O.O
euh...
on va essayer, mais je ne promet rien ^^"
(moi qui me disais que j'avais un peu trop de sujets en cours sur les fo'... va falloire que je fasse un choix xD)
bon...
première étape, le choix du sujet x)
hum !
disons...
le sage et la mission magique ^^
je dois aussi faire la mission dans le post ?
un truc facile alors...
magie... -.-"
Aïla et une mission magique...
oulà ! cerveau en surchauffe ! xD
bon, je vais y réfléchir =3

XDD
T'inquiètes, tu as le temps de toute façon
Je peux même rallonger jusqu'à fin décembre si tu veux

merci ^^
je vais voir si j'arrive à faire quelquechose dans les temps xD
mais si j'arrive à commencer, ça devrait aller...
il me faut juste... une idée. Une idée directrice. La base de mon rp. Un sens à l'histoire. Rien qu'une idée. Même un seul mot. La bonne idée. Et ça sera bon, je pourrais y aller x)
d'ailleurs, j'imagine déjà la tête du mage xD

***

"La forêt est ancienne par ici, n'est-ce pas ? Chargée de souvenirs..."

...qu'Aïla ne pouvait malheureusement pas comprendre.
Neyle slalomait entre les arbres immenses, soulevant haut ses petits sabots par dessus les racines à l'image de leur propriétaire. Le sol couvert d'humus et de mousse d'un vert sombre étouffait ses pas. Quelques froissements d'ailes parvenaient à la petite jument et sa cavalière, mais les oiseaux restaient invisibles, masqués par la voute des arbres au dessus deux. Les énormes troncs se divisaient en multitudes de branches qui s'étendaient à des heuteurs vertigineuses. Les feuilles aux dégradés infinis de verts masquaient totalement le ciel, filtrant la lumière du soleil en rayons mouvants. Même le Vent se faisait lointain, très haut au dessus de leurs têtes.
Minuscules créatures dans cet univers, Neyle et Aïla traversaient la fôret depuis plusieurs jours. La jeune femme aimait la terre et les arbres, et regrettait de ne pouvoir comprendre le bruissement de leurs feuilles, le craquement sourd et doux des branches de ces êtres. Pourtant, elle ne pouvait non plus réprimer ce désir de sortir bientôt de ce monde qui n'était pas le sien. La voûte des arbres, si belle, parfois l'oppressait. L'espace sans horizon semblait l'enfermer. Mais surtout, le Vent lui manquait.

Neyle dressa les oreilles, ralentit. Aïla se pencha pour la carresser, étonnée.

"Eh bien, Belle, qu'y a-t-il ?"

Neyle tournait ses oreilles en tout sens, tête haute. Mais elle n'était pas effrayée, avait juste l'air... curieuse. Un bruit ? Aïla se tut, écouta. Un murmure... en haut ? La jeune femme leva la tête, regarda la voûte qui les surplombaient, comme celle d'une cathédrale démesurée. Faisait-il un peu plus sombre que d'habitude ? A peine... Que pouvait-il bien se passer, au dessus d'eux ? Aïla l'ignorait. Neyle se remit à avancer alors que le bruissement continuait, presque inaudible.
Plus tard, quelque chose tomba sur la main d'Aïla. Petit. Froid. Il glissa, roula sur son poignet avant de tomber sur le sol, où il disparut instantanément. Aïla sourit.

"La pluie, Neyle ! Il pleut sur le toit de ce monde ! Et cette goutte a mis tout ce temps pour parvenir jusque ici !"

Elle rit. A travers le bruissement se faisait maintenant entendre le léger 'plic... ploc...' de l'eau sur les feuilles. Doucement, l'une après l'autre, elles descendaient vers la terre.

***

HJ/ Bon, pour éviter les beugs, je vais poster par petits morceaux ^^"
vaut-il mieux que j'édite ou que je fasse un nouveau post à chaque fois ?

***

Perdues.
Aïla en était maintenant convaincue. Elles avaient toujours réussi à se repérer, que cela soit dans les montagnes ou les forêts, les plaines ou les marais. Pourtant, cette fois, même l'instinct de Neyle ne savait plus se diriger. La petite jument s'était soudainement arrêtée. Stoppée nette dans sa foulée. L'instant d'avant, elles avançaient, sûres de leur direction, et là, tout d'un coup,... Elles étaient perdues. Comme si elles avaient passé une barrière invisible, ou que quelque chose leur avait retiré tout moyen de se repérer.
Aïla soupira. Quel était encore cet étrange phénomène qui cherchait à les garder dans cette forêt ? Elle fronça les sourcils, regarda autour d'elle. Neyle s'était arrêtée en allant dans cette direction... était ce la bonne ? A moins que cela n'est été pour contourner cet arbre ? Ah ! Zut ! La jeune femme finit par solliciter Neyle, elle-même peu convaincue :

"Avançons, Belle, peut-être ce charme passera-t-il..."

Elles marchèrent longtemps sans que leur sens de l'orientation ne reface surface. Puis, un espoir traversa le regard d'Aïla : Etait-ce un sentier devant elles ? Espoir qui se transforma en doute. N'était-il pas incongru de trouver ainsi trace d'un passage dans un lieu ou il n'y avait personne ?...
Les deux amies allaient s'y engager quand Aïla entendit une voix :

"Ce chemin ne permet pas de quitter la forêt."

Aïla sursauta. Le ton de la voix était presque... amusé. Pourtant, elle se demanda si elle n'avait pas rêvé : Il n'y avait personne, alors qu'elle avait parue proche à la jeune femme. Fermant les yeux, elle chercha trace du Vent. Personne. Il lui compta les feuilles et les fleurs, quelques insectes sur les troncs. Mais personne. Aïla haussa les épaules. Un nouveau mirage ? Neyle n'avait pas réagi, et continuait le long du sentier à peine visible. Cela conforta Aïla dans cette conclusion et elle replongea dans ses pensées.

"Ce chemin ne permet pas de quitter la forêt."

Cette fois, Aïla stoppa Neyle qui obéit, surprise, et regarda autour d'elle :

"Où êtes vous ?"

Silence. Puis, plusieurs secondes après, bruissement de feuilles. Eclair roux. Aïla regarda, stupéfaite, un renard surgir des buissons à côté d'elle. Il s'assit à un mètre de ses pieds. La détaillant de ses yeux noirs, il pencha la tête sur le côté, puis répéta une troisième fois :

"Ce chemin ne permet pas de quitter la forêt."

***

***

"Alors où ce chemin mène-t-il ?"

Aïla était descendue du dos de Neyle, encore trop surprise pour dire quoi que ce soit. Elle était du clan de l'air, écoutait le Vent, mais était incapable de parler avec des animaux ! A moins que... Il y avait quelque chose chez ce renard qui l'intriguait. Mais pourquoi le Vent ne l'avait-il pas informé de sa présence ?
L'animal l'observait toujours, le regard inexpressif. Neyle regardait Aïla, sans comprendre. La jeune femme non plus ne comprenait pas, d'ailleurs... A sa question, elle n'eut pour réponse que du silence. Le renard resta immobile, telle une statue, puis un instant ses babines se soulevèrent sur ses dents en quelque chose qui sembla à Aïla être un sourire. Il se leva, et s'éloigna en trotinant sur le sentier.

"Suit moi."

Aïla haussa un sourcil, puis marcha à sa suite, elle-même suivie de Neyle. Rapidement, le sentier disparut. Un sentier ne commençant nulle part, et ne finissant nulle part... Aïla se troubla. Lorsqu'elle releva la tête, ils se trouvaient devant une... hutte. Une cabane faite de bois et de quelques pierres, à l'entrée de laquelle une simple peau faisait office de porte. Le renard s'arrêta, s'assit près de l'entrée et de nouveau la regarda fixement de ses yeux noirs sans expression.

***

***

"Excusez-moi, il y a quelqu'un ?"

Pas de réponse... Aïla poussa la peau avec timidité pour regarder à l'intérieur. Une odeur de pierre froide et de bois humide y reignait. Elle attendit quelques secondes que ses yeux s'habituent à la pénombre, puis remarqua une personne assise dans un coin.

"S'il vous plait ?"

C'était une silouhette voutée, aux épaules recouvertes de couvertures et de peaux, si bien qu'elle ne parvenait pas à la distinguer précisément. La personne finit par bouger, et Aïla entendit son murmure :

"Entre, et viens me voir."

Aïla entra, s'approcha de la femme. Non, de l'elfe. Elle avait relevé la tête, mais ses yeux avaugles ne pouvaient distinguer la jeune fille. Celle-ci s'accroupie près d'elle. Quel age pouvait-elle avoir ? 'Aussi vieille que la fôret' fut la première pensée d'Aïla. Le visage de l'elfe était à peine dissernable sous les rides, son regard vide fixait quelque chose d'inconnu, sa bouche aux lèvres disparues ne semblait être qu'une fente de plus dans la peau parcheminée. Elle n'avait pas de sourcils, mais des cheuveux long, fins, et blancs comme du fil d'araignée pendaient sur ses épaules maigres. Ses oreilles pointues en dépassaient légèrement, seul indice sur l'identité de son peuple. Aïla se demanda quel malheurs cette femme avait connus pour que les larmes creusent ainsi son visage...

"Tu t'es perdue dans l'oeil. Comme beaucoup d'autres. Mais personne encore n'était arrivé jusqu'ici."

"C'est le renard qui m'a guidée."

"Le renard ?"

Un instant, sa respiration sifflante se fit difficile. Aïla s'affola, lui attrappa sa main tachée :

"Vous ne vous sentez pas bien ? Je peux faire quelque chose ?"

La vieille elfe secoua la tête négativement, puis se calma doucement.

"Serait-il possible... Le renard dis-tu ? Si cela est vrai, alors peut-être... S'il te plait, pourrais-tu me rendre un service ?"

Sa voix faible était tremblante et oppressée, Aïla se dit que ce devait être quelque chose d'important pour elle... Mais quel rapport avec le renard ? Qu'est ce qui avait pu l'affoler ainsi ? Qu'est ce qui 'pourrait être possible' ?!... Aïla n'en savait rien. Mais elle ne posa qu'une seule question :

"Quel service ?"

***

***

La pile de couvertures. Aïla se baissa pour soulever avec précaution les peaux poussiéreuses et mitées. Là, en-dessous, emballé... Oui, le livre était bien là, comme elle l'avait dit. La jeune femme déplia doucement la peau qui l'emballait, puis revint doucement vers l'elfe sans quitter l'ouvrage des yeux.

"Il était encore là, n'est ce pas ? Ouvre-le. Arrives-tu à lire ?"

Aïla passa un doigt le long de la tranche de cuir. Il était ancien, cela se voyait dans la conception. On ne faisait plus de livre ainsi travaillés, à ce jour. Mais il était étonement bien concervé. La jeune femme ouvrit délicatement le livre, feuilleta quelques pages... Un livre d'histoires ! Des contes pour enfants ! Aïla sourit :

"Il est très beau, et parfaitement lisible."

Les lèvres de la vieille femme semblèrent se tirer en un sourire tremblant. Elle chuchota quelque chose qu'Aïla ne comprit pas, mais semblait extrèmement soulagée. Finalement, elle rouvrit ses yeux blancs, mais mit un certain temps avant de continuer :

"Iras-tu pour moi ? Lui lire cette histoire... C'est une promesse que j'ai faite. Il te guidera alors, iras-tu pour moi ?"

De nouveau cette voix oppressée, comme si son coeur allait se briser. Pourquoi était ce si important pour elle ? Qui était ce 'il' ? Le renard ? Aïla n'en était pas sûre... Et où ce 'il' la guiderait-il ? Fallait-il vraimen qu'elle lise une simple histoire à quelqu'un pour rendre cette femme heureuse ? A cette pensée, Aïla referma le livre et le serra contre sa pointrine :

"Soyez-en sûre, j'irai."


***

***

Aïla se dirigea vers la sortie, le précieux ouvrage dans ses mains.

"Aïla !"

A son nom faiblement prononcé, elle se retourna.

"La clé."

Elle regarda la vieille elfe soulever le tas de couvertures qui couvraient ses épaules, et de sa main tachée par les ages sortir une clé de contre son coeur. La jeune femme s'en saisit doucement et quitta la cabane de fortune.

La lumière du soleil l'éblouit, et elle leva la main sur son front pour en protéger ses yeux verts. Restait à trouver 'Il'... A défaut d'autre idée, Aïla se tourna vers son premier guide, le renard. Elle se figea.
Quelqu'un le serrait dans ses bras.
Une silouhette menue, agenouillée sur le sol. Des cheveux fins et longs en dessous des épaules, semblables à de minuscules fils d'argent, noués sur la nuque. Une peau diaphane qui semblait ne jamais avoir vu le soleil. Les doigts longs et délicats s'enfonçaient dans l'épaisse fourrure rousse.

Aïla s'approcha. Il leva la tête. Elle retint son souffle.
Le plus beau visage qu'elle eut jamais vu.
Il la regarda de ses yeux clairs comme de l'eau, avec une légère expression de surprise. Mais son regard semblait vide, et dans cela il rappela à Aïla le regard du renard. Le jeune elfe qui semblait avoir une quinzaine l'examina comme l'animal avant lui. Il resta immobile, telle une statue à la beauté iréelle, puis un instant ses lèvres se soulevèrent en quelque chose qui sembla à Aïla être un sourire. Il se leva, et s'éloigna d'un pas aérien sur le sentier.

"Suit moi."

Il avait une voix pure et claire, mais comme un murmure qui donnait l'impression de venir de très loin... Avait-il seulement bougé les lèvres pour parler ?
Aïla ne put réprimer un frisson. Elle emboita le pas à 'Il'.

***

***

Elle lui suivait. Neyle la suivait. Le renard le suivait.

La forêt se déployait au dessus d'eux, gigantesque. Et puis... Un chemin. Il ne commençait nulle part. Et Aïla le savait à présent, ne menait nulle part. Sur le côté du chemin, un jeune arbre, si frêle au milieu des troncs énormes. Le chemin finit soudainement près d'un bosquet. Le jeune elfe continuait sans que son parfait visage n'exprime la moindre pensée. Tournaient-ils en rond ? Allaient-ils réellement quelque part ? Combien de temps marchèrent-ils ? Le temps... Le temps ici, ne signifiait plus rien.
Sur le bord du chemin, une jeune pousse. Le chemin, à peine visible, disparut comme s'il n'avait jamais existé. Aïla ne se retourna pas. Elle savait qu'il n'existait déjà plus.
Ils marchaient entre les arbres. La forêt se déployait au dessus d'eux, gigantesque. Soudain, Aïla devina une piste entre les troncs. Un chemin. Impossible pour elle de dire depuis quand ils le suivaient. Avait-il seulement commencé quelque part ? Sur le bord du chemin, une graine roula doucement pour s'immobiliser sur la mousse.

Un trou dans le ciel du monde. Ici, les feuillages se faisaient soudain moins touffu pour finalement laisser apparaitre le ciel. Un trou dans ce monde. Ici, les arbres laissaient place à un tapis de mousse et d'herbacés.
Au centre d'une clairière minuscule, la construction de pière grise jurait avec le vert des alentours.

***

HJ/ Aaaaaah ! J'avais oublié la quête ! Aaaaah ! Zuuut ! TT-TT
bon, profitons des vacances pour essayer d'avancer ^^"


***

Aïla posa la main sur le vieux bois. Il était humide et froid. Lorsqu'elle poussa la porte, celle-ci résista un instant avant de s'ouvrir avec un grincement de mécontentement. L'intérieur était sombre. Sur la droite, une porte dans le mur. Enfin, une porte sans porte. Donnant sur une petite pièce, une petite salle sombre et sans fenêtre, aux murs de pierres et au sol de terre. En face, un escalier. Les marches étaient usées, creusées en leur centre, de la même couleur que les murs sombres. De la mousse recouvrait certaines, d'autres étaient même brisées.
Aïla s'avança et commença à monter. L'éscalier tournait sur lui même. Il était long, le bâtiment était plus haut qu'il ne paraissait de l'extérieur. Mais au fur et à mesure qu'elle grimpait, les marches semblaient en meilleur état.

Tout en haut, Aïla se touva devant une porte. Une lourde porte de bois sombre, comme celle de l'entrée, mais pourvue d'une grosse serrure de fer noir. Une porte vérouillée. Aïla sortit la clé. L'introduit dans la serrure. Ouvrit la porte.

Dans la pièce qu'elle découvrit alors, elle ne fut pas étonnée de voir le jeune homme au visage parfait qu'elle avait quitté dans la clairière. Allongé sur un lit.
Une chambre.

***

***
Il tourna son beau visage vers elle. Sourit. La première expression qu'elle lui voyait. Le premier sentiment qu'il montrait. La joie. La joie de la voir ? Non, la joie de la revoir. La revoir ? Il ne semblait pas la voir...
Qui voyait-il donc ?
Il se redressa sur le lit, s'assit sur le bord et lui fit signe de s'installer près de lui. Aïla serra le livre contre elle et vint sur le lit sans rien dire. Elle ouvrit le vieux livre sur ses genoux, et tourna les pages. Sur les bords, entre les lignes, des mots, des phrases, des dessins avaient été griffonés. Combien ? Combien de temps avaient-ils passés ensemble ? Combien de leurs histoires respectives, combien de leurs sentiments étaient inscrits là dedans ?
La jeune femme tourna lentement les pages jusqu'à trouver celle qui n'avait pas encore était marquée. Alors elle commença à lire l'histoire.
Il était à côté d'elle. Il la regardait lire, un petit sourire sur les lèvres. Mais pourquoi ses yeux étaient-ils tristes ?
Aïla lisait.
Enfin, elle tourna la dernière page.

***