdre conscience de nouveau. Mais il résista.
Après avoir haleté quelques instants, foudroyé de douleur, il se reprit, et décida d'ouvrir les yeux de nouveau, avertit cette fois de la violente luminosité de la pièce dans laquelle il se trouvait.
Il les entrouvrit donc prudemment, gardant l'ombre protectrice de ses longs cils sur ses rétines.
Il entrevit alors une silhouette familière assise, lui semblait-il, au bout du lit où il était allongé.
Un silhouette familière...
C'est en se posant vainement la question de l'identité de cette silhouette qu'il prit soudainement conscience du vide de son esprit...
Une angoisse sourde l'étreignit...

Avaran attendait. Quoi ? Le retour de Löwin, ou le réveil d'Allen. Assis au fond du lit, il regardait d'un air absent le jeune homme toujours inerte. Soudain, il capta un mouvement de vie, un geste, et bondit du lit d'un geste vif. Il s'approcha d'Allen qui avait entrouvert les yeux. Avaran sentit une vague de soulagement le gagner et il se pencha vers le jeune homme.

" Allen ? Tu vas bien ? "

Sa voix d'habitude foide et hautaine, était à présent timide et presque éteinte. Il espérait.

La silhouette s'approcha et se précisa.
Pourtant rien encore n'emplissait l'esprit du jeune homme. Avec horreur il ne pouvait rien se rappeler. Êtes-ce bien normal comme situation ?
Et puis la question "Allen ? Tu vas bien ?"
Le jeune homme se figea.
Soudain, une tempête de pensées, d'émotions et de souvenirs le submergèrent. Il fut suffoqué un instant. Puis reprit ses esprits. Du brusque flots de sensations qui l'avaient envahies, deux choses avaient surnagées, et devenait plus fortes de seconde en seconde.
La première était qu'Allen était son nom. Et se nom était accompagnée d'une quantité de souvenirs flous qui pour le moments lui importaient peu.
Le seconde fut une haine, une haine incroyable qui le prit au tripes et lui coupa le souffle tant sa violence le stupéfia.
Il haïssait cet être penché sur lui. Cette certitude était la seule qu'il puisse avoir, la plus forte qu'il avait.
Un besoin inaliénable de tuer, d'anéantir cette vie.
Sous ce violent déluge d'émotions et d'informations successives, la tête commença à lui tourner. Il jugea que cela commençait à bien faire, mais ne parvint pas à reprendre ses esprits et sombra brusquement de nouveau dans l'inconscience...

... C'est bientôt finit ce bazar ?...
Fut la première chose qu'il pensa lorsqu'il reprit conscience.
Paradoxalement il n'avait aucun souvenir précis de ce qu'il avait pu penser quelques secondes auparavant. Mais il avait le souvenir maintenant du corps penché sur lui.
Il émit un faible sourire, détaillant les cheveux sombres et brillant tombant en rideaux à côtés de lui.
"Il me semble" tenta-t-il de bégailler en réponse, la bouche pâteuse et sans parvenir à articuler correctement...
En réalité une douleur sourde battait toujours violemment à l'intérieur de lui à chaque battement de cœur, mais cela lui importait peu, le regard toujours plongé dans celui de son maître.

Avaran resta un moment interdit par rapport à l’état d’Allen. Il commença à douter du fait que le jeune homme aille bien finalement. Le regard de ce dernier avait changé, et même son aura était étrange. Lorsqu’il referma les yeux, Avaran haussa un sourcil. Il n’était plus vraiment inquiet, mais plutôt intrigué parce changement soudain. Toujours penché au dessus d’Allen, il resta immobile jusqu’à ce que le jeune homme ouvre de nouveau des yeux. Avaran sentit un flux de normalité revenir. Allen réussit à articuler quelque chose. Le vampire recula et le regarda un instant, silencieux.

« Tu en es sûr ? »

Ca ne l’étonnerait pas si Allen lui cachait encore quelque chose, mais là ça l’intriguait d’avantage. Etait-ce la faute de cet [censured] de vampire qui l’avait kidnappé quelques heures plus tôt ? Avaran n’en doutait pas, mais il ignorait si cela serait néfaste pour Allen ou pas. Il dégaina son poignard et commença à jouer avec, essayant de discerner le sentiment le plus fort qui l’envahissait à présent : la colère ? la curiosité ? le soulagement ? le doute ? Toujours le regard fixé sur Allen, il faisait tourner son arme dans entre ses doigts.

A la question de son maître Allen sourit un peu plus franchement et réussit à articuler (mieux) une réponse :

« Et bien à part que j’ai l’impression d’être tombé de plusieurs mètres et de ne plus avoir d’os, tout va bien. »

Cela était d’ailleurs plutôt vrai. Il semblait délivré du poids qui lui pesait sur les épaules depuis… il n’aurait su le dire. Depuis toujours peut-être…

Avaran eut un léger soupir d'amusement.

" Oh, ben si ce n'est que ça, ça va alors ! "

Le vampire s'assit sur le lit et resta silencieux. L'état d'Allen le préocupait encore. Alors il braqua son regard argenté vers le jeune homme.

" Tu te souviens de quelque chose ? Je veux dire, de ce que t'as fait ce vampire ? "

A la question de son maître, Allen lui jeta un regard étonné.
Mais quel vampire ? De quoi parlait-il ? Quelqu'un lui avait fait "quelque chose" ?
Ceci dit, cela expliquerait sa douleur...

Il réfléchit un instant des souvenirs, flous certes, mais réels, lui revinrent doucement. La place ensoleillée, l'homme poli mais étrange qui l'avait soudain attrapé. Sa fuite vers un endroit abandonné.
Sa voix, grave et ensorcelante ; quelque chose d'apaisant et de prédateur.
Et puis il avait eut cette violence polie, presque gracieuse, et la douleur.
Et puis... et puis... plus rien.
Il ouvrit la bouche pour l'expliquer au vampire mais prit d'une certitude soudaine il dit d'une voix encore pleine de douleur :

"Je ne sais plus ce qu'il s'est passé mais... mais il a du se passer quelque chose... je ne sais... je ne peux pas dire quoi..."

Son souffle était devenu plus fort, il tenta doucement de se redresser, et constata que la douleur n'était pas plus forte, il avait même presque l'impression qu'elle s'apaisait...
Il passa machinalement la main sur son ventre vers la zone de douleur la plus aiguë, et soudain, sa main effleurant sa peau, il éprouva une douleur si vive, si brusque, qu'il laissa échapper un petit cri.
Prudemment il écarta les couvertures, puis sa chemise, et constata avec stupeur que sa peau blanche était brulée sur un peu plus de 5 cm sur le haut de son aine.
Il contempla la blessure stupéfié, assuré à présent que l'homme ne l'avait pas agressé au hasard, mais ne comprenant pas la signification de son geste.

Avaran ne fut pas plus avancé. Il laissa son apprenti se redresser, et haussa un sourcil quand ce dernier émit un léger cri. Ses yeux s'écarquillèrent en se posant sur la tâche présente sur l'abdomen d'Allen. Une brûlure ? Et profonde qui plus est ! Avaran sentit l'envie de trucider le vampire l'envahir de nouveau. Se levant d'un bond, il commença à faire les cents pas dans la pièce.

" J'ignore ce qu'il t'a fait, et Löwin tarde à le ramener... Mais s'il pose à nouveau ses mains sur toi, je le l'étrangle, je le brûle et je noie ses cendres ! "

Avaran voulut poser sa main contre le mur mais une douleur aiguë le foudroya. Il grimaça de douleur avant de se rappeler que sa main s'était brisée en morceau contre la mâchoire du vampire. Du sang maculait ses phalanges et le bout de ses manches. Se mettant à pester, il alla vers la salle de bain, chercher de quoi refaire son bandage de fortune. Il enleva celui fait quelques longues minutes plus tôt, grimaçant sous la douleur qui lui brûlait la main. Avaran n'y était pas allé de main morte ( LOL 8D ). Il essaya de bander sa main une nouvelle fois, mais ses blessures le faisaient trop souffrir. Il essayerait plus tard. Après s'être mis le bras en écharpe pour éviter d'aggraver son cas, il retourna dans la chambre et s'assit sur le fauteuil, près du lit.

" J'espère que Löwin ne va pas tarder. La laisser seule avec lui m'inquiète, bien que je doute qu'il s'en prenne à elle, et surtout j'aimerai savoir ce qu'il t'a fait."

Allen regarda avec un relatif amusement son maître s'énerver en parlant au mur.
Mais il constata également, avec plus de déplaisir, que la main de celui-ci était blessé.
C'est contrarié qu'il le vit partir en direction de la salle de bain, et après un moment, revenir le bras en écharpe, visiblement mécontent de lui, et toujours fulminant contre l'homme.

Il eut un doux sourire, et tenta de se lever. Le premier mouvement, de se redresser, lui causa une légère douleur mais il pu s'assoir sur le bord du lit sans trop de souffrance.
Il se mit alors vaillamment sur ses jambes. Mauvaise idée. Aussitôt le monde se mit à tourner au dessus de lui et il tenta vainement de tenir debout, avant de tomber doucement, assis sur le lit, hébété.
Il réessaya, plus doucement, et avec succès. Après quelques pas prudents, il adressa un sourire apaisant à Avaran et se dirigea vers la salle de bain d'où il revint avec un bandage. S'acroupissant auprès de son maître il entreprit de bander sa main, tout en le rassurant.

"Je ne crois pas qu'il faille s'inquiéter. Je vais bien après tout, et Lowïn est une grande fille. Je crois qu'elle reviendra vite. L'homme aussi..."

A cette idée il laissa échapper une grimace.

Avaran regarda Allen tenter de reprendre ses forces en main. Ce dernier finit par se lever, et après un détour dans la salle de bain il revint avec un bandage. Il s'accroupit face à Avaran et se mit à panser la main blessée de celui-ci. Avaran le regarda avec surprise, réprimant des grimaces de douleur.

" C'est vrai. Mais j'ignore la puissance de cet homme et ce qu'il cherche à te faire. C'est ça qui m'inquiète... "

Ses yeux gris fixèrent le sol d'un air pensif.

Allen adressa à Avaran un doux sourire. Il se sentait une sorte de force qu'il n'avait pas le souvenir d'avoir déjà eu, et une clarté d'esprit étrange.

"Je comprend que sa puissance soit un problème qu'il ne faut pas prendre à la légère. Mais je ne sais pas vraiment s'il cherche à me faire du mal. S'il avait voulu me tuer il l'aurait fait... non ?"dit-il, ses grands yeux interrogateurs levés Avaran.

Avaran qui fixait le plancher se posèrent sur Allen.

" Justement. Si je n'étais pas intervenu tout à l'heure, j'ignore s'il ne t'aurait pas tuer. "

Le jeune sentait qu'Allen avait quelque chose de différent. Il semblait moins déprimé, moins perturbé et pensif. En soi, c'était plutôt une bonne chose, mais se doutant que cela dévait être dû à l'intervention du vampire, il redoutait les effets secondaires. Avaran se sentait bizarre, sa tête lui faisait mal et il avait anormalement chaud. Il ferma les yeux un instant, la respiration bruyante, essayant de calmer l'agitation en lui.

Allen acquiesça aux mots du vampire, même s'il pensait que si l'inconnu avait voulut le tuer, il aurait eu dix fois le temps de le faire.
Alors qu'il était encore pensif, il remarqua l'étrange attitude de son maître.
Inquiet il se releva et planta son regard dans celui d'Avaran.

"Est-ce que ça va ? Tu sembles étrange..."

Et c'était lui qui disait cela...
Il fut quelque peu gêné par ces mots qui lui semblaient si direct, mais il était trop inquiet pour ne pas poser de questions.

La douleur qui foudroyait sa tête devenait de plus en plus forte, si bien qu'Avaran mit plusieurs secondes à répondre à Allen.

" Je... Non... Mais, je vais m'allonger... un moment... ça va passer... "

Avaran se leva, fit un pas, et s'écroula par terre. Il se mit à trembler et prit sa tête entre ses mains, la douleur devenant insoutenable. S'accoudant sur le sol pour se relever, il sentit sa vue se troubler, et perdit connaissance.

HJ/ Vais faire stresser Allen un peu >83

Allen paniqua lorsque son maître s'évanouit brusquement.
Mais avec une lucidité inhabituelle il retrouva vite ses esprits, et ayant porté le vampire jusqu'au lit ou lui-même se trouvait quelques secondes plus tôt, il l'ausculta rapidement.
Il devint vite évident qu'il avait de la fièvre.
Après avoir réfléchit quelques minutes, Allen décida de lui administrer quelques herbes médicinales qu'il portait constamment à la ceinture et qui, si elles ne fonctionnaient pas, n'aurait du moins pas d'effets nocifs.
Il s'assit ensuite sur le bord du lit, couvent son maître du regard.

Avaran avait repris connaissance. Enfin... Connaissance... C'était un bien grand mot. Sa tête lui faisait tellement mal qu'il n'osait pas ouvrir les yeux, et il tremblait toujours. Utilisant ses quelques forces valides, il se téléporta sur le lit. Allongé sur le matelas, la respiration bruyante, il essayait de comprendre ce qui se passait. Etait-ce ses blessures passées qui le rendaient comme ça ? Ou simplement un gros surmenage durant ces dernières 24h ? Les deux peut-être.
Il en avait assez. Son état allait inquiéter Allen, alors que ce dernier était peut-être en plus grand danger que lui. Ouvrant les yeux, il vit le jeune homme assis à côté de lui, le regardant avec anxiété. Avaran grimaça.

" Arrête de me regarder comme ça... "

On s'inquiétait pour lui. Allen était vraiment différent des autres. Avaran ne souciait de personne sauf de lui, et inversemment... Personne ne se souciait de lui, sauf Allen. Et cela l'énervait, parce que ça le mettait mal à l'aise. Il ferma les yeux et les rouvrit quelque seconde après. Ses yeux argentés se posèrent de ceux d'Allen.

" Promet moi de ne pas mourir quoiqu'il arrive... "

Avaran se raidit suite à une douleur foudroyant et referma les yeux, haletant.

HJ/ un instant j'ai eu une profonde envie qu'Allen envoie chier Vava...
mais il n'est pas aussi méchant que moi, et moi pas aussi énamourée que lui X)
sans déc, notre histoire va tourner en rond si Vava ne cesse pas de gémir et de se plaindre XD (ceci dit, mon petit geignard d'Allen est le plus mal placé pour te le reprocher... mais désolée, je ne supporte pas les êtres faibles XD)


Allen, cessa immédiatement de fixer son maître lorsque celui-ci le rabroua, mais ne cessa pas pour autant de s'inquiéter. Lorsque Avaran lui demanda de lui promettre de ne pas mourir, il laissa échapper un petit rire doux et acide.

"Je ne crois pas que tu sois en position de me demander ça" dit-il, son humour ne cachant cependant pas l'inquiétude qui perçait dans sa voix, "mais je ferais mon possible pour rester à tes côtés et te servir..."

Voyant son maître souffrir chaque instant un peu plus, il se surpris à formuler une rapide prière à un dieu auquel il ne croyait même pas, avant de se reprendre et de se décider à croire plus fermement aux médicaments qu'il lui avait administré quelques secondes plus tôt, plutôt qu'à une sombre croyance.

HJ/ Oui moi non plus, mais j'aime faire souffrir mes persos >8D
C'est mon ptit côté sadique ~
Puis de toute façon faut bien qu'on s'occupe étant donné que Löwin ne semble pas vouloir refaire son apparition ~

Avaran se maudissait de ne pas trouver un moyen de retrouver ses esprits. Il serra les dents, et rouvrit les yeux. Puis, il s'assit, le dos appuyé sur le mur qui servait de tête de lit. Ignorant sa difficulté à respirer, et la douleur l'envahissant, il reprit la parole.

" Je suis en position de demander ce que je veux. Ce n'est pas parce que je vais mal que je suis incapable de répliquer si on s'oppose à moi. "

Il s'arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle et continua.

" Je te dis ça, car j'ai besoin d'être sûr que je peux te faire confiance à 100%. Jusque là, cette certitude était établie, mais je sens que quelque chose à changer en toi, et je ne veux pas qu'il n'y ait, ne serait-ce qu'une minuscule chance, que tu me trahisse un jour. "

Il marqua une seconde pause, la douleur dans sa tête se faisant de plus en plus forte.

" C'est pour ça que je refuse que tu meures, ou que tu partes sans mon accord. "

Allen observa d'un air interrogateur, puis s'approchant de lui, le fixant toujours, lui demanda :

"Partir je comprend, mais en quoi mourir peut-il être une trahison ?"

Il baissa les yeux, poussa un petit soupir et continua :

"De toute façon, tu peux être assuré que je ne te trahirais jamais."

Le regard qu'il releva alors vers son maître était brûlant et plein de fougue.

"Je me sens changer, mais je semble juste gagner une force nouvelle, une force dont je me servirais pour t'épauler !"

S'ensuivit un silence. Il voyait son maître souffrir. Une rage sourde envers lui-même s'empara de lui. Il détestait cela. Ce sentiment d'impuissance. Il eut un instant envie de courir loin, abandonner cet être qui daignait souffrir sous ces yeux, lui faire partager cette douleur...

Avaran eut un léger sourire en coin.

" Si tu meurs, tu me laisses seul. "

Il commença à sentir la douleur s'attenuer et avait moins chaud. Même s'il tremblait toujours, il se sentait un peu mieux.

" Si tu gagnes en force c'est une bonne chose. Je pourrais t'enseigner à devenir un assassin convenable. "

Avaran soupira.

" Si ce vampire a dit vrai et que tu es son fils, ça veut dire que je pourrais sûrement t'enseigner la téléportation. Ca serait un gros avantage. "

Tandis qu'il parlait, le jeune homme détacha ses cheveux, qui tombèrent souplement sur ses épaules. Malgré les faibles tremblement qui l'animait toujours, il allait mieux.

Allen fut intérieurement soulager de constater que Avaran semblait un peu moins souffrir.
Lorsqu'il lui proposa de lui apprendre à se téléporter, deux émotions contradictoire naquirent en lui.
Premièrement une once de joie et de fierté mêlée, et deuxièmement, plus forte, une appréhension. De ne pas être à la hauteur, du danger...
Mais il acquiesça néanmoins avec un sourire.

"Avec plaisir. Éduquez-moi maître."

HJ/ Aucune mauvaise pensée ne traverse mon esprit à cet instant... >83

Avaran rendit son sourire à Allen et répondit.

" Content que tu sois motivé, car ton entraînement ne sera pas tout rose je te préviens. "

L'assassin se rappela du sien. Même en ayant été un des favoris du boss il en avait bavé. Bon, il s'en était plus pris par la tête à cause de son mauvais caractère aussi, c'était une évidence à prendre en compte. Avaran soupira et passa la main dans ses cheveux, pensif.

" Que fait-on ? On attend Löwin ou on va la chercher ? "

Allen réfléchit un instant, pesa le pour et le contre, puis répondit :

"Je crois qu'on devrait aller les retrouver. De toute façon, si tu vas mieux, plus rien ne nous retiens ici."

Il n'avait pas très envie de revoir l'homme étrange, mais ne voulais pas rester inactif, ni laisser Löwin seule.

Avaran hocha la tête sliencieusement. Puis il regarda Allen.

" J'ai envie de crêpes. On va manger un morceau avant de la rejoindre ? "

HJ/ Voilà, tu voulais que je réponde, bah j'ai répondu 8D

Allen regarda son maître, interloqué, avent de répondre en bougonnant.

"J'aime pas les crêpes."



HJ/ et voilà ! j'ai réussi à faire encore moins constructif que toi \o/