Nom : Til’ Rihen (mais ne l’utilise plus, n’appartient plus à la famille)
Prénom : Ismel
Age: 22
Sexe: M
Race: humain
Description: Ismel est de taille moyenne, assez mince mais pas fluet pour autant. Des cheveux blonds, coupés un peu n’importe comment, encadrent ses yeux verts et un visage aux traits durs, et on lui donne souvent un peu plus que son âge. Il porte des vêtements discrets, dans les tons brun ou vert, de bonne qualité mais portant la trace de ses années d’errance. Il a un arc léger et un carquois dans son dos, une épée à la ceinture.
Ses manières ou sa façon de parler, qui trahissent l’éducation qu’il a reçu, surprennent parfois ses interlocuteurs.
Histoire: Elle reste mystérieuse pour la plupart des gens qui le croisent, mais la voici :
Il était une fois une comtesse et un comte, qui rêvaient d’avoir un héritier qui perpétuerait leur nom et leur lignée. Ils avaient déjà une magnifique petite fille, mais tout le monde le sait, les filles appartiennent à leur belle-famille dès qu’elles se marient, et la petite Maria ne pourrait donc pas donner d’héritier aux Til’ Rihen. C’est pourquoi le comte et la comtesse furent ravis quand Ismel vint au monde. Toute la famille vint admirer le bébé et on lui prédit naturellement qu’il serait aussi intelligent que son père et aussi beau que sa mère.
Le bébé grandit rapidement et devint un petit garçon dynamique, incapable de tenir en place lors des réceptions que ses parents donnaient, préférant de loin jouer avec Treb, le garçon d’écurie, d’un an son cadet. Ils faisaient les quatre-cent coups ensemble et ses parents le grondaient souvent à ce propos.
Néanmoins ceux-ci le pardonnaient toujours, car Ismel était déjà un enfant très prometteur. Il recevait toute l’éducation que son rang impliquait et, si les leçons de politique et d’économie le lassaient, il faisait son possible pour ne pas décevoir ses parents. Il apprenait également avec enthousiasme le maniement des armes, l’équitation et même la poésie. Il s’intéressait aussi aux plantes médicinales même si ce n’était pas très convenable pour un futur comte (« notre fils ne va pas devenir un vulgaire guérisseur ! » s’exclamait sa mère chaque fois qu’elle le voyait faire) et semblait même avoir un certain don dans ce domaine. Il retenait aisément les noms et les usages, et savait les utiliser efficacement, bien qu’il ait rarement l’occasion de s’exercer.
Petit à petit, entre les leçons, les entraînements au combat et à l’équitation, et les sorties plus ou moins autorisées avec Treb, le garçon devint un jeune homme. Sa sœur Maria avait épousé un noble et le comte songeait qu’il serait temps de trouver une fiancée à son fils, si possible un parti qui lui apporterait une belle dot. Ismel avait l’insouciance de tous les adolescents, et il réfléchissait peu à ce futur mariage encore incertain. Il préférait de loin faire le mur pour vagabonder dans les rues de la ville, jouer des tours aux domestiques de la maison, ou bien s’entraîner à l’épée en combattant avec Treb dans la cour, armés de longs bâtons.
Un jour cependant le comte annonça à son fils, alors âgé de 17 ans, qu’il lui avait trouvé une fiancée, une jeune fille de la noblesse du clan du Feu, riche, bien évidemment. Le mariage serait célébré au printemps suivant, mais il devait dès maintenant rendre visite à sa future épouse, afin de présenter en personne sa demande en mariage (ce n’était qu’une pure cérémonie, l’accord ayant déjà été conclu entre les deux familles, mais les apparences sont très importantes dans l’aristocratie). Ismel était un peu inquiet à l’idée de rencontrer cette jeune femme qu’il ne connaissait pas et dont il devrait pourtant demander la main. Il insista auprès de son père, et réussit à le convaincre d’emmener Treb avec lui pour être son page. Etre accompagné de son ami faisait paraître les choses moins importantes, comme s’ils étaient simplement en train de faire tous les deux une balade à cheval.
Le jour du départ, Ismel était néanmoins très stressé. Son père avait tenu à ce qu’il se présente sous son meilleur jour et lui avait fourni pour le voyage un magnifique étalon noir, très nerveux lui aussi. Il attendait devant la maison qu’on le selle et qu’on le lui amène, de mauvaise humeur parce qu’il avait du se lever tôt alors qu’il avait un peu trop longuement fêté son départ la veille… Un palefrenier s’approcha de lui :
« Monsieur Ismel, votre cheval est très nerveux, difficile à contrôler… Pardonnez-moi mais vous devriez prendre Seyl, lui vous connaît, il ne prendra pas peur… »« Vous plaisantez ! Mon père l’a acheté spécialement pour moi ! Je ne vais pas le laisser à l’écurie simplement parce qu’il est un peu nerveux ! A plusieurs, vous devriez le maîtriser, ce n’est tout de même pas un fauve ?! »L’homme repartit vers l’écurie sans répondre. Quelques instants après, des chocs et des cris retentirent dans le bâtiment. Ismel s’approcha du bâtiment. Un gamin en sortit en courant, l’air paniqué.
« Monsieur Ismel ! Votre cheval… Treb… »Ismel se précipita à l’intérieur. Deux hommes, appuyés contre la porte, venaient de réussir à ré-enfermer le cheval dans son box. Par terre, un jeune homme inconscient. Du sang coulait de sa tête.
« Treb ! »Ismel s’agenouilla à côté de lui, observa rapidement la blessure, chercha le pouls…
Il était mort. Par sa faute.
Le palefrenier qu’il avait rabroué était revenu à l’écurie et avait demandé de l’aide pour maîtriser l’étalon qui commençait à se cabrer. Deux hommes, dont Treb, s’étaient approchés, et avaient saisi la longe du cheval, tentant de le calmer. Mais l’animal s’était à nouveau dressé sur ses postérieurs. Ses antérieurs avaient battu l’air, et heurté violemment la tête du jeune homme qui avait ensuite cogné contre le sol lors de sa chute, ne lui laissant aucune chance.
C’était sa faute. S’il ne s’était pas énervé, s’il n’avait pas stupidement insisté pour monter ce cheval déchaîné, comme un petit bourgeois prétentieux… Alors qu’il réalisait cela, il se rendit compte que c’est ce qu’il était. Un petit bourgeois prétentieux, égocentrique. Lui revinrent toutes les fois où il s’était conduit ainsi, même si les conséquences n’avaient pas été aussi dramatiques. Quand il avait caché les ustensiles de la cuisinière, puis protesté parce que son repas n’était pas prêt assez vite. Quand il s’était amusé, plusieurs jours de suite, à renverser le seau à serpillère d’une domestique sans qu’elle le remarque. Il réalisa soudain qu’il ne l’avait plus jamais revue ensuite. Elle avait sans doute été renvoyée. Ou alors il n’avait plue fait attention à elle, oublieux qu’il était des autres, surtout ceux qu’il jugeait « inférieurs » - ce qui était peut-être pire.
Autour de lui on s’agitait, son père était arrivé, cherchant à comprendre ce qui se passait. Il s’arrêta à côté d’Ismel.
« Ne reste pas là ! Tu dois partir au plus vite. Tu prendras un autre cheval, celui-ci est fou… »Ismel émergea de ses pensées.
« Mais… Treb… »« Quelqu’un d’autre t’accompagnera. Je sais que tu l’appréciais, mais tu n’y peux rien. Et ta fiancée t’attend pour demain, tu ne peux pas te permettre d’être en retard. »L’esprit d’Ismel se clarifia brusquement en entendant son père, qui faisait semblant de compatir à sa douleur mais l’enjoignait d’aller quand même voir cette fille qu’il n’avait jamais vue pour lui annoncer qu’il serait très heureux de passer sa vie à ses côtés. Sans réfléchir plus avant, il saisit le sac contenant ses affaires, et entra dans le box de Seyl, déjà sellé. Sans doute un palefrenier avait-il prévu qu’il ne monterait pas l’autre étalon. Il avait déjà son épée et son arc, il sortit Seyl, l’enfourcha et s’enfuit dans les rues de la ville, sans même entendre son père qui lui criait dessus.
Il ne reviendrait pas. Il n’appartenait plus à cette famille, il ne serait plus ce jeune noble impudent.
Plus jamais.
On n’est pas sérieux quand on a 17 ans, disent certains.
Ismel l’était entièrement.
Il galopa jusqu’à la sortie de la ville, et ne s’arrêta que lorsqu’aucune habitation ne fût plus visible. Il songea à se rendre à l’auberge où il était censé dormir le soir même, puis se dit qu’on irait sans doute l’y chercher. Il haussa les épaules. Il allait devoir s’habituer à dormir dehors, autant commencer dès maintenant.
Les jours qui suivirent furent plutôt difficiles. La survie en pleine nature ne faisait pas partie de l’éducation réservée à un futur comte (pourquoi en aurait-il besoin ?), et Ismel n’avait aucune expérience de ce genre de choses, ayant toujours vécu dans un hôtel particulier, entouré de domestiques. Néanmoins, s’il était une qualité qu’on ne pouvait lui dénier, c’était bien la détermination. Son aptitude au tir à l’arc ainsi que sa connaissance des plantes lui permirent de survivre, et il se rendit compte que, face à la nécessité, il était plus endurant qu’il ne l’aurait pensé. Il vendit quelques unes de ses affaires dans un village pour s’acheter le minimum dont il avait besoin.
Les jours, les mois, les années s’écoulèrent. Ismel était devenu ce que les gens des campagnes appellent un « errant ». Passant la plupart de son temps à arpenter les territoires des différents clans, il lui arrivait d’aider des paysans quand ceux-ci était opposés à des brigands ou des pillards. Il vivait en quasi autarcie, et il achetait les rares choses que la nature ne pouvait lui fournir avec l’argent qu’il gagnait en portant des messages à travers le royaume ou en mettant à profit ses connaissances des plantes médicinales.
Il était revenu une fois à Windtora. Avec ses vêtements usés, ses cheveux longs et ses traits durcis, personne n’avait reconnu le fils du comte qui habitait autrefois la ville. Il était resté un peu plus longtemps que ses affaires ne l’exigeaient, pour écouter les rumeurs de la ville. C’est ainsi qu’il apprit que son père, outragé de sa désertion, l’avait renié et avait choisi pour héritier le mari de sa sœur. Il ne voulait plus entendre parler du fils qui avait sali l’honneur de sa famille. Ismel fut surpris de ressentir un pincement dans la poitrine à l’écoute de cette nouvelle. Il avait choisi de quitter sa famille, mais savoir que celle-ci l’avait définitivement rejeté, effacé de son histoire, c’était comme couper le dernier lien qui le reliait à son passé, et dont il n’avait pas eu conscience jusque là. Instinctivement, sa main se porta à la médaille qu’il portait autour du cou, sur laquelle était gravée le blason des Til’Rihen. Il n’avait pas pensé à l’enlever quand il s’était enfui puis il s’était dit que ça n’avait pas d’importance. Cette fois encore, bien qu’il ne comprenne pas pourquoi, il fut incapable de l’arracher. Que cela lui plaise ou non, elle semblait faire partie de lui.
Caractère: Déterminé, quand il a décidé quelque chose, il s’y tient. Cependant ces dernières années lui ont appris à être raisonnable, et il ne se croit pas invincible comme c’était le cas auparavant. Habitué à la solitude, il apprécie toutefois la compagnie. Il se fait rapidement une idée, souvent juste, sur les gens, et s’il se méfie de quelqu’un il sera difficile de le faire changer d’avis. En revanche, si une personne lui semble sympathique et honnête, il fera tout son possible pour l’aider, estimant que c’est la seule manière de rattraper le mal qu’il a fait lorsqu’il était encore un jeune noble promis à un bel avenir.
Monture : Seyl, un étalon bai très endurant.
Signe spécial : Une chaîne en or qu’il porte depuis sa naissance et à laquelle est accrochée une médaille portant les armoiries de sa famille.
Clan : Air
Pouvoirs: Pas de pouvoirs « magiques », mais une très bonne maîtrise des armes (principalement arc et épée) et du combat en général. Pas mal de connaissances en herboristerie associées à une certaine capacité à guérir : sans avoir les pouvoirs d’un guérisseur, les blessures qu’il soigne avec les plantes guérissent en général plus vite et laissent moins de séquelles.
Côté: Bien
Classe: Errant
Code :
code validéEt une histoire à rallonge, une!^^ (c'est mon record pour l'instant : un peu plus de 3 pages word)
L'avatar ne correspond pas franchement à ce que je voulait mais je n'ai pas trouvé mieux.
Et Ismel = Djika (un perso par cours d'espagnol où je m'ennuie... à ce rythme je vais bientôt dépasser le quota
)