( Chapitre 1 : Promenade à Firewall )

La meilleure façon pour arriver à temps dans un endroit était le meilleur moyen de transport qui soit disponible là, entre nos mains, sans avoir besoin d'aller le chercher quelques lieux plus loin. C'était pour cette raison qu'Aisleen, humaine au don de métamorphose, se tenait avec fière allure sur Kalos, cheval reçu à ses dix ans. Il n'y avait pas longtemps, elle avait rendu visite à ses parents dans le palais recouvert de neige. Ces derniers temps, des flocons ne cessaient de tomber du ciel et se déposaient sur les arbres, le toit des maisons et tout ce qui n'était pas protégé du ciel.
Aisleen appréciait tout particulièrement Firewall, une sorte de capitale pour le Clan du Feu. Là-bas, il y avait des auberges et des boutiques. Les marchands y étaient conviviaux et souvent, ils faisaient des promotions sur les objets rares et recherchés. L'humaine se souvenait bien que, il y avait un an, elle était allée chez le couturier Hollen acheter des bobines de fil à prix presque donné, et que le commerçant, fort sympathique, lui avait offert une robe belle mais simple, réalisée avec un tissu fin et doux comme de la soie. Aisleen avait été enchantée par ce cadeau et, en échange, avait laissé un grand pourboir, sans aucun regret d'avoir fait ce geste. Après tout, qui donne se fait récompenser, disait sa mère.
Kalos s'arrêta soudainement à l'entrée de Firewall. Les rêveries de sa cavalière avait pû faire passer le temps plus vite que d'habitude. Le cheval observait les passants d'un regard curieux. Aisleen descendit de sa monture et lui ordonna de la suivre, ordre exécuté bien rapidement.

- Regarde, Kalos, c'est Firewall. Il y a beaucoup de commerces, mais beaucoup trop de personnes. Je sens que nous allons nous faire bousculer. Faisons bien attention.

Elle emmena son cheval vers un endroit isolé où il n'y avait pas beaucoup de monde.

- Viens. Ici, il y aura moins de bousculades. Tu te souviens de Hollen ?

L'animal hocha la tête comme pour dire " oui ". Aisleen se plongea parmis la foule pour pouvoir monter quelques rues et enfin se retrouver devant une couturerie du nom de " Chez le Couturier Hollen ". Laissant Kalos dehors, elle ouvrit la porte lisse de la boutique et s'avança. Mr Hollen, un homme trapu mais au visage gai, se tenait derrière le comptoir mais n'avait pas vu venir sa cliente. En pleine conversation avec son assistante, il ne remarqua la présence d'Aisleen que par le tintement de clochettes annonçant l'ouverture et la fermeture de la porte.

- Salut, Aisleen ! dit-il avec enthousiasme. Comment vas-tu ? La dernière fois que nous nous sommes vus, c'était il y a un an, je crois...

- Monsieur Hollen, je vais très bien. Je reviens ici pour acheter une nouvelle selle à mon cheval. Vous en avez ?

Monsieur Hollen se fit soudain très gêné. Il ne put bredouiller que les mots suivants :

- Ma chère Aisleen... Le stock est... il est... épuisé.

Aisleen lui sourit amicalement. Quel homme ! Il était si déçu de ne pas pouvoir lui rendre service qu'il se fit tout petit.

- Ce n'est pas bien grave, rigola Aisleen pour le rassurer.

Elle s'appuya au comptoir et regarda derrière la vitrine de la boutique que Kalos était bien là, et deux petits elfes caressaient son animal. Ils étaient si beaux et vivaient très longtemps, tout en conservant leur corps svelte et leur jeunesse. Aisleen avait du sang d'elfe qui coulait dans ses veines, elle espérait donc vivre plus longtemps que les humains purs. Elle se remémora son don : elle pouvait tout de même garder sa jeunesse, elle aussi. Elle avait en quelque sorte les " atouts " d'un Elfe sans vraiment en être un. Elle se tourna vers Mr Hollen.

- Ne vous cachez donc pas sous votre moustache ! plaisanta-t-elle. S'il n'y a pas de selle, alors je vous achète ce que vous...

Elle s'interrompit soudainement car elle aperçut, derrière le marchand, des bracelets de tissus décorés de perles pendant sur une baguette de bois elle-même fixée au mur. Les bijoux en textile l'intéressaient beaucoup et elle songeait à en offrir aux plus pauvres. Elle sortit de la poche de son manteau quelques pièces d'or et les tendit vers Mr Hollen.

- Voilà pour vous. En échange, je veux tout ces bracelets.

Le marchand sourit jusqu'aux oreilles. Il ramassa les bracelets d'un seul coup de main et les tendit vers Aisleen. Cette dernière déposa son argent sur le comptoir.

- Aisleen... C'est si... Je ne sais pas quoi dire...

- Taisez-vous donc ! dit l'humaine d'un air plaisanteur. Je compte les donner à ceux qui n'ont pas les moyens d'en avoir.

Elle se dirigea vers la sortie de la boutique après avoir dit aurevoir à son ami. L'assistante de Mr Hollen s'était tenue à l'écart pendant toute leur conversation et, à présent, continuait à parler avec le diriregant de " Chez le Couturier Hollen " de la livraison des teintures pour une certaine Garlaë.
Prenant la bride Kalos, Aisleen s'arrêta devant un grand tonneau. Un homme y était debout et faisait de la publicité pour sa boutique de vins. L'humaine lui demanda gentiment si elle pouvait se mettre sur le tonneau et faire de la publicité elle aussi. L'homme hésita, puis accepta à la condition qu'il puisse reprendre sa place après qu'elle aurait fini ses affaires.

- Mesdames et Messieurs dont la bourse est mal garnie, venez donc, venez donc ! Moi qui aie une somme d'argent importante, j'ai décidé d'offrir à chacun de vous un magnifique bracelet de Chez le Coutirier Hollen ! Voilà sept pièces d'argent économisées pour vous et votre famille ! Venez donc, venez donc, vous ne me devrez rien en échange.

Plusieurs personnes accoururent, souriant à l'humaine. Aisleen faisait preuve de générosité. En distribuant les bracelets, elle vit plusieurs visage : celui d'un homem barbu, celui d'une vieille femme, celui d'un enfant, et celui de quelqu'un qui n'avait pas l'air d'un pauvre, vu ses vêtements. Malgré son hésitation, elle lui donna le bracelet avec regret.

- Vous n'avez pas l'air d'être en difficulté...

Mais, peut-être que cetet personne s'intéressait plutôt à autre chose, après tout. Quant aux autres gens, ils étaient ravis et contemplaient leur beaux bracelets avec un regard impressioné.

Une intense lumière éclaira le ciel. Lumière pure, lumière de bonté, lumière invisible... Les yeux sans pupilles fixaient avec calme et fierté ce phénomène devenu si rare depuis de nombreuses années... Les gens étaient devenus interessés, cupides, violent, désintéressés de la nature même des choses, ils voulaient plus, plus et tout de suite. Quelle honte. Quel déshonneur pour lui qui s'était, toute sa vie durant éfforcé de maintenir paix et calme dans les coeurs...

Alors, il saisit ce brin d'espoir. Ses yeux blancs s'illuminèrent, il déploya deux immenses aîles bleues et noires aux plumes blanches marbrées d'argent, le pendentif en forme de croissant de lune scintillant sur son front. Il sauta dans le vide. Piqua vers le sol, ses yeux illuminant de milles feux les nuages froids. Il se laissa tomber, sans réfléchir, vers la cité du feu, tournoyant en d'élégantes arabesques aériennes autour du rayon de lumière de pureté. Il arriva en vue de la cité, des rues, des maisons, de la place, de la source de la lumière. Une jeune femme aux cheveux bruns, au corps élancé, qui distribuait à tout vent des bracelets. Pourquoi des bracelets ? Aucune idée. Mais le geste lui valait d'illuminer les cieux de la lumière de la générosité. Privilège devenu rare. Un instant, il se demanda pourquoi elle n'offrait pas des habits ou de la nourriture à ces pauvres gens. Les bracelets, quoique bien taillés, n'auraient aucune autre utilité que celle de leur rappeler qu'ils avaient du faire appel à la mendiance pour se procurer un simple bracelet. Mais bon...

Il se posa souplement au sol sous sa forme de chat noir, son pelage brillant de reflets bleutés. Il replia ses aîles et elles disparurent dans la masse de son corps, en faisant un chat normal. Personne ne l'avait remarqué. Il avait fait exprès. Il s'assit à l'ombre d'un arbre de la place, sa queue enroulée autour de ses pattes, ses yeux sans pupilles illuminés fixant la jeune femme. Son pendentif d'argent s'était changé en un collier d'argent, une chaine aux maillons fins à laquelle était accroché le même pendentif elfique en forme de l'astre lunaire. Le bijou était dissimulé dans les poils du cou du chat et comme pour rappeler la place originelle du pendentif, une marque en forme de Lune blanche paraissant argentée lorsqu'un rayon de Soleil se posait dessus. Le chat la fixait. Intensément. Scrutant les moindres détails de son âme. Irrémédiablement.

La nuit commençait déja à tomber. Rapidement, l'astre nocturne, ressemblant à un ballon d'argent, s'était placé haut dans le ciel obscur. À ses côtés, les étoiles scintillaient de mille feux. Dans un coin isolé, un chat observait la Lune. Un collier dont le pendentif était une Lune brillait dans son pelage. Le félin était d'une belle couleur noire aux reflets bleu nuit. Le camouflage parfait.
Aisleen finit rapidement de distribuer les derniers bracelets et, bientôt, elle descendit du tonneau en remerciant le suivant qui y monta. Ilse faisait tard et elle devait reprendre la route.
L'humaine se cacha derrière une boutique, là où il n'y avait personne. Elle se transforma en une femme qui semblait riche, coquette et riante. Elle se para de quelques bijoux, ses nouveaux cheveux blonds relevés en un chignon soigné. Elle avait toujours la même robe que lors de sa forme naturelle.
Ressortant de sa cachette, Aisleen passa dans les rues en regardant souvent derrière elle si on ne l'espionnait pas. Elle venait de changer de forme pour ne pas qu'on l'interpelle et lui dise " Mademoiselle, mademoiselle ! Est-ce vous qui aviez distribué les bracelets ? Ne vivez-vous donc pas dans le palais, non loin d'ici ? ". À vrai dire, c'était aussi une sorte de jeu pour elle.
Elle arriva tout près du chat noir sans même s'en rendre compte. Faisant mine de rire en passant à côté du félin, elle se retourna aussitôt. Le chat la regardait calmement.

- Vous aussi, vous savez faire cela ? murmura Aiseen.

Elle était sûre que c'était quelqu'un qui avait le même pouvoir qu'elle. Sûre que ce n'était pas un animal de nature.

Le chat restait assis, regardant patiemment la foule. La jeune fille disparut, sans pour autant que cela le trouble. Il continua de fixer droit devant lui, ses yeux sans pupilles devenant deux vers luisants dans la nuit tombante. Il continua à fixer la place un moment, sans bouger d'un cil. Ses battements de coeur étaient totalement imperceptibles, comme s'il n'en avait pas eu... Quand à son pelage, malgré le fait que l'air soit plat, sans remou, il ondulait calmement, les discrets reflets bleu nuit permettant seuls de ne pas le confondre à une statue. Une jeune femme revint sur la place. Elle avait à présent les cheveux blonds, le teint plus pâle, mais à quoi bon se déguiser ? Une âme reste la même, son odeur, sa couleur, sa sensation, toutes les données rendant l'âme d'une personne unique, inimitable, et ce malgré des similitudes d'apparences, permettent de la distinguer sans aucun soucis à qui sait regarder. Wijze fixait donc la jeune femme. Mais il ne regardait pas la coquille de pouvoirs qui l'entourait, il regardait son âme. Et c'est cette habitude qui lui donne un regard si pénétrant. Il la suivit lentement du regard quand elle passa, se retourna, et quand elle lui demanda s'il était un de ces êtres comme elle qui changeait de forme, il cligna lentement des yeux, dans un discret signe d'acquiescement. Il se leva alors tout en douceur et arriva à la hauteur de la jeune femme. Ses pattes de coton le faisait marcher aussi silencieusement qu'une plume vole sous le vent et il continua à avancer un peu devant la jeune femme avant de s'arrêter, de s'asseoir, de la fixer, comme attendant la suite des évênements, qu'il connaissait déjà. Mais il voulait connaitre cette jeune femme, et pour cela, il ne la lacherait pas.

Le chat s'avança vers Aisleen jusqu'à arriver à sa hauteur. L'humaine fut surprise de sa taille, semblable à celle d'un chat normal, mais aussi grande que soi finalement. Il faisait nuit noire, à présent ; le temps était trop vite passé, on ne savait pourquoi. Comme si le chat avait fait quelque chose.
Aisleen avait l'impression d'être dominée, face à la grande posture de l'animal. Elle reprit sa forme normale en souriant. Ses cheveux bruns, devenus noir ébène à la lueur de la nuit, étaient toujours rattachés en un chignon, mais cette fois-ci désordonné plutôt que bien serré. Une transformation laissait bien des traces, après tout.

- Je suppose qu'il est inutile de me cacher face à vous. J'ai pris cette apparence pour ne pas qu'on me reconnaisse. Je n'ai guère envie que l'on me pointe du doigt car ici, je ne passe pas inaperçue aux yeux des autres, autant passants que marchands. Tout le monde, presque, sait que j'habite le grand palais qui se situe non loin d'ici. Quelquefois, on tente de me poursuivre pour faire ma connaissance. Et cela, simplement pour ca.

Elle désigna sa bourse qui tintillait comme mille clochettes à chaque mouvement.

- C'est pour cela que je me refuse ma forme normale lors de mon temp libre. Je ne l'utilise seulement pour qu'on se souvienne de mes bons gestes. Je ne veux pas qu'on me court après. Les gens sont insoucieux et traîtres. Les seules vraies connaissances qui m'apportent de la joie et de la vraie amitié, ce sont les gouvernantes et mon cheval Ka...

Un terrible bruit se fit entendre, comme le galop d'un équidé.
Kalos était resté devant la boutique à observer les gens se précipiter vers sa cavalière à cause des bracelets que cette dernière distribuait. Mais Aisleen, trop vite inriguée par le chat, avait oublié de le prendre avec elle. L'animal arriva donc au galop en hénissant, sa crinière tâchée de sang et son antérieur saignant.
Aisleen se précipita vers lui et posa sa tête sur son encolure en le serrant doucement dans ses bras. Quelques larmes coulèrent le long de ses joues.

- Kalos, Kalos ! Mon ami ! Que t'es-t-il donc arrivé ? Est-ce un de ces voleurs qui voulait prendre la bourse sur ta selle ?

Le cheval fit « non » de la tête. Il hénit de douleur et s'affala sur le sol, son souffle rapide faisait partir des grains de poussière du sol de la cité.

- Ne meurs pas...

Elle se mit à genoux devant sa monture.

Le chat restait là, assit, et patientait. La jeune femme semblait trouver comme une forme d'ironie dans ce qu'il était, ou du moins semblait être. Il dodelina de la tête, la regardant tête en bas. Nul doute que c'était une jeune femme pleine de vie et déterminée. Elle changea de forme. Il nota la vitesse, la façon et les mouvements qu'elle faisait pour se métamorphoser. Il remit sa tête droite. Alors, la femme se mit à lui parler, lui expliquant qui et ce qu'elle était. Il le savait déjà mais se plia à l'exercice, attentif. Alors, un bruit reconnaissable entre milles se fit entendre. La course d'un cheval. Blessé d'après l'irrégularité de ses foulées. Un étalon palomino apparut, touché à l'antérieur, et à l'encolure apparament. Les yeux du chat s'illuminèrent tandis que la jeune femme accourait vers l'animal blessé, et terrorisé.

# Raconte moi ton histoire...#

Il pénétra dans l'esprit de l'animal comme dans un livre ouvert. L'animal tressaillit à ce contact lumineux inhabituel. Le chat déambula en silence dans les méandres les plus inextricables du cerveau complexe de l'animal, ses pas empreints d'un calme sans pareil. Il avancait, le regard droit devant lui, les yeux brillants tels des torches. Il trouva. Il quitta l'esprit du cheval qui releva brusquement la tête en sentant la présence le quitter. Le chat se releva et marcha vers la jeune femme et la bête. Il fixa un instant les yeux de l'animal qui répondit à ce regard avant de s'allonger du mieux qu'il put sur le sol pour permettre au félin de l'examiner. Etalé sur le flanc droit, son antérieur gauche ne reposant ainsi plus sur rien, son encolure blessée plaquée à contrecoeur contre le sol, le chat s'approcha. Il fixa le cheval un instant. Il n'avait pas eu de chance. Il avait été pris dans une bataille de clan. Ces combats de rue étaient devenus fréquents après le désastre engendrés par l'invasion des démons et Wijze avaient été témoins de leur sauvagerie. L'un des malfrats avait sans doute tenté de se protéger derrière le cheval qui aurait prit les coups à sa place mais l'énergie magique encore fraiche sui émanait des plaies désignait un mage comme créateur de ce drame. Sans doute l'un de ces mages chasseur de prime qui vivaient pour se battre et empoisonner le monde, ces malfaiteurs que Wijze était tenu de surveiller de près ces derniers temps. Il s'assit entre la jeune femme qui s'était accroupie et le cheval. Il fixa de ses yeux blancs l'antérieur de la bête. Ses yeux déjà brillants s'illuminèrent et le cheval frémit. Le chat déversa son lumineux pouvoir dans le membre de la bête, en chassant l'énergie maléfique. Quand la plaie fut guérie, il en résulta un membre intact, aux poils luisants. La peau sous ces poils roux luisait sous la Lune, confirmant le fantastique du soin. Le chat se dirigea ensuite vers l'encolure du cheval et réitéra. Le cheval était à présent en pleine forme, mais il restait terrifié et ses flancs palpitaient toujours de fatigue. Il se releva lentement, exhibant ainsi sur son encolure et son antérieur gauche deux parties brillantes dessinant un vague croissant de lune...

Le cheval fixa un instant le chat et secoua la tête comme pour le remercier. le félin secoua alors ses oreilles. Il sauta en souplesse sur le dos du cheval et s'installa à l'arrière de la selle, sur les reins. Le cheval frémit. Le chat fixa ensuite la jeune femme de ses yeux. Un regard qui signifiait

*C'est réglé. Je t'expliquerais si tu veux.*

Deux marques, en forme de croissant de lune, étaient apparues sur l'antérieur blessé de Kalos, guéri par le chat. Ce dernier semblait avoir pénetré dans son esprit. Aisleen se releva, impressionée. Le félin s'installa sur le cheval, tout juste derrière la selle, près des reins. Il lança à l'humaine un regard dont Aisleen comprit tout de suite la signification. Il semblait vouloir lui dire que tout allait bien et que des explications se feront par la suite.

L'humaine commença à pleurer de joie. Ses yeux humides observèrent le chat. Kalos tremblait légèrement mais avait l'air en pleine forme.

- Je ne sais que dire...

Aisleen s'inclina face au chat, son front touchant le sol de Firewall. C'était comme si elle vénérait un dieu. Comme si.

- Vous avez guéri Kalos et lui et moi vous en sommes très reconnaissants. Je vous propose mon aide en échange. Avez-vous besoin de nourriture et de soins ? Que diriez-vous d'un conseiller ? J'ai de l'argent à vous offrir...

Elle s'interrompit dans ses propositions.

- Non, non... Je veux vous aider par quelque chose fait avec le coeur, je suis sûre que vous accepterez mieux mon aide. Dîtes ce que vous souhaitez.

Aisleen voulait voir sa vraie forme, et ce pour plusieurs raisons. La première était qu'elle voulait voir à qui elle parlait exactement, savoir à quoi ressemblait naturellement le guérisseur de Kalos. Deuxième raison, c'était quelqu'un qui avait l'air sage et avec lequel passer du temps était agréable. Aussi, le chat semblait être, dans forme de naissance bien sûr, incroyable de physique.

Wijze regarda, étonné, la jeune femme se mettre à pleurer. Généralement on le remerciait et s'était tout. Jamais il n'avait causé d'émotion si grande, que ce soit en conseillant un chef de Clan lors d'une guerre qu'il remporta grâce à ses conseils, lorsqu'il avait sauvé une personne d'une emprise démoniaque ou autre, jamais une émotion si pure ne s'était offerte à ses yeux. Les gens étaient devenus suspicieux, malhonnête, et elle était l'exception qui confirme la règle. En près de 600 ans de vie, il n'avait pas encore croisé le chemin d'une forme de vie à ce point protégée de tout égoïsme. Ses yeux semblèrent s'éteindre et l'espace d'un instant il sembla devenir ordinaire, comme s'il quittait son rôle si sérieux l'espace d'un instant. Et pourtant il avait tant à faire... La Déesse sous les ordres de qui il était censé être avait disparu. Comme ça. Et les autres Dieux, furieux, lui avait remis la tâche de sa défectueuse Directrice sur les épaules. Il se laissa prendre au jeu et l'espace d'un instant, une étrange forme grise sembla apparaitre dans ses yeux... Esquisse d'une pupille, promesse d'humanité. Mais elle disparut aussitôt et il redevint celui qu'il était: Serviteur des Dieux par excellence. La jeune femme s'inclina ensuite, lui proposant un tas de choses futiles et sans intérêt. Il la fixa avant de sauter au sol et de s'approcher d'elle. Il plongea ses yeux sans pupilles pareils à la Lune qui planait au dessus d'eux dans les siens et ses yeux s'illuminèrent. Telle une lumière salvatrice, il illumina l'esprit de la jeune femme. Il restreignit la puissance de son esprit pour ne pas ettouffer le sien et dit calmement par la pensée, sa voix grave à l'intonation neutre résonnant puissament dans l'esprit baigné de lumière de la jeune femme

#Je ne veux rien... Garde ton argent.#

Il relacha son étreinte et la lumière disparut...

L'humaine se releva. Une nuit noire se faisait, seuls les yeux du guérisseur restaient lumineux.
Aisleen avait senti son esprit exploré, dans lequel on s'intruisait. Un moment, elle crut voir une lumière aveuglante. C'était le chat, il avait fait quelque chose d'étrange. Comme s'il venait de pénetrer dans son esprit, Aisleen reçut son message par sa simple pensée.
Il ne voulait pas de son argent. Tant mieux ! Aisleen s'était elle-même rendue compte que c'était une offre pitoyable et lui proposait à présent une aide faite du coeur, par soi-même, sans l'intermédiaire d'un objet ou d'une activité.
Sûrement parce que le chat s'était introduit dans son esprit, Aisleen sentit sa tête tourner. Elle tolérait mal ce genre d'intrusion mentale. Sa vision devint trouble, mais elle sut se resaissir, ne perdant tout de même pas sa subite faiblesse.

- Mais je vais vous aider d... dans votre... quête. J...je suis s...sûre que vous a...avez besoin de q...quelqu'un pour v...vous aid...aider.

Elle perdit l'équilibre et s'étala par terre. Kalos vint vers elle et lui donna un coup de museau. Aisleen n'y réagit même pas, le regard vide. En vérité, elle voyait le chat. Le chat, le chat, le chat.

# Paix. #

La chat, le chat, le chat.

# Paix ! #

Le chat, le chat, le chat.

- Paix, paix et paix !

Elle dit à l'adresse du guérisseur :

- Qu'est-ce que vous venez de me faire ?

Elle parlait d'une voix haletante, les yeux mi-fermés. Sans qu'elle le veuille et sûrement à cause de son sentiment de peur et d'inquiétude, ses cheveux devinrent blonds comme le blé. Légèrement comem sa précédente apparence de blonde coquette. Mais aucun autre de ses traits ne changea.

- Vous m'avez quelque chose que je ne peux décrire, mais je peux vous dire que cela me fait mal.

[HRPG] HJ Modos >> Merci de supprimer le message de Thaïmandora au-dessus du mien.
HJ Wijze >> Si tu n'as pas compris la réaction de mon personnage, je t'explique. Aisleen ne supporte pas ces intrusions mentales, c'est ce que tu as fais et elle se sent tout à coup faible. Ca lui fait mal intérieurement. Elle ne sait pas ce que tu lui as fais mais elle souffre. Elle se sent mal, très mal.
[/HRPG]


L'humaine se releva. Une nuit noire se faisait, seuls les yeux du guérisseur restaient lumineux.
Aisleen avait senti son esprit exploré, dans lequel on s'intruisait. Un moment, elle crut voir une lumière aveuglante. C'était le chat, il avait fait quelque chose d'étrange. Comme s'il venait de pénetrer dans son esprit, Aisleen reçut son message par sa simple pensée.
Il ne voulait pas de son argent. Tant mieux ! Aisleen s'était elle-même rendue compte que c'était une offre pitoyable et lui proposait à présent une aide faite du coeur, par soi-même, sans l'intermédiaire d'un objet ou d'une activité.
Sûrement parce que le chat s'était introduit dans son esprit, Aisleen sentit sa tête tourner. Elle tolérait mal ce genre d'intrusion mentale. Sa vision devint trouble, mais elle sut se resaissir, ne perdant tout de même pas sa subite faiblesse.

- Mais je vais vous aider d... dans votre... quête. J...je suis s...sûre que vous a...avez besoin de q...quelqu'un pour v...vous aid...aider.

Elle perdit l'équilibre et s'étala par terre. Kalos vint vers elle et lui donna un coup de museau. Aisleen n'y réagit même pas, le regard vide. En vérité, elle voyait le chat. Le chat, le chat, le chat.

# Paix. #

La chat, le chat, le chat.

# Paix ! #

Le chat, le chat, le chat.

- Paix, paix et paix !

Elle dit à l'adresse du guérisseur :

- Qu'est-ce que vous venez de me faire ?

Elle parlait d'une voix haletante, les yeux mi-fermés. Sans qu'elle le veuille et sûrement à cause de son sentiment de peur et d'inquiétude, ses cheveux devinrent blonds comme le blé. Légèrement comem sa précédente apparence de blonde coquette. Mais aucun autre de ses traits ne changea.

- Vous m'avez quelque chose que je ne peux décrire, mais je peux vous dire que cela me fait mal.

HJ/ Navrée de m'incruster pour rien mais Wijze? Depuis quand ton perso peut-il voir les âmes? oO

HJ/ Na il voit pas les âmes, mais disons que comme il sait tout des gens, il attache à leur personnalité une couleur, et qu'il imprime en lui chaque odeur et chaque impression au contact de chaque personne. Comme un chien quoi x)

Wijze sentit immédiatement l'impact néfaste que son acte avait eu sur la jeune femme. Il ne pouvait donc pas lui parler par la pensée. Quel ironie ! Lui qui haïssait s'exprimer autrement que par l'esprit était contraint à trouver un autre moyen de communiquer... Il soupira intérieurement. Des jours, il se demandait même ce que lui apportait de tout savoir s'il ne pouvait rien empécher... Il s'assit face à la jeune femme, la fixant de ses yeux blancs. Il ne disait rien, était toujours aussi inexpressif. Il comprenait la douleur de la jeune femme. Il avait fait une erreur. C'était la deuxième fois cette année. D'abord Féline puis Aisleen... Il devait se reconcentrer sur sa tâche.

Il s'approcha doucement de la jeune femme devenue blonde et appuya son front de félin contre le sien, plongeant ses yeux dans le regard blessé d'Aisleen. Contact froid, sans aucune chaleur. Le chat était glacé. Non, en fait il n'était rien. C'était à peine si on sentait la pression de son front... Invisible, imperceptible. Il n'était ni plus doux qu'un rocher ni plus dur qu'une éponge. Il n'était rien. Alors, à contrecoeur, il ouvrit la bouche, à peine, et prononca, murmura, quelques mots

-"Je m'excuse. Je n'aurais pas du faire cela sans votre accord."

.#Pauvre petite... Tu ne peux rien pour m'aider.# Se dit-il

C'était la même voix que tout à l'heure, mais celle-ci était à peine audible. Le chat décolla alors son front de celui de la jeune femme et se détourna en secouant la tête, comme dégouté. Dégouté d'avoir dû parler. Pour dire une ânerie pareille en plus. Depuis quand devait-il demander la permission pour communiquer ? Elle aurait dû se sentir honorée. Wijze ne comprenait décidément rien aux femmes. Aux humains en général Il se rapprocha du cheval et se rassit en silence sur son dos. Alors, il la fixa, une lueur de lassitude dans le regard.

*On y va cette fois ?* Semblait-il dire.

HJ/ Ah ok.^^

Arus se posa sur le sol pavé de Firewall, faisaint trembler les murs. C'était un dragon fort mais qui ne faisait presque jamais preuve d'indiscretion. Sa cavalière,le visage caché sous une capuche, descendit et mit pied au sol. De ses doigts fins, elle caressa le cou du dragon.

« Je sens une odeur. »

Un temps de silence où seul le souffle du crépuscule se faisait entendre.

« Deux odeurs. »

Le grand reptile secoua impatiemment la tête en entendant ces paroles. Gaëlina souleva sa capuche , son visage à présent baigné des rayons du soleil levant. D'un geste, elle ordonna à sa monture de rester là où elle était.

« Je reviens dans quelques minutes. Je vais voir qui est là. »

Elle se mit à marcher à pas prudents en suivant la piste des odeurs qui se faisaient de plus en plus fortes. Soudainement, une voix féminine se fit entendre. Gaëlina se cacha à l'angle de la rue. Elle aperçut un chat, un cheval et une humaine.

« Trois odeurs. »

Malheureusement, elle avait parlé trop fort. Les trois individus se retournèrent et la virent. L'elfe noire sortit de sa cachette sans rien dire et passa la rue en bousculant légèrement l'humaine. Elle toucha un écureuil qui passait par là, grimpant un lampadaire, et le petit animal mourut. Se retournant, Gaëlina fixa les trois « odeurs ». Elle resta ainsi immobile quelques secondes, les observant attentivement. Puis elle se retourna encore une fois et passa son chemin. Lorsque tout à coup, elle sentit des pas derrière elle. Elle se retourna à temps pour voir l'humaine, armée d'un couteau dont elle la menaçait.

« Sale vermine, tu n'oserais pas... Si tu me blesses, c'est toi qui meurs. À ce que je sache, toi, tu ne vis pas plus longtemps que nous. »

Une elfe noire surgit tout à coup. Elle salua Aisleen, le chat et Kalos, mais il semblait que son salut s'adressait plutôt à l'humaine. L'étrangère passa près d'eux en les bousculant et s'arrêta soudainement. Lorsqu'elle toucha un écureuil qui grimpait au lampadaire, le pauvre animal tomba à terre, inconscient. Pire, il était mort. Chose dont Aisleen était certaine, car la pauvre petite bête ne bougeait plus.

Aisleen n'acceptait pas ce crime, bien que la victime ne fusse qu'un écureuil. Elle prit rapidement un poignard dans un des sacs attachés à la selle de Kalos, et, à pas prudents, elle s'approcha de l'elfe noire par derrière. Cette dernière avait continué à marcher et se retourna soudainement.

Aisleen ne put planter son arme dans son corps svelte. Elle était si belle avec ses beaux yeux vert émeraude.

# Et si elle n'était pas malfaisante ? Avec ce visage et ses beaux cheveux blonds... Non, elle a tué cet écureuil. Pour rien. Sans en tirer profit. #

Aussitôt, le poignard qu'elle tenait de sa main tremblante se transforma en morceau de bois. Aisleen ne put s'empêcher de se mettre en colère. C'était sa seule arme, sa seule défense - autre que Kalos - pour éviter le danger. Et surtout un cadeau.

« C'est toi qui as fais ca ? C'est toi ?! C'est le seul couteau que j'ai et je ne m'en rachèterai pas un autre. C'est un cadeau de quelqu'un et... et... cria-t-elle à l'elfe noire.

L'arme redevint l'arme sous sa forme d'origine.

« J'aurais bien voulu te remercier, sale criminelle, mais je peux bien m'en passer. »

Le chat, toujours planté sur la croupe du cheval, tourna lentement ses yeux lumineux vers une ruelle. Une énergie bien différente de celle émanant d Aisleen semblait s'en dégager. Il continua à fixer la ruelle un moment jusqu'à ce qu'une forme humanoïde se détache du paysage. Wijze l'entendit parler, puit la vit avancer vers eux. Il assista ensuite à l'étrange spectacle d'un pouvoir meurtrier et au ridicule affrontement entre les deux jeunes femmes. Il en vint même à se demander comment un tel contraste entre deux êtres pouvait exister. L'une était pure, l'autre corrompue. Il continua de les fixer paisiblement, sans rien dire, sans se faire remarquer davantage que par ses yeux brillants. Il laissa les deux créatures s'affronter par les mots, après tout, qu'avait-il à voir là-dedans, lui ?

Il continua à les fixer un moment avant de décider que ce petit spectacle suffisait. Les deux jeunes femmes étaient sur le point d'en venir aux mains quand elles s'immobilisèrent. Des liens de lumière blanches presque brumeux et pourtant si réels entravaient les mouvements des deux jeunes femmes. Ils ne les serraient pas mais ils les empéchaient de bouger. Alors il dit sans bouger d'un poil d'une voix calme

-"On se calme. Asseyez-vous et discutez calmement, à moins que vous ne souhaitiez réellement que cela finisse mal ?"

Il fit alors disparaitre les liens de lumière et observa les réactions bien différentes des deux jeunes femmes. Etrange couple...

Aisleen abaissa son couteau et tourna la tête vers le chat. Il venait de parler. Ce n'était pas nouveau, d'ailleurs, mais cette fois-ci le ton de voix était beaucoup plus haut.

- À quoi bon ? Un crime ne se discute pas.

Elle remit l'arme dans sa sacoche, un air nerveux sur son visage. Puis elle se retourna vers l'assassin en fronçant des sourcils.

- C'est bon, tu as tué quelqu'un, tu es contente. Maintenant, aurevoir ! Amuse-toi bien !

Elle avait dit cela sur un ton ironique, presque moqueur. Elle continua :

- Allez, va-t-en ! Va tuer d'autres gens, des innocents que tu ne connais même pas ! On t'attrapera un jour, on t'attrapera. Je vais tout dire à tout le monde, tu as entendu ? Je vais tout dire aux dieux et aux déesses d'Endora, tout dire aux chefs des clans, dire que tu tues sans raison et que tu y prends du plaisir !

L'elfe noire ricana. Elle tendit sa main pour toucher Aisleen mais cette dernière recula sans la quitter des yeux.

- Ne me tue pas. C'est inutile. Il y aura toujours mon âme pour porter le message aux autres.

Gaëlina ricana. L'humaine avait-elle donc si peur ? C'était vraiment une trouillarde qui devait vite être exterminée.

« Que tu le dises aux autres ou non, cela m'est égal. Quant à la connaissance de mes victimes, sache que je connais ce rongeur. C'est celui qui pille les paniers et qui saute au-dessus de nos têtes. »

Elle croisa les bras, rit encore une fois.

« Arus, viens ! »

Un bruit sourd se fit entendre. Une gigantesque bête noire, un dragon, venait de se poser à ses côtés. Ses yeux rouges lançaient des regards menaçants à l'humaine, au chat et au cheval.
Sa maîtresse désigna la jeune femme.

« Voilà quelqu'un dont j'aurais bien besoin. Elle est autoritaire et sait se défendre, mais face à moi je doute qu'elle puisse réussir à rester en vie. Emmenons-la. »

Gaëlina attrapa sa victime violemment et la posa sur le dragon. Elle la ligota avec des tiges épineuses qu'elle fit apparaître. Mais l'humaine disparut soudainement.

« Où es-tu, vermine ? » cria Gaëlina, furieuse.

Une petite souris se laissa tomber du dragon. Elle se faufila tout près du chat.

« Elle sait se métamorphoser ?! »

Son plan était voué à l'échec. Rapidement, elle remonta sur Arus et ordonna au dragon de s'en aller loin de l'humaine. C'était inutile de la tuer.

# Allons donc... à la Rivière d'Or. Je dois remplir ma bourse. #

# Compris, Gaë. C'est toujours un plaisir de t'emmener là où tu veux. #

Puis Arus s'envola.

Le chat, si calme et posé, observa la scène de ses profonds yeux luisants. L'elfe étrange ne manquait pas de toupet, de venir perturber ainsi une paisible conversation.

Aussi, quand la souris-Aisleen arriva vers lui, il ne lui accorda pas un regard, toujours occupé à surveiller la mécréante. Il se tourna, une fois l'elfe bien partie, vers la jeune femme, avec un regard signifiant clairement

# Tout va bien ? #

La prochaine fois qu'une telle elfe venait faire ce genre de choses, Aisleen se promit de lui donner une bonne leçon. Elle se métamorphosa en l'humaine qu'elle était et épousseta d'un geste de main les quelques poils restés sur son épaule après sa transformation en souris.

" Tout va bien. Seulement, il y a quelque chose qui me perturbe?. J'aimerais vous voir dans votre forme naturelle. Je veux voir à quoi vous ressemblez. Mais si cela vous dérange, ne vous poussez pas... "

Elle se transforma en chat blanc et vint à côté de son camarade en miaulant.

" Si vous le voulez bien, nous pourrions nous promener un peu avant que je ne parte. J'aimerais me reposer quelque part, et je n'ai d'autres choix que d'aller dans une auberge. "

Wijze regardait la jeune femme, maintenant chatte. Elle était assez calme, mais avait tout de même l'énergie de la jeunesse. Il ne se rappelait pas avoir jamais été ainsi, même dans son enfance. Alors, quand la jeune femme lui demanda de se dévoiler, il dit alors, tout bas, pour qu'elle seule entende, malgré le fait qu'il n'y ai plus grand monde dans les rues

-" Je ne me montrerais pas ici. Mais si c'est ce que tu souhaite vraiment... Plus tard. Cherchons tout d'abord cette auberge que tu réclame. "

Il sauta à bas du cheval, posant ses coussinets bleus sur le sol de pierre, attendant la jeune femme.