Nom : Halconero (fauconnier)
Prénom : Gavilán (épervier)
Age : 19 ans
Sexe : masculin
Race : humain
Description : Gavilán n’a rien d’un guerrier viril et musclé. Déjà, ce n’est pas un guerrier. Il ne sait pas se battre. Ensuite, il est grand et mince, avec un visage fin aux traits doux. Ses cheveux sont noirs d’encre, formés de mèches fines et raides qui lui masquent le front et lui arrivent à la nuque. Ses yeux sont noirs également, mais un peu plus clairs. Il porte le plus souvent des pantalons et des chemises en toile sombre, sans rien de remarquable. Sa seule fantaisie : des bracelets d’une étrange matière, souple et solide, qu’il passe à ses poignets.
Histoire : Gavilán… Pourquoi Gavilán, d’ailleurs ? Pourquoi l’Epervier ? C’est sans doute à cause de la sonorité joliment musicale du nom et du jeu de mot entre Halconero, Le Fauconnier, et Gavilán, l’Epervier, que ses parents firent ce choix. Mais personne ne pouvait prévoir à quel point ce nom lui irait remarquablement bien…
Gavilán, donc, naquit dans un village quelconque au beau milieu du clan de l’Air. Des parents aimants et un petit frère insupportable, une famille ordinaire dans laquelle il vécut et grandit sans peurs ni grandes préoccupations pouvant perturber son bien-être et sa vie tranquille. Les habitants du village étaient solidaires et chaleureux, l’atmosphère paisible, et Gavilán connu et remarqué de tous les villageois.
Pas à cause de son physique ni de ses manières. Gavilán était plutôt timide, aimable et discret, réservé, et, bien qu’il soit beau garçon, il n’attirait pas vraiment l’attention. Non, son point particulier, c’était la passion insatiable qu’il avait développé à peine quelques mois après sa naissance : les oiseaux.
Et, bien sûr, cela prêtait à plaisanterie : Epervier, Fauconnier, passionné des oiseaux ? On se moquait du monde, quel cliché !
En effet, quel cliché… Mais c’était pourtant vrai. Nul ne sait si le nom si particulier de Gavilán Halconero avait influencé ses goûts, mais toujours est-il que, dès quelques mois, ses grands yeux noirs et éveillés ne s’ouvraient que pour observer le vol indolent des oiseaux qui passaient.
A quatre ans, il savait les attraper.
A six ans, son père lui construit une volière.
A neuf ans, il possédait une vingtaine d’espèces dans sa volière, oiseaux blessés qu’il avait recueillis ou oiseaux peu farouches qu’il avait apprivoisés, grives, merles, pies, effraies, aigles et faucons, prédateurs ou proies, bestiaire bruyant et coloré, que Gavilán admirait plus que tout.
Il leur parlait. Ils lui répondaient. Souvent, il les relâchaient, tous, les regardaient s’envoler en souriant, et, dans les jours qui suivaient, guettaient ceux qui revenaient, les yeux brillants. Son rire clair alors s’élevait.
Gavilán avait une petite amie. La fille d’un proche voisin, Selène, une jolie blonde au sourire gai, avec qui il était depuis longtemps. Ses parents et ceux de son amie prévoyaient déjà un hypothétique mariage, riant des regards gênés et mimiques exaspérées que s’échangeaient les amoureux lorsqu’ils abordaient le sujet.
Gavilán était heureux. Il aimait Selène, il aimait les oiseaux, et cela lui suffisait.
Mais un autre sentiment, bien différent et pourtant si lié, vint tout détruire.
En un instant.
Un jour que Gavilán revenait d’une de ses longues promenades dans les alentours boisés de sa campagne, ayant tenté en vain d’apprivoiser une mésange à queue noire, l’obscurité trop vite tombée à son goût le surprit.
Il s’en voulut. Pris par sa passion, il n’avait pas eu le temps de voir Selène.
Il fit tout de même un détour par sa volière avant de rentrer chez lui. Par habitude.
Un silence oppressant l’accueillit.
Jamais la volière n’avait été silencieuse. Lorsque les diurnes se taisaient, les nocturnes s’y mettaient.
Mais là… Rien.
Juste le bruit de gouttes tombant régulièrement du plafond.
Inquiet, le garçon s’avança.
Il tâtonna à la recherche de l’interrupteur. Rencontra le doux ventre d’un de ses oiseaux.
Ses plumes étaient poisseuses d’un liquide que Gavilán avait peur de reconnaître.
Il alluma.
Du sang.
Qui tombait goutte à goutte du plafond.
Du sang.
Qui poissait les plumes de ses oiseaux.
Du sang.
Qui recouvrait le sol d’une macabre couverture écarlate.
Du sang. Du sang. Du sang.
Et tous ses oiseaux morts.
Gavilán hurla.
Selène passait alors devant la maison.
Selène avait entendu.
Quelques minutes plus tard, Gavilán pleurait dans ses bras.
Anéanti.
Ses oiseaux…
Qui ? Qui avait osé ? Qui avait pu concevoir cette atrocité ?
Le garçon releva son visage trempé de larmes de l’épaule de Selène.
Ses yeux se posèrent sur les doux cheveux blonds de son amie.
Mais… Selène, qu’est-ce que tu as, dans les cheveux ? Une plume ?
Une plume…
Gavilán écarquilla les yeux.
Il se dégagea brusquement de l’étreinte de la jeune fille. Se recula, encore trop choqué pour réaliser ce que cela signifiait.
Son regard croisa celui de Selène. Brillant de larmes.
La jeune fille balbutia :
« Je voulais que tu n’aimes que moi, pas tes stupides oiseaux… »
Gavilán la dévisagea. Horrifié. Puis il fit volte-face.
S’enfuit.
C’était trop pour lui.
Caractère : Gavilán n’est pas vraiment du genre à aimer se faire remarquer. Il est un peu timide, disons discret et réservé. Ouvert et sympathique avec ceux qui le mettent en confiance, méfiant, tendu et silencieux avec les autres. Cela vient sans doute du fait qu’il ne sait pas ce battre, et tente le plus possible d’éviter les combats. Cela dit, il ne se laisse pas marcher sur les pieds, et si on le provoque peut exceller en joute, tant qu’elle reste orale. Sinon, il évite le plus possible les conflits. Il n’est pas d’un naturel belliqueux, et préfère une bonne entente à une altercation.
Il à tendance à établir une certaine distance avec les filles. Bien sûr, il ne fait pas du cas de Selène une généralité, mais ayant vécu les ravages de la jalousie, il en a résulté une âme meurtrie et une amère rancœur.
En particulier contre lui-même.
Et il ne veut plus revivre ça. Jamais. Parler de son passé ne le gêne pas, mais si l’un de ses interlocuteurs a le malheur de lui poser LA question… qu’il n’attende plus rien de lui.
Il lui faut du temps. Beaucoup de temps.
Monture : aucune, pour l’instant.
Signe spécial : deux tatouages sur les bras, représentant un loup et une rose.
Clan : air
Pouvoirs : aucun
Côté : bien
Classe : jeune homme errant.
Code : code validéhop, un perso de plus en prévision d'un arrêt de jeu d'un de mes autres persos ^^ A bon entendeur... ^^