Le jour venait de se lever sur l'immense capitale du clan du feu. Les rues étaient encore vides, empruntes de l'air doux du matin. La brume matinale laissait percevoir des choses que jamais quiquonque n'aurait vu dans d'autres conditions.

Dans ces ruelles presques désertes, une femme marchait. Silencieuse, un petit sac de cuir d'agneau autour de la taille. Une sacoche pour être précis. La jeune femme marchait, ses cheveux blonds retenus à l'arrière par un cordon de tissu orné de deux perles de nacre de mer, comme les boucles d'acier qui retenaient deux mèches de chaque côté de son visage. Les deux mèches étaient ensuite ramenées en une boucle parfaite dans la masse de la chevelure dorée. La jeune femme fixait tout de ses yeux verts profonds. Elle portait un chemisier blanc aux reflets bleutés entrouverts sur le devant, aux manches bouffantes sur les poignets et resseré au niveau de la taille pat une large bande de cuir brun ressemblant à un corset et noué sur le devant. Elle portait également un pantalon de tissu d'un brun brut, tissé mais pas teint donc, dans une toile douce et moulante, épousant les formes de son corps.

Elle portait également de hautes bottes de cuir brun sombre. Si on l'avait vue ainsi, on aurait pu dire qu'elle avait une "tenue de cavalière".

La jeune femme se dirigeait d'un pas silencieux et décidé quand quelque chose derrière elle attira son attention. Un buit, un murmure... Elleadoucit subitement son regard, le rendant enfantin, et se retourna.

Une ombre dans une ruelle... Santiag ne dormait pas. Asomniaque, il venait récupérer l'argent qui lui était du à la suite d'un de ses meurtres commandés.

Il était niché en hauteur, sur un muret. En hauteur...Tellement haut qu'il semblait impossible qu'un "nain' de sa taille ai atteint le mur. Alors, quand une elfe aux cheveux blonds passa devant lui, il plissa les yeux. Quelque chose lui disait qu'il gagnerait à la suivre. Il sauta avec une souplesse surprenante au sol et marcha avec un silence déconcertant pour un ongulé vers la jeune femme. Il se glissa dans son dos

-"Madame ! Madame !"

Quand elle se retourna, dévoilant un visage enfantin réellement en contraste avec la mine sévère qu'il lui avait vu, il afficha son habituel sourire de petit et dit

-"Vous pourriez m'aider s'il vous plait ?"

L'elfe tourna son fin visage blanc vers le petit être qui courait vers elle. Elle le dévisagea de ses yeux verts. Il était vraiment tout petit, même par rapport à elle. Il lui arrivait en deçà de l'épaule. Il avait la peau grise, le teint mat sans aucune brillance. Deux grands yeux noirs au milieu du visage lui conféraient un air enfantin tandis que ses deux petites cornes ivoires et ses pattes velues lui confèraient un peu de fantaisie. Cependant, le coin de ses lèvres, légèrement trop "sec" à son goùt lui rappelait la bouche de tous les manipulateurs qu'elle avait déjà vu, et le visage qu'elle observait devant la glace chaque matin. Elle n'eut donc aucun mal à discerner quelque chose de louche chez le petiot, malgré son amnésie. Elle dit alors d'une voix douce

-"Qu'est ce que je peux faire pour toi ?"

Santiag sentait bien que la jeune elfe n'était pas naturelle mais il s'en fichait. Il avait l'impression qu'elle était exactement ce dont il avait besoin... Il eu un grand sourire d'enfant, le plus pur et innocent possible et répondit

-"Vous voudriez bien me prendre pour élève ?"

Il avait fait une demande bien étrange...surtout à une inconnue. Mais il comptait bien sur son accord.

HJ/ ouanhayo c'est quoi cte question ??? ><

Speranza accusa le coup. Ses sourcils se froncèrent, son exression se durcit. LA speranza serait-elle de retour ? Elle avait une expression vraiment différente de l'instant précédent. Ses yeux s'étaient tassés, son regard devenu suspecteur....

Elle dit d'une voix dure au petit faune à l'expression enfantine

-"Pourquoi je devrais accepter ?"

A fermer... Je pense que c'est inutile de laisser ouvert un sujet sans réponses... --'