Nom : Plus personne ne se souvient de son premier nom de famille, mais ce jeune homme s’en est vite retrouvé un : Cenizas. La cendre…
Prénom : Ewënn
Age : 20 ans
Sexe : masculin
Race : mi-elfe, mi-humain
Description : Ewënn est, ma foi, plutôt beau garçon. Il a un physique assez envoûtant, tenant surtout de ses grands yeux aux iris clairs comme de l’eau pure. Quant à ses cheveux, ils sont… roses, eh bien oui, il faut de tout pour faire un monde. Mais cette combinaison ne lui va pas si mal, et il passe rarement inaperçu. Il est grand et plutôt musclé, avec une peau claire et un visage légèrement pointu, dû à ses origines elfiques. Il porte souvent des chemises ouvertes, mais n’a pas vraiment de style vestimentaire particulier, et à vrai dire s’en fiche un peu.
Il fume. Nonchalamment appuyé contre un mur, avec classe et décontraction. Et, bien sûr, pas de ces cigarettes qui font jaunir les dents et qui pourrissent l’haleine. Restons classe jusqu’au bout.
Histoire : Un homme. Un homme dissimulé sous une grande cape, l’air harassé, marchant avec difficulté. Une masure lui apparaît sous la pluie. Une silhouette de femme se découpe derrière la fenêtre éclairée. L’homme sourit. Il frappe à la porte.
La femme lui ouvre. Un petit garçon est accroché à ses jupes.
L’homme croise son regard. Un regard clair comme de l’eau.
Ce fut sa dernière vision.
Une bourrasque s’engouffra par la porte ouverte et dispersa les cendres qui avaient remplacé l’inconnu.
La femme hurla. Elle tomba à genoux, choquée, des larmes coulant sur ses joues.
« Il te voulait du mal. »
Le petit garçon la fixait de son regard limpide. La femme leva la tête. Sa lèvre tremblait.
« Que… Qu’est-ce que tu as dit ? »
Voilà. Cinq ans.
Premier meurtre.
Et chassé de chez lui.
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« Eh… Eh, petit bonhomme ! »
Ewënn leva les yeux.
« Reste pas sous la pluie, tu vas attraper froid ! »
Le regard clair du garçon se posa sur l’homme à l’air débonnaire qui lui parlait.
« Allez, viens avec moi… »
Ewënn le suivit.
On ne laisse pas un garçon de cinq ans sous la pluie.
Et leur famille pouvait bien accueillir un nouveau pensionnaire.
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« Il lui voulait du mal. »
L’homme, tétanisé, recula, sans cesser de fixer le garçon.
« Ewënn, tu… »
Douze ans.
Second meurtre.
Par la suite, plus personne ne voulut de lui.
La rumeur avait fait le tour. Le jeune garçon au yeux si clairs transformaient en cendres quiconque ne lui plaisait pas.
Un démon.
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« Ewënn ? C’est un joli nom. Que puis-je pour toi, mon garçon ? »
Le vieux magicien, assis derrière son bureau, fixait le jeune homme d’une quinzaine d’années qui lui faisait face.
« Je veux que vous me disiez qui je suis. »
Le vieil homme plissa les yeux. Puis son visage s’éclaira d’un sourire.
« Raconte-moi . »
Les auras.
Les états d’esprit.
Et les cendres.
« Tu es un phénix, Ewënn. »
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Une guilde d’assassins. Obscure. Destructrice.
L’Organisation.
Certains racontent qu’il y est allé pour y se faire engager. D’autres, simplement par curiosité.
Une énième version prétend que c’était pour y libérer les prisonniers.
En réalité, personne ne sait vraiment pourquoi Ewënn s’y est infiltré. Mais tous concordent pour dire qu’il y a semé un chaos sans nom.
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- QU’ON LE TUE !
La voix avait résonné avec force et vigueur. Un homme aux cheveux fins et blanchâtres avait brusquement frappé du poing sur l’accoudoir de son fauteuil.
Il se leva avec vivacité et arpenta la sombre pièce.
Devant, une silhouette. Un genou à terre elle attendait patiemment la suite en espérant presque se faire oublier. Il n’était jamais bon d’être dans les parages quand le leader de l’Organisation était en colère… Non, jamais.
Il se retourna vivement, ses cheveux firent un joli arc de cercle autour de son visage :
- Où est-il ? Vous l’avez encore perdu ?
Son regard était noir. Noir comme peu pouvait se permettre de se vanter de l’avoir vu et d’en être ressorti… indemne.
L’ombre regarda prestement le sol. Il devenait subitement très intéressant :
- Oui monseigneur. Au moment où nous croyions l’avoir perdu il a surgi devant nous. Ceux qui ont survécu étaient les seuls possédant le pouvoir de la téléportation. Quand nous avons enfin pu revenir il avait disparu.
L’homme sera les dents. Trop de fois il leur avait échappé, ce jour-là il avait bien compté le tuer pour de bon. Mais cela n’était qu’un échec de plus… Devait-il tuer ces incapables pour leur inutilité ? L’envie l’en démangeait très fortement :
- Un jour cet échec vous causera du tort…Dit-il simplement.
Frémissement. La menace était à peine voilée. Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres du leader, savourant son effet :
- Dès son retour appelez-LA. Je veux qu’ELLE étudie tout ce que l’on sait de cet homme. Qu’ELLE nous l’offre sur un plateau d’argent… Je veux le voir mort. Je veux voir sa tête de mes propres yeux…
Le ton était… un murmure sanguinolent. Un présage de mort s’infiltrant dans les moindres recoins de la pièce, dans les moindres fibres des personnes présentes. Sans vraiment s’en rendre compte les poupées de l’Organisation frémirent. Elles en plaindraient presque cet inconnu dont l’épée de Damoclès était à présent fichée au-dessus de ses épaules.
Nul ne provoquait le leader sans conséquence.
Ce pauvre fou qui avait attaqué sans raison apparente l’une des bases temporaires de l’Organisation.
Ce pauvre fou qui avait fait échouer par sa seule intervention une mission d’importance capitale.
Ce pauvre fou allait devoir sacrément bien se battre… :
- Allez-vous-en.
Un ordre, un seul, simple, efficace.
Il n’y avait plus personne.
L’homme aux cheveux de neige, d’allure jeune pourtant, soupira longuement.
Immobile.
Haïr avec autant de force était épuisant.
Lorsqu’il releva son visage ses yeux brûlaient de nouveau de cette lueur de folie destructrice. Il se trouvait face à son siège.
On frappa :
-Entrez.
Sa voix était toujours peu avenante. Décidément sa fureur ne pourrait être atténuée que par la mort.
Un homme, l’un des « professeurs » de la guilde s’engouffra dans la salle. Il tenait par le bras un jeune garçon d’environ cinq ans qui avait l’air, et qui devait tout simplement être, terrorisé :
- Surpris à partager son repas avec un puni. Proclama solennellement le maître.
Pas besoin de plus. Pas même la formulation de la question « Quelle sentence devons nous appliquer ? ». Elle était sous-entendue de façon bien trop évidente.
Le leader se retourna paisiblement.
Un instant on eu crû qu’il ne s’en tirerait qu’avec une simple réprimande.
Un instant seulement.
Le poignard qu’il avait silencieusement sortit de se ceinture se ficha en un éclair dans la gorge de l’enfant.
La sentence était tombée :
- Attache-le en vu. Que tous puissent le voir. Que tous connaissent sa faute. Que personne ne s’avise de recommencer.
Non. Il ne valait mieux pas être l’homme qui avait mis en colère le leader de l’Organisation…------------------------------------
Non. Il ne valait mieux pas, en effet.
Mais c’était Ewënn.
Et quoiqu’en disait le leader, quoiqu’en pensaient les autres, ils ne réussiraient pas à l’avoir.
On ne peut pas surprendre Ewënn.
Caractère : Vous ne trouverez pas plus calme, plus posé, plus nonchalant qu’Ewënn. D’humeur toujours tranquille, il vous parlera d’un ton qui laisse à soupçonner que tout ce que vous lui racontez n’a aucune importance pour lui. Il parle peu, mais pas par timidité. La plupart du temps, il se contente d’observer, de ses yeux troublants et clairs comme des lacs de montagne. Il a toujours, ou presque, une cigarette entre les doigts. Et même lors des combats, il reste impassible. D’un certain côté, normal me direz-vous…
Monture : aucune
Signe spécial : aucun
Clan : Feu. Car on ne fait pas de cendres sans feu.
Pouvoirs : Capte les auras, ainsi que les états d’esprit des personnes sur plusieurs kilomètres, et ce même entre deux mondes. Pour faire clair, même si quelqu’un se téléporte devant lui, il l’aura « capté » auparavant. On ne peut pas surprendre Ewënn.
Peut transformer en cendres n’importe quoi et n’importe qui, tant que celui-ci se trouve dans un rayon de quelque mètres autour d’Ewënn. Et peut se transformer lui-même en cendres.
Côté : Neutre.
Classe : Jeune homme banni. Ou assassin. A vous de voir.
Code : code validéhop \o/ merci à Ewanaë d'avoir écrit la partie de l'histoire en rouge =) (eh oui, je suis de mèche avec elle xD)