HJ/ merveilleux, un texte plein de trous ! \o/
je m'arrête là pour l'instant, parce que j'ai envie de dormir je te laisse faire un premier post, de toute façon je crois qu'à partir du moment où il va se remettre à réfléchir, ça devrait aller plus vite xD
et puis, le prochain je ne m'arrête plus jusqu'à la rencontre, promis x)





Robin soupira.
...
..
.
Quel ennui...
..
.
Robin soupira :
Quel ennui.
...
..
.
Robin soup...
Le claquement d'une porte le sortit soudain de sa pensée très constructive. Un sourire fugace passa sur le visage creusé du jeune homme. Du doigt, il traça très lentement un nouveau baton dans la poussière :

"Fred, cela fait exactement deux-cent trente-trois jours que je suis là."

Le garde qui finissait d'enfiler sa veste d'uniforme, un morceau de pain encore coincé dans la bouche, ne répondit pas tout de suite. Au bout de longues minutes de silence, il réplica enfin :

"Je sais. C'est exactement un de plus qu'hier, et exactement deux de plus que la veille, et exactement deux-cent trente-deux de plus que la première fois."

Un long silence s'installa. Pas lourd, non.
Mais long.






"Vingt-trois heures exactement ?"


Silence.
Ce qui est bien, quand on a tout le temps devant soi, c'est que l'on est pas obligé de se presser.





"Vingt-trois heures sept minutes exactement, j'étais un peu en retard."

"Oh."


Fred était la relève du soir. Six soirs sur sept exactement, le Lundi, le Mardi, le Mercredi, le Vendredi, le Samedi, et le Dimanche. De vingt-trois heures exactement, sauf quand il était en retard, à cinq heures exactement, sauf quand la relève suivante était en retard.





"Tout le monde va bien ?"


Fred était aussi un le gardien avec lequel Robin s'était lié. Amitié était un bien grand mot lorsque l'un garde la cellule de l'autre, mais peut être cela s'en approchait-il.





"Tout le monde va bien."

Le voleur se demanda s'il était juste d'être déçu par cette réponse. Au moins, dans le cas contraire, aurait-il eu quelque chose à raconter.
Mais malheureusement, l'entourage de Fred semblait avoir une santée de fer !
Et en plus, leur vie était totalement routinière et ennuyeuse.






Robin soupira.




En deux-cent trente-tois jours exactement, ou plutôt nuits, lui-même avait épuisé son stock d'histoires, réelles ou non, à raconter. De même pour le geolier. Depuis longtemps le jeune homme ne cherchait même plus de sujet de conversation.
Fred n'était même jamais au courrant d'un quelconque potin à lui mettre sous la dent.




Au cas où, il demanda quand même, sans conviction :

"Je t'ai déjà parlé de Caroline ?"






"Oui."

Voilà.
Fin de la conversation.

Robin soupira.













"Oh."



"Quoi ?"




"Il va y avoir un banquet au chateau."

















"Ah."





...
Deux-cents trente-trois jours qu'il était là.
Dans le regard le Robin, une étincelle se ralluma.

"Fred, cela fait exactement deux-cent trente-six jours que je suis là."

"Je sais. C'est exactement un de plus qu'hier, et exactement deux de plus que la veille, et exactement deux-cent trente-cinq de plus que la première fois."

Rituel stupide, mais qui avait au moins le mérite de marquer le temps qui passe : Quand on ne voyait plus ni les jours ni les nuits, finalement ces chiffres, c'était tout ce qui restait.

"Le banquet est dans trois jours n'est ce pas ?"

"Oui."

"Alors, crois tu que tu pourras lui faire passer le message ?"

"Peut-être... Je connais quelqu'un qui travaille dans ses cuisines."

"Merveilleux, je ne sais comment te remercier !"

"Bof, c'est pas écrit que les visites sont interdites après tout."

"N'empêche, dire que y'en a qui vont faire la fête juste au dessus, alors que nous on se les caille ici !"

"Tu te les cailleras tout seul, je ne serai pas de service ici ce soir là."

"Ah ?"

"Je serai de surveillance au dessus, justement."

Bien sûr, il y aurait des personnalités, alors il fallait assurer la sécurité...

"Je vois..."

Robin se tut. Puis demanda :

"Vingt-trois heures exactement ?"

"Vingt-trois heures deux, maintenant."


***


"Et bien mon garçon, on est perdu ? Quel âge as-tu ?"

Robin lui rendit son sourire. Non, il n'avait pas oublié. Ce jour lui semblait à la fois si lointain et si proche, gravé encore si précisément dans sa mémoire qu'il lui semblait s'être déroulé la veille.
Elle n'avait pas changé. Comme dix ans auparavant, elle portait une belle robe longue, un grand chapeau plumé, et des chaussures impeccablement cirées. Le temps avait avec peine ajouté quelques rides au coin de ses yeux et de ses lèvres. Droite et fière devant lui.
A côté d'elle, il se sentit petit et misérable.

"Bien plus de treize ans maintenant, ma Dame, malheureusement !"

Elle sourit. Ce sourire qu'il connaissait si bien : Malgré sa beauté, elle était loin de n'être qu'une 'décoration de salon' !

"Qui a dit que c'était malheureux ? Je t'aime bien Robin, alors je vais t'aider... Que me donneras-tu en échange ?"


***


Elle replaça son masque sur son nez. Quel avait était le motif du banquet, au départ ? Quelques négociations, certainement, mais avec qui ? Ou plutôt, comment cela avait-il dévié en bal masqué pour toutes les personnalités du clan et même des autres ?! Enfin, cela ne l'embêtait pas, au contraire !
Elle soupira, accrocha sa cape d'argent à ses épaules et sortit de la salle.

Ses talons claquaient sur la pierre, et le bruit résonnait dans le couloir sombre. Le garde la regarda s'approcher avec surprise. Elle lui tendit la permission -les contacts servent parfois alors que l'on n'y croyait plus !

"Bonsoir, je viens rendre visite à un détenu."

Le garde ne chercha pas à se poser trop de questions : C'était tout à fait règlementaire. Il était seul à l'entrée ce soir, au lieu d'un garde dans chaque galerie, mais cela ne changeait rien, finalement.
Il attrapa ses clés, la guida jusqu'à la cellule de Robin. Elle retira sa cape, il vérifia qu'elle ne portait rien de dangereux, et enfin ouvrit la lourde porte de bois.
Il entendit quelques paroles banales, puis elle ressortit au bout de quelques minutes. Il la détailla de nouveau : Rien de plus, rien de moins que lorsqu'elle était entrée. Il la raccompagna jusqu'à l'entrée du cachot.

"Excusez-moi, je me suis un peu égarée à l'allée, et j'ai peur de ne pas retrouver le chemin de la salle..."

Devant l'hésitation de l'homme, elle ajouta vivement :

"Oh ! Je ne vous demande pas de m'accompagner jusque là-bas, je me doute bien que vous ne pouvez vous permettre d'abandonner votre poste, juste quelques couloirs pour me montrer ensuite le chemin..."

Il finit par plier. Elle se garda bien de céder à un sourire de victoire, et le suivit sagement dans le couloir. Une fois qu'il l'aurait perdue de vue au coin suivant, il ne resterait aucune trace de son passage...
Ni vue ni connue, elle rentra discrètement dans la salle fortement éclairée, attrapa un petit toast et se mêla à une conversation.


***


Robin tourna l'épingle entre ses doigts. Une simple petite épingle à cheveux, dorée, avec pour décoration un soleil finement gravé à son extrémité.
La faire jouer dans la serrure ne prit qu'une fraction de seconde.
Le voleur referma la porte derrière lui : Avec un peu de chance, on ne s'apercevrait de son absence que le lendemain !

Comme prévu, il n'y avait pas de garde dans l'allée. Celui de l'entrée semblait lui aussi être absent, le jeune homme adressa une prière de remerciements à sa sauveuse. Eviter les quelques hommes armés qui faisaient leur ronde fut plus facile dans le labyrinthe des couloirs.
Mais Robin se trouva lui-même bien vite perdu ! Pourquoi faisait-on toujours des châteaux si grands, remplis de tant de salles à moitié vides et jamais ouvertes ?!

"Hey vous !"

Aïe ! Voilà qui devait arriver ! Le voleur disparut bien vite dans le premier couloir qu'il trouva, se cacha derrière la porte d'une salle avant de repartir dans l'autre sens... Enfin, le pensait-il !
Zut ! Il avait dû arriver dans un endroit plus habité, parce qu'il y avait de plus en plus de monde... Où était-il d'ailleurs ? Cela semblait être des résidences, des chambres et des suites. Ah ! Heureusement que tout le monde était occupé avec le banquet, il aurait été dans de beaux draps !
Mais bon qui disait résidence devait dire une sortie non loin, n'est ce pas ?

C'était ce qu'il était en train de penser lorsque Robin tomba nez à nez avec un garde au coin d'un couloir. Aïe ! Impossible de partir d'un air naturel maintenant...

"Qui êtes vous ? Que faites vous là ?!"

Le garde détaillait avec suspicion le jeune homme devant lui. Alors seulement Robin prit-il conscience de son apparence : Sale, Les vêtements crasseux de boue et de poussière, maigre, pieds nus, aussi pâle qu'un mort, une barbe hirsute et les cheveux virant aux dreads... On ne pouvait plus louche !

"C'est vous que j'ai interpellé tout à l'heure et qui vous êtes enfuit, n'est ce pas ?"

Là, il avait l'air franchement menaçant, la main sur la garde de son épée... Prêt à réagir au moindre mouvement de son adversaire, que cela soit attaque ou nouvelle tentative de fuite ! A travers sa barbe, Robin offrit au garde un regard effrayé et innocent :

"C'est que, vous m'avez fait peur, j'ai cru que vous alliez me tuer sur place ! Ce château est si sombre à certains endroits, m'étonnerait pas qu'il soit hanté... En fait, je me suis perdu, je cherche..."

Il n'avait en fait aucune idée de ce qu'il cherchait, mais en apercevant du coin de l'œil une silhouette de l'autre côté de l'allée, il sauta sur l'occasion :

"AH !! Tu es là ! Comme je suis soulagé que tu sois venue à ma rencontre..."

Brune.

"...Naja !"

Bah, il y a pire comme prénom, non ? Quand à savoir pourquoi celui là... Il y réfléchirait peut être à un autre moment !
Tournant le dos au garde trop décontenancé pour dire quoi que ce soit, il attrapa la main de la jeune femme pour la stopper et lui lança un regard implorant tout en continuant son improvisation :

"Je suis désolé d'être en retard, je me suis complètement perdu ! Du coup, je n'ai pas eu le temps de me changer, alors que les cochons ont encore réduit mes vêtements en haillons ! Ah mais, tient, j'ai trouvé ce que tu voulais !"

Sortant la petit pince dorée de sa poche, il tendit doucement la main pour la fixer rapidement et d'un geste habile dans les cheveux de jais de l'inconnue... Osé et risqué, il s'en rendait compte ! Mais l'espoir fait vivre, et le sien à peine rallumé brulait d'une force incroyable dans ses yeux.

"J'ai dû revendre mes bottes pour l'avoir, mais j'en trouverai toujours d'autres, alors que ça..."

A bout de mensonge sur l'instant, il se tut et regarda enfin la personne à qui il venait de confier son avenir.
Elle était belle.
Et sauvage.
Robin retint son souffle.
Il n'était pas croyant, mais dieux, faites qu'elle décide de l'aider !!





HJ/ Est ce que ça te va, ou j'enlève des choses (par exemple le passage de l'épingle à cheveux) ? ^^"

HJ : tu plaisantes ? n'enlève rien du tout ! C'est nickel, j'adore !! \o/

Une porte, une porte, un couloir, encore un couloir, à gauche, à droite, à droite, tiens, elle n'était pas déjà passée par là ?
Saïma soupira d'exaspération. Etait-ce donc si compliqué de sortir du palais ? La chambre de Nathanaël se trouvait pourtant au rez-de-chaussée !
Du moins... c'était l'impression qu'elle avait eu.
Rires, éclats de voix. La fête battait son plein, un bal mondain, sans doute... Remarque, tant mieux. Elle préférait passer inaperçue, plutôt que tomber sur un garde qui ne manquerait pas, s'il ne reconnaissait pas en elle la jeune femme accompagnant Nathanaël, de lui demander ce qu'elle faisait dans les couloirs en pleine nuit.
Tiens, à propos de garde, elle en aperçut un au bout du couloir. Il interpellait d'une voix dure un jeune homme qui...
Venait dans sa direction ?

"AH !! Tu es là ! Comme je suis soulagé que tu sois venue à ma rencontre... Naja !"

...
Plaît-il ?
L'inconnu -car elle ne le connaissait pas ! Et, vu comment il l'avait nommé, lui non plus- lui saisit la main, la forçant à s'arrêter.

"Je suis désolé d'être en retard, je me suis complètement perdu ! Du coup, je n'ai pas eu le temps de me changer, alors que les cochons ont encore réduit mes vêtements en haillons ! Ah mais, tient, j'ai trouvé ce que tu voulais !"

Et de lui glisser une épingle dorée dans les cheveux. Saïma s'apprêta à s'écrier d'une voix polie mais ferme qu'il faisait erreur... quand elle croisa le regard implorant du garçon.
Un appel à l'aide.
La jeune femme l'étudia brièvement. La vingtaine, cheveux en bataille, barbe broussailleuse, vêtements en haillons...
Une flamme de désir, un désir de liberté, dans ses yeux clairs.
Saïma comprit.
Et elle ne prit plus le temps de réfléchir. Il lui était sympathique, et priver quelqu'un de sa liberté, quel qu'il soit, lui était intolérable.
Alors...
La jeune femme prit le coude de l'inconnu et lui glissa à mi-voix -mais assez fort pour que le garde entende-, avec un regard de reproche :

"Tu aurais quand même pu prendre le temps de te rendre un peu plus présentable ! Je t'aurais attendu, tu le sais bien... Je t'ai toujours attendu."

Puis, faussement exaspérée :

"Tu as toujours le chic pour te fourrer dans les ennuis."

L'ennui du moment en question s'approcha, les sourcils froncés. Puis son regard s'éclaira.

"Je vous reconnais ! Vous étiez avec messire Nathanaël. Cet... homme... est un de vos amis ?"

Saïma n'hésita pas un instant. Elle n'avait jamais menti, et pourtant, cette fois-là, cela lui venait si facilement qu'elle s'en étonnait elle-même.

"Un ami de longue date... Et très doué pour dénicher les objets les plus improbables !"

Caressant du bout du doigt l'épingle, la jeune femme ajouta, l'air songeur :

"Je la cherchais depuis longtemps... C'est une pièce rare."

Discuter bijoux n'était pas du domaine du garde, et celui-ci, après un rapide "bonne soirée !", s'éloigna vivement. Saïma eut un sourire.
Cette fois, ce fut à elle de saisir le jeune homme par la main. Elle l'entraîna à sa suite, sa mémoire lui étant soudainement revenue, jusqu'à la sortie. Là, elle siffla son guépard, qui se leva avec lenteur et les suivit sans histoire, à peine surpris de découvrir un inconnu aux côtés de sa belle. Le faucon, tel une ombre, les surplombait.
Saïma parcourut plusieurs ruelles sans parler. En quelques associations d'idées, elle avait rapidement compris que le jeune homme était un ancien détenu des prisons de Firewall. S'éloigner du palais semblait donc, pour l'instant, la meilleure chose à faire...
Tout en marchant, Saïma se rejouait la scène qu'elle venait de vivre. Comment l'avait-il appelée ? Naja...
Dans son monde, naja, c'était le cobra. Se souvenant de ce que lui avait un jour dit son père, la fille d'Orient eut un sourire. Sans le savoir, l'inconnu venait de lui octroyer la meilleure appellation. Du moins celle lui correspondant le plus...
Ils finirent par s'arrêter. Saïma s'appuya au mur, et, mi-amusée, mi-réprobatrice, fixa le garçon.

"Puis-je savoir à qui ai-je l'honneur ?"

HJ : dis-moi si ça te convient ^^

HJ/ TT-TT
pour une fois je me dis : faisons attention, on va enregistrer maintenant avant de tout perdre avec un beug ! Je surligne tout pour faire copier et là... je clique sur coller.
...
bewaaaaaaaaaaaahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

HJ/ bon, j'ai refait... à peu près ^^"
stupide moi.
stupide, stupide, stupide...





En la voyant entrer dans son jeu, Robin ressentit une gratitude sans bornes envers l'inconnue, et il retint de justesse un soupir de soulagement. Mais ce n’était pas le moment de se laisser aller, tout n’était pas encore gagné ! Tel un enfant prit en faute, le jeune homme prit un air faussement gêné, passant la main derrière sa nuque.
Mais le garde interrompit brusquement leur petit jeu :

"Je vous reconnais ! Vous étiez avec messire Nathanaël. Cet... homme... est un de vos amis ?"

Nathanael ? Ce nom ne lui disait à lui rien du tout… Mais apparemment, cela avait de l’effet ! La chance était avec lui !
Le voleur se contenta donc d’acquiescer fermement de la tête, une lueur amusée dans le regard : ‘dénicher les objets les plus improbables’ ? Elle ne croyait pas si bien dire !
Son amusement grandit de plus belle lorsqu’il vit l’expression perdue, presque effrayée du garde alors que la jeune femme commençait à discourir sur le bijou !

Cependant, sa fuite fit leur affaire, et il suivit rapidement la jeune femme hors du palais.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’un guépard se mit à les suivre ! Etait-ce elle qui l’avait appelé en sifflant ?! Cette personne n’était décidemment pas ordinaire ! Enfin, Maintenant n’était pas le moment de se poser des questions à se propos, le (très) gros chat n’ayant pas l’air de l'avoir mis à son menu du soir…

Quand enfin, après maintes rues et ruelles, ils s’arrêtèrent, Robin avait le souffle court et les pieds douloureux… Hé ! Il avait bien trouvé la force de faire quelques étirements au cours de ces exactement deux-cent trente-neuf jours, mais il était loin d’être au mieux de sa forme !

"Puis-je savoir à qui ai-je l'honneur ?"

Robin offrit son ravissant sourire à la jeune femme en se tournant vers elle pour s'incliner avec élégance :

"Robin, pour vous servir, et qui vous sera éternellement reconnaissant pour ce que vous venez de faire…"

Il resta une seconde immobile, avant de se redresser avec une lueur amusée dans le regard, passant une main faussement pensive dans sa barbe hirsute :

"Normalement là je vous baise la main, mais je doute que vous appréciez…"

Du moins dans l’état ou il se trouvait actuellement !
D’ailleurs, il faudrait qui trouve de quoi se laver, et de nouveaux vêtements…
Soudain, une pensée le frappa de plein fouet, et il s’immobilisa :
Il était libre !
Libre !!!
Plus de jours à compter en traçant des traits dans la poussière parce qu’on ne voit pas la lumière du jour, plus de crouton de pain sec pour seul repas dans la journée, il pouvait de nouveau voir du monde, vivre, rire, voir le ciel !!
Voir le ciel !!!

Robin leva son visage creusé vers les étoiles.
Et d'un seul coup, éclata de rire. Un rire rempli de joie et d’espoir, un rire accueillant le futur à bras ouverts ! Un rire de libération !
Alors, sans préévenir, le jeune homme se jeta en avant pour serrer sa sauveuse dans ses bras, la soulevant au dessus du sol. Et tant pis s’il était sale, elle ne pouvait savoir comme il était heureux !! Il tournait sur lui même, riant sans pouvoir s'arrêter !
Lorsqu’il la reposa enfin à terre, il ne l'avait pas lâchée pour autant :

"Vous, vous ! Comment vous appelez-vous ?!"

HJ/ Ah bah c'est malin Saïma. Maintenant c'est Natou qui va devoir s'expliquer pour avoir introduit dans le chateau une fille qui libère des prisonniers.
Méfies-toi à leur prochaine rencontre il va râler =P

HJ : mais heuuu, je sais ^^" d'ailleurs, Saïma va vite s'en rendre compte, j'y avais déjà pensé x)

HJ : Aïla > Dans ce cas, quand tu te gourres entre copier et coller, fais tout de suite Ctrl+Z, tu devrais récupérer le texte perdu

avec nat, j'y ai pensé aussi... je me suis même demandée si Fred lui en aurait parlé, mais bon je n'ai pas eu le courage d'imaginer comment il aurait réagit alors... parce que du coup, il aurait moins fait confiance à Saïma ^^"
pour ctrl+Z... ben j'ai essayé, et ça n'a pas marché, je ne sais pas pourquoi TT-TT

Nan mais c'est bon je m'arrangerais =P
Il se fera tirer les oreilles et c'est tout. Bon petits reproches de la part de Nat pour Saïma, mias il est pas rancunier mon coco ^^
En plus si jamais on fait croiser Nat et Robin... j'ai l'impression qu'ils pouront fort bien être pote ces deux là donc raison de plus de pardonner \o/

nat et robin... mon dieu ! qu'est ce que cela donnerait ! c'est vrai qu'ils se ressemblent par certains côtés... Ah ! mais robin risque d'être un peu jaloux, il la trouve bien jolie aussi la Naja xD

HJ/ Ah! chasse gardé! XD
Nan mais ils pourraient faire une bonne paire pour enchainer les conneries (et vite souler tout le chateau vu qu'ils auraient la quasi imunité^^')

quasi immunité ?

Bah dans le clan du feu tout du moins.
Il est quand même le bras droit de Viccy, donc avant de l'envoyer ch*er il faut qu'il en fasse le petit bonhomme. Mais à mon humble avis ça sera plus drôle si les hommes du chateau n'hésitent pas à l'envoyer bouler. =)
j'aime quand mes persos se font engueuler =P

toi je veux bien, mais moi ? ^^"

Bah si Robin est avec Nat'. Nat' va couvrir Robin =)

aaaaah ! xD

veux tu que j'ajoute quelque chose ?

HJ : non non, touche à rien ! désolée, j'avais précisée être indisponible du 29 au 1er inclus, mais je réponds aujourd'hui, à tous, promis !
(comment ça, j'ai encore un DM de maths, de l'SVT, de l'espagnol, de la chimie, de la physique spé, de... TT)

oui ne t'inquiète pas j'avais vu, c'est juste que je me suis dit qu'il n'y avait pas beaucoup de contenu...
enfin bon, puisque ça va quand même, j'attends avec impatience ! x)

Plus le jeune homme parlait, et plus elle le trouvait sympathique. Il était charmeur, galant, et avait de l'humour ! Puis il éclata soudainement de rire - ah, liberté retrouvée ! - et la serra dans ses bras en la faisant tournoyer...
Comme l'avait fait Nathanaël.
Nathanaël.
Elle l'avait mis dans de beaux draps, tiens.
Lorsque le dénommé Robin arrêta de tourner, il se garda bien de la lâcher et s'écria, ivre de joie :

"Vous, vous ! Comment vous appelez-vous ?!"

L'enthousiasme de Saïma face à la réaction du garçon avait pris un coup à la pensée de Nathanaël. Elle s'écarta doucement et répondit avec, malgré tout, un sourire :

"Saïma. Mais il me correspond sans doute moins que celui que vous m'aviez choisi."

La jeune femme leva ses yeux noirs vers le ciel étoilé.

"On ferait mieux de trouver un endroit pour la nuit, vous ne pensez pas ?"

Nathanaël.
Je t'en prie, ne m'en veux pas.
Elle l'avait délaissé avec une énigme en guise d'explication.
Et maintenant, maintenant, maintenant il allait devoir expliquer pourquoi la fille qui l'accompagnait s'était enfuie avec un fugitif ??

"Sanemal Aïmaden !"

Heureusement que Robin ne comprenait pas...

"Ai-je le droit d'espérer que la raison pour laquelle vous avez été enfermé ne tenait pas la route ?"

"Saïma..."

Robin sourit :

"Pourquoi vous irait-il moins bien ? C'est votre nom, et rien que pour cela je le trouve bien plus beau !"

Puis à la proposition de sa sauveuse, le regard du jeune voleur se mit à pétiller de malice :

"Puis-je en déduire que vous souhaitez passer le reste de la nuit en ma compagnie ?"

Il hocha la tête en réponse, redevenant un instant sérieux :

"Je connais une auberge... Non, mieux vaut éviter les endroits que j'ai fréquenté. Malheureusement, je ne connais pas bien les autres ! Quand à dormir..."

Robin fit une grimace :

"J'aimerais autant commencer par me laver, me raser, et trouver de quoi m'habiller !"

Où allait-il pouvoir trouver ça ? Il n'avait absolument rien sur lui, encore moins de l'argent !

"Sanemal Aïmaden !"

Robin lança un regard surpris à la jeune femme :

"Ah ? Si vous le dites... Qu'est-ce que cela veut dire ?"

La curiosité est un vilain défaut... il parait !
Quelle était cette langue, d'ailleurs ? Car à observer à nouver Saïma, il était clair qu'elle n'était pas d'ici.

"Ai-je le droit d'espérer que la raison pour laquelle vous avez été enfermé ne tenait pas la route ?"

Le regard de Robin s'assombrit brusquement.
La raison pour laquelle il avait été enfermé...
Il chuchota, comme pour lui même :

"C'est votre droit..."

La raison pour laquelle il avait était enfermé tenait malheureusement parfaitement la route.
L'intention était-elle plus importante que l'action ? Car devrait-il le refaire, il le referait. Des centaines de fois, même, si cela avait plus de chances de réussir !
Mais maintenant, il était bien trop tard.
L'oiseau, qu'était-il devenu ? Le saurait-il un jour ?
Et ceux qui l'avaient mêlée à tout cela...

"Je dois quitter Firewall. Dans trois jours."

Ou plutôt trois nuits ! Parce que bien que voleur, un brin menteur, Robin tenait ses promesses.
Mais d'ici là...
Il jeta un regard à Saïma, retrouvant une lueur joyeuse dans les yeux :

"Ce... Nathanaël, dont le garde à parlé, est-ce un... ami à vous ?"

Evidement, il y avait ami et ami...

Eviter les endroits qu'il avait fréquenté, bien sûr...
Le regard de Saïma s'éclaira soudain.

"Je connais une auberge ! Ils sont accueillants, discrets et chaleureux. Et, ajouta-elle avec un sourire entendu, c'est moi qui offre."

Aw. Elle n'aurait sans doute pas dû lui rappeler les raisons de sa captivité. Mais en même temps, s'il était un criminel, quelles conséquences cela aurait-il sur Nathanaël ?
Saïma s'assombrit. Et puis, quelle importance ? Elle-même était un assassin...
Il lui avait posé une question avait, semblait-il ? La fille d'Orient réunit tant bien que mal les méandres de son esprit partis chacun de leur côté, puis répondit :

""Sanemal Aïmaden... Je crois que je n'oserai pas vous le traduire ! C'est un juron ancien dans ma langue, parlant d'une malédiction des sept lunes lancée, hum... peu importe. Disons que cela permet d'exprimer un mécontentement plutôt conséquent."

Et pour cause... Elle abandonnait lâchement le seul qu'elle... passons. Saïma ne désirait plus y penser.
Peine perdue.

"Ce... Nathanaël, dont le garde a parlé, est-ce un... ami à vous ?"

La jeune femme mit un certain temps à répondre.

"Un ami très cher, oui... Que je viens de mettre dans une situation bien embarrassante."

Comment aurait-il pu en être autrement, de toute manière ? Même du seul fait de sa présence, elle entraînait Nathanaël sur des rivages bien incertains...

HJ : j'espère que ça te va =P

cette auberge, c'est celle d'Aïla et Envel ? =)
et ça me va très bien ^^

HJ : yep yep ^^

Ah ?! Elle offrait ?! Robin lui adressa un grand sourire :

"Dans ce cas, je vous serais d'autant plus redevable !"

Et pour l'avoir sorti du palais, et pour l'auberge... Il n'était pas en mesure de refuser, de toute façon ! Et puis, après tout, nous parlons d'un voleur, là... Même si notre jeune homme avait quand même sa morale !

Bon, Nathanaël était donc un ami très cher... Mais pourquoi avoir hésité avant de répondre ? De plus, pourquoi se sentait-elle coupable envers lui ? En quoi était-il lié à sa fuite ?

Il l'avait suivie dans les rues de la ville, en compagnie du guépard, jusqu'à la fameuse auberge. Un petit batiment dans un quartier assez éloigné du centre, avec une écurie et une lanterne suspendue au dessus du perron. Robin sourit : Une lumière qui voulait dire 'bienvenue' !

Ils entrèrent, et de suite une petite femme replette apparue dans la grande pièce, essuyant ses mains dans un torchon propre :

"Bonsoir... Saïma !!! Comment allez-vous ?! Comme je suis heureuse de vous revoir ! Oh ? Est-ce votre ami ? Doux Jesus ! Que vous est-il arrivé mon garçon ?!"

Le jeune homme la regarda l'écoutait bouche bée. Et comme elle reprenait son inspiration, il tenta de placer quelques mots :

"Bonsoir, justement je..."

Mais elle ne le laissa pas finir :

"Ah, mais ne vous inquiétez pas, je m'occupe de tout ! Saïma, vous connaissez n'est ce pas ? Prenez donc les clefs sur le comptoir pendant que je fais chauffer de l'eau pour le bain ! Nous nous occuperons des formalités et mangerons plus tard..."

Et elle disparut aussitôt. Complètement dépassé, le voleur se contenta donc de suivre la jeune femme à l'étage avec un sifflement impressionné :

"Dit-donc ! Est-elle toujours comme ça ? Mais ma foi, l'accueil est charmant !"

N'y avait-il donc pas d'autre client dans cette auberge ? Il était vrai qu'elle était un peu en retrait du centre, mais il n'avait croisé personne ni dans la salle, ni dans le couloir, et toutes les clef, aussi peu nombreuses soient-elles, semblaient toutes accrochées au tableau...

"Depuis combien de temps es-tu à Firewall ?"

Il avait posé la question à Saïma, curieux : Elle était déjà venue, mais ne semblait pas avoir séjourné ici ces derniers temps, vu la surprise de la gérante. Et que faisait-elle dans la ville, ou même dans le palais ?! Plus simplement, qui était donc la belle étrangère ?
Mais il oublia bien vite tout cela en entrant dans la petite chambre, sobre mais confortable. Un grand sourire apparut sur ses lèvres lorsqu'il se jeta sur le lit -un grand ! Il en avait presque oublié comme c'était confortable !

"Attention, voilà l'eau chaude !!"

La gérante entra dans la chambre pour y remplir le bain, aidée de son mari qui les salua brièvement avant de repartir.

"Merci madame..."


"Mary, appelez-moi Mary !"

Robin sourit :

"Dans ce cas, merci, Mary !"

La petite femme fit un geste rapide de la main avant de laisser seul Robin dans la chambre.
Celui-ci se glissa avec délice dans l'eau chaude, ou il ferma les yeux avec un soupire de contentement.

Le jeune homme se savona soigneusement, devant parfois frotter pour retirer la crasse au point de virer au rouge ! Pluis il se rasa, et coupa rapidement ses cheveux... Ce n'était pas terrible de se le faire soi même, mais ses longues mèches étaient tellement en bataille que de toute façon, cela ne se voyait pas !
Devant le petit miroir de la salle de bain, il s'observa. Etait-ce bien lui ? Propre et rasé, il venait de gagner dix ans en quelques minutes. Mais sa peau pâle et ses joues creusées n'en resortaient que d'autant plus. Il avait perdu une partie de sa musculature fine, et avait l'impression de pouvoir compter chacun de ses os !
Mais bon, quelques semaines seulement suffiraient à effacer tout cela...
Mais cela seulement.

S'essuyant les cheveux, il retourna vers le lit, perdu dans ses pensées. Ah ! Il n'avait toujours aucun vêtement à se mettre, il avait oublié ça ! Robin noua la serviette autour de sa taille, et regarda autour de lui. La lumière de la lune entrait par la fenêtre. Il s'en approcha, l'ouvrit.

Les étoiles. La ville. Le vent, les bruits et les odeurs.
Pensif, le jeune homme s'adossa au cadre et s'assit sur le rebord de la fenêtre ouverte.
Ce paysage lui avait tellement manqué.



HJ/ Est-ce que ça te va ?