HJ/ ouii ! xD



Lorsque des cavaliers apparurent à l'horizon, presque tout le village se rassembla pour les regarder approcher avec suspicion. Mais il s'avéra finalement qu'ils ne restèrent pas longtemps !

"Le lendemain de la prochaine pleine lune, en l’honneur du sir Vikin Pergalë et de sa femme Lazitha Pergalë, sera donnée une course aux récompenses alléchantes ! Venez défier les meilleurs cavaliers d’Endora et faites résonner votre nom par delà les frontières ! Toutes montures, pourvu qu’elle se rapproche de la famille des équidés seront acceptés."

Aïla hocha un sourcil : une course avec récompenses ? Voilà qui allait attirer foules ! Elle lut rapidement l'affiche : la course se passait à Firewall.

"Tu vas y aller ? Neyle peut le faire, non ? Elle est super !"

Aïla tourna son regard vers Nihasa, d'abord surprise puis amusée par son enthousiasme :

"Je ne sais pas..."

Les récompenses comme la renommée ne l'intéressaient pas le moins du monde, et puis il y avait son père... Mais...

"Tu voudrais que je la fasse ?"

Elle le regarda avec un intérêt :

"Pourquoi ?"

Il n'y avait ni critique, ni moquerie dans la question, le but était juste d'essayer de comprendre ce qui motivait ses choix et ses actions.
Et puis, à Firewall, il y avait la bibliothèque, et peut être pourrait-elle en profiter pour acheter certaines choses...

-Je ne sais pas. Répondit Nihasa surpris lui-même pas sa réponse. Je …

L’excitation de l’annonce retombait peu à peu, et l’envoutement de la voix inconnue disparaissait d’un pas tranquille.
Pourquoi tenait-il tant à ce qu’elle participe ?
A présent que l’on en clamait plus les merveilles, il commençait à douter de son enthousiasme.

-Je…Neyle va vite, elle galope comme le vent. Elle a toute ses chances. Et puis tu aimes la vitesse avec elle non ? Ça ne te ferait pas plaisir d’y aller ? Je n’ai jamais fait de course, mais j’ai déjà eu affaire à des représentations publiques. Il me semblait que tout le monde s’y amusait beaucoup…

Le souvenir de sa captivité lui revenait en mémoire. Il se voyait au milieu d’une arène plus ou moins improvisé, il se remémorait les gestes brusques de ses spectateurs encourageant ses actes ou sa mort face à ces bêtes prétendument invincible. Il entendait les acclamations de joie ou de désespoirs de ceux qui devenaient soudainement riches, ou ceux qui perdaient d’un seul coup leur fortune.
Mais tous (ou presque) riaient aux éclats, se chamaillaient, misaient. Un brouhaha assourdissant qui témoignait pour lui d’un amusement important.
Aïla n’aimait pas ce genre de fête ?

Aïla rit doucement :

"Mais je n'ai pas besoin de participer à une course pour aller vite avec Neyle."

Son regard brillait d'une lueur amusée. Espiègle, elle se demandait jusqu'où Nihasa pourrait argumenter son idée.

"Pourquoi voudrais tu que je participe ? Ce n'ai pas parce que je m'amuse que tu vas t'amuser aussi n'est ce pas ? N'est ce pas toi qui devrais participer pour t'amuser ?"

Après tout, Neyle pourrait courir avec Nihasa. Peut être pas aussi bien qu'avec elle, mais assez rapidement tout de même pour être une redoutable concurrente...



HJ/ pathétique T-T

-Mais je ne sais pas monté à cheval. Répondit piteusement le garçon. Et puis, tu semble tellement heureuse avec elle, quand tu galopes…

Mais le demoiselle n’avait pas tort… Elle n’avait pas besoin de se lancer dans une course pour satisfaire ce plaisir. Il tenta alors le tout pour le tout :

-Et… j’aimerais bien savoir à quoi ressemblent les autres sortes de chevaux qui existent.

Il comprenait ainsi licornes, pégases et autres étrangetés qu’était capable de produire Endora :

-Mais si tu ne veux pas… Tant pis.




HJ/ Pas mieux ^^'

Aïla lui sourit :

"Je n'ai jamais dit que je ne voulais pas ! Si tu veux les voir, alors nous irons les voir ! Et si tu veux apprendre à monter à cheval, alors je peux t'enseigner..."

Ils prévinrent son père de leur départ prochain.
A pieds, il y avait plusieurs jours de marche jusqu'à la capitale du clan du feu... A moins qu'ils ne trouvent un cheval pour Nihasa ? Il pourrait en profiter pour apprendre... Aïla prit donc un peu plus d'argent dans sa bourse, et une fois chargée du reste du matériel ils partirent en compagnie de Neyle sur la route de Firewall.


HJ/ désolée, j'ai vainement espéré trouver une idée T-T

Les yeux de Nihasa pétillèrent.
Apprendre à monter à cheval !
Voir des chevaux lancés à une vitesse telle qu’ils rivaliseraient avec Neyle !
En prenant en compte qu’il mangeait à la même table que tout le monde, qu’on lui enseignait la lecture…
Ah bien y réfléchir, qu’est-ce qui avait bouleversé sa vie à ce point ?
La mort de ses maitres ?
S’il avait su…
Il secoua brusquement la tête ! Non ! Il n’avait pas le droit de penser ça !

-Tout le monde sait monter à cheval dans le village ? Interrogea-t-il en se contraignant à oublier ses méditations précédentes. Quand as-tu appris ? Qui ? Ça t’a pris du temps ? Comment apprend-t-on ? Quand partons-nous ? Ça sera long ? Il y aura du monde ? Qu’il y a-t-il d’autre à Firewall?

Criblant la jeune demoiselle de questions, c’est à peine s’il prenait lui-même le temps de respirer…



HJ/ Désolée de ce temps de réponse ^^’ Ça te va ? On fait passer quelques jours ?

HJ/ désolée, j'ai complètement zappé =S
et oui, je pensais les faire partir direct (d'où la dernière phrase de mon post précédent ^^"), et acheter un cheval en route ? =P




Aïla interrompit la série de questions du jeune homme d'un éclat de rire :

"Doucement Nihasa, laisse moi répondre avant d'oublier ce que tu m'as demandé !"

Elle marchait de son pas dansant sur la route de terre, suivie de près par sa petite jument, et reprit après un sourire :

"Non, tout le monde au village ne sait pas monter à cheval. J'ai moi même appris un petit peu étant petite avec un vieux cheval que possédait mon père, puis avec Neyle. C'est mon père qui m'a guidé les premières fois. Ensuite, cela demande surtout de la pratique : Même si certains codes restent les mêmes, chaque cavalier à sa propre façon de monter."

Elle réfléchit à nouveau une seconde avant de continuer :

"Le voyage jusque Firewall prendra environ cinq jours si nous marchons à cette allure. C'est la capitale du clan du feu, et une ville très peuplée et dynamique. Surement y aura-t-il encore plus de monde qu'habituellement à cause de la course. On pourra aller voir également la grande bibliothèque et le marché, il y a aussi le palais et de nombreuses boutiques et ateliers..."

Elle se tut, puis tourna à nouveau son regard vers Nihasa pour lui sourire.


Ils ne croisèrent personne dans les plaines le reste de la journée, rejoignirent un chemin le lendemain. Celui-ci les mena à une petite maison isolée au bord d'un bosquet de quelques arbres maigres. Aïla sourit :

"Allons y demander un peu d'eau."

Mais arrivés sur place, seul un cadavre les attendait.
Aïla s'agenouilla lentement près du corps de la vieille femme, fit une grimace. De toute évidence, elle était morte depuis plusieurs semaines déjà... Il y avait quelques petits prédateurs dans les plaines en cette saison, comme des renard, des chiens sauvages. Les plus gros ne venaient que lorsqu'ils suivaient les troupeau migrant au travers des terres du clan de l'air... Mais le corps était près de l'entrée, surement cela avait-il dissuadé les animaux de s'approcher du cadavre... Mort naturelle ? Elle ne portait pas de marque de blessure... A moins qu'elle ne soit tombée ? Il était impossible de le dire à présent... et cela n'aurait rien changé de toute façon.

La jeune femme regarda autour d'elle : un jardin, avec des fruits et légumes faisait le tour de la maison. La terre y était plus meuble, surement y était il plus facile de creuser une tombe qu'ailleurs. Elle se releva pour faire le tour du bâtiment... et soudain sourit tristement.

"Eh bien mon beau, es-tu seul à présent ?"

Le cheval enfermé dans le box lui renvoya à peine un regard, mais son état laissait bien penser que oui : la peau sur les os, il se tenait couché au fond de sa prison... Surement n'avait il pas eu à manger depuis la mort de sa propriétaire... et, sa litière avalée, il avait grignoté le bois des cloisons à s'en blesser les lèvres.
Aïla ouvrit doucement la porte et s'approcha. L'animal dressa légèrement les oreilles. Sans cesser de lui parler, elle se baissa pour lui présenter sa main, le caresser longuement. L'animal semblait l'écouter, et son regard s'éveiller lentement. Nombreuses minutes plus tard, elle se releva avec un sourire, l'attirant vers elle d'un geste de la main :

"Bien, essaye de te mettre debout maintenant, mon beau."

L'animal sembla rassembler ses dernières forces pour se redresser, et la suivre à grand peine en dehors du box. Là il s'arrêta, tête basse, avant de se recoucher, épuisé. L'herbe ne l'attirait pas : il n'avait pas mangé depuis si longtemps qu'il en avait perdu la sensation de faim. Aïla le récompensa longuement à l'aide de gestes et de paroles, avant de retourner rapidement là où elle avait laissé ses affaires : un quartier de pomme, peut être le mangerait-il ?





HJ/ bon je m'arrête là pour l'instant, je te laisse décrire la bête x)

HJ/ Aucun souci, j’ai rien à te reprocher j’ai fais la même chose ^^’



Absorbant toutes ces informations venant à lui une par une, Nihasa fit de son mieux pour les retenir. Leur mise au calme par ce départ inattendu eu de quoi lui fournir cette occasion.
Marchant aux côtés de Neyle, il se demandait si Aïla l’autoriserait vraiment à monter sur sa jument, et dans le cas contraire, comment cela se passerait-il ?
Il ne doutait pas une seule seconde de sa parole, elle ne l’avait jusque là jamais trahi, et cette pensée même lui paraissait totalement incongrue. Il ne revint à lui qu’en apercevant la petite maisonnette à l’horizon et s’y rendit d’un bon pas derrière sa comparse. Ce fut donc elle qui découvrit la première le corps inerte, et vu l’odeur… elle devait être ici depuis un bon moment.
Suivant le mouvement, il découvrit ensuite le cheval recroquevillé dans son box. En piteux état, il creva le cœur de Nihasa. N’y connaissant toutefois rien en matière d’équitation, il s’écarta près de Neyle et attendit que le charme de son amie opère naturellement sur la brave bête.
Sa patience et sa persévérance finirent par payer, et l’animal sorti lentement de sa prison. Là, le garçon pu enfin observer le cheval et y découvrit un étalon à la noblesse fanée. Son poil noir comme la nuit se ternissait sans fin et détaillait presque ses os un à un. Son œil morne ne regardait que le sol et ne semblait que vouloir s’y terrer. D’un autre côté, avant qu’il ne se couche, Nihasa pu clairement distinguer un pas lourd en concordance avec l’épaisse touffe de poil qui encadrait ses membres. Quant à la queue et la crinière gracieusement fournies, elles ne reflétaient plus que des crins lisses et secs de tristesse. Une force utile à l’ancienne propriétaire de ces champs se devinait sous les muscles de ce frison. Une grandeur disparue sous une fin dévorante.
Le pauvre animal ne paraissait pourtant pas si vieux, mais il donnait l’impression que chaque chose l’entourant lui passait au dessus. Etaient-ils arrivés trop tard pour lui ? Ne pouvait-il qu’attendre paisiblement sa mort ?
Quelque chose dans le creux de sa poitrine se rebella. Non ! Il fallait se battre !
Alors que la demoiselle alla chercher dans ses affaires, le jeune homme s’approcha à son tour et ne pouvant s’en empêcher, posa sa main sur le chanfrein :

-Accroche-toi bonhomme. Murmura-t-il à son encontre. Tu respires encore, n’abandonne pas.

Etait-ce le fruit de son imagination ? Il sembla toutefois au garçon que les petites oreilles noires se relevèrent dans sa direction, tandis que le cheval laissa sa tête reposer contre ce nouvel appui. Ils se séparèrent cependant au retour de son amie et l’observa.
Une idée le frappa soudainement. Si cet animal avait souffert de la faim, n’avait-il pas plus encore enduré celle de la soif ? Se rappelant ses punitions passées, le guerrier devinait cette bouche asséchée qui avait autrefois été la sienne lorsqu’il avait fais quelque chose de mal… ou même parfois quand il avait été oublié.
Tournant les talons, devinant très bien que l’étalon était entre de bonnes mains, Nihasa parti d’un pas rapide vers la maison. Il devait trouver un récipient, assez large de préférence. Le seau qu’il dénicha parmi les affaires de la vieille femme était parfait et il couru le remplir à la rivière.
A vrai dire il ignorait si ce qu’il faisait était très judicieux ou non, mais il ne pouvait regarder ce pauvre animal souffrir en silence sans rien tenter. Si ce qu’il faisait était inutile… hé bien il l’offrirait à Neyle qui en voudrait peut-être…

Aïla revenait avec quelques friandises sucrée, accompagnée de Neyle qui intriguée avait décidé de la suivre. Elle vit s'éloigner Nihasa avec un sceau à la main, et elle sourit : il avait devancé sa proposition... mais elle aurait pu l'informer qu'il y avait un puis dans la cours s'il n'était pas parti si vite !
La jeune femme s'agenouilla près du l'étalon et entreprit de couper une petite pomme, tandis que Neyle venait saluer le nouveau venu avec curiosité... Sa présence sembla à nouveau allumer une étincelle de vie dans le regard de l'animal. Aïla lui présenta finalement plus une compote de pomme qu'un quartier, de façon à ce qu'il n'ait pas besoin de mâcher. Neyle sembla très intéressée par la chose elle aussi, mais sa maitresse lui demanda de rester à l'écart. A force de douces paroles de réconfort et d'encouragement, l'étalon finit par manger un petit peu. Puis elle se remit à le caresser, tout en continuant de lui parler.

Quand Nihasa revint, elle lui adressa un grand sourire, les yeux brillants. Elle se leva et posa une main légère sur son bras :

"Occupe toi bien de lui, je vais enterrer le corps."

Elle s'éloigna.

Ayant repris son poste d’observation, Nihasa fut plutôt surpris de voir la jeune fille lui demander de prendre sa place, surtout quand elle lui en expliqua la raison :

-Tu ne veux pas que je le fasse ? S’interrogea le garçon.

Il faut dire que cela avait un côté plus logique. Le guerrier avait la force nécessaire pour soulever le cadavre sans le moindre mal, et la force pour creuser un trou suffisamment large et profond pour l’enterrer. Néanmoins il s’assit près du cheval et tendit le seau à hauteur des naseaux. Dans le but de lui éviter des complications de mouvements, il inclina le récipient rempli du précieux liquide jusqu’à ce qu’il n’est plus besoin que d’avancer légèrement sa tête.
Hésitant tout d’abord, il renifla finalement l’eau, fit onduler sa surface et se décida à y tremper le bout des lèvres au plus grand plaisir du garçon. Fasciné par cet animal il se mit à murmurer sans vraiment sans rendre compte, des paroles d’encouragements qui l’inciterait à se battre encore plus contre cette ombre qui s’étendait vers lui.
Finalement l’étalon sorti la tête du seau – dont le niveau avait bien diminué – pour souffler un peu. Le déposant près de lui, Nihasa suivi l’exemple de la demoiselle et s’attela aux pommes laissées non loin d’eux. La soif étanchée, il serait peut-être plus agréable de manger un peu. Il n’hésita toutefois pas à clairement écrabouiller la pomme dans ses mains avant de la tendre vers l’animal. Celui-ci renifla de nouveau, mais marqua moins d’arrêt devant la proposition. Une petite vigueur semblait être revenue, et si le cheval était encore loin de se lever, il manifestait déjà plus d’intérêt à ce qui l’entourait.
Le temps passa ainsi, les yeux de Nihasa fixant inlassablement l’étalon devant lui. Or, bien que mangeant lentement, le guerrier fournissait des pommes écrabouillées dès qu’il en finissait une, il ne prêtait pas la moindre attention à la course du soleil.
Tu dois vivre, lui ordonnait-il.
Prêtant soudainement attention à son amie, il la fixa brièvement tandis que ses mains étaient consciencieusement léchées par le nouvel arrivant :

- Comment allons-nous faire pour cette nuit ?

"Tu ne veux pas que je le fasse ?"

Aïla lui sourit :

"Je m'en sortirai."

Cela prendrait peut être plus de temps mais, de toute façon, ils en avaient !
Elle trouva un large tissus dans lequel draper le corps, puis entreprit de creuser.
Longtemps plus tard, lorsqu'enfin elle eut fini, elle avait mal partout et était couverte de terre et de poussière. Repoussant ses boucles blondes du poignet, elle eut un léger soupire de soulagement. Puis, après s'être rincée les mains, elle entreprit de sortir ses herbes de son sac : elle s'étonnait que le cheval ne soit pas malade, faible comme il était... Mais, si cela arrivait, alors surement ne pourraient ils rien faire. Aussi prépara-t-elle de quoi lui redonner un peu de force et prévenir les troubles que sa condition allaient provoquer. Ensuite elle retourna près de Nihasa :

"Il ne faut pas qu'il mange trop d'un coup, Nihasa, parce qu'il n'a pas mangé depuis longtemps : cela le rendrait malade. Boire ne pose aucun problème par contre."

"Comment allons-nous faire pour cette nuit ?"

Le regard de la jeune femme se posa doucement sur le jeune homme et l'animal :

"Nous pouvons rester ici, le temps sera clair. Et demain nous aviserons... Malgré son apparence il est plutôt jeune, peut être parviendra-t-il à se remettre assez vite."

Elle se mit près de lui, lui tendit le bol :

"Tiens, fait lui manger ça. Cela l'aidera."

Elle caressa l'animal avec quelques mots, sourit en scrutant son regard tandis que Nihasa lui présentait le remède : c'était un animal intelligent. La jeune femme se releva :

"Je vais préparer un repas pour ce soir."

Dans ce jardin, ce n'était pas la nourriture qui manquait... Mais si elle même se passait largement de viande, elle se disait qu'il n'en était peut être pas de même pour le jeune homme, bien plus grand et plus fort qu'elle ! Elle partit donc de son pas léger à la recherche d'un lapin ou d'une perdrix, de quoi faire leur dîner.

Ne pas trop manger après avoir longtemps été privé de nourriture. Notant soigneusement l’information dans un coin de sa tête, Nihasa mit fin à son activité « compote de pomme », et re-proposa un peu d’eau avant de s’emparer du remède d’Aïla.
Animé de la patience d’un ange, il s’évertua à lui faire finir le médicament tandis que la jeune femme disparaissait derrière lui.
Une fois fini, le guerrier estima que l’animal avait un grand besoin de repos et le laissa donc enfin tranquille. Neyle s’occupant certainement très bien de lui tenir compagnie.
Fidèle aux habitudes acquises durant ces derniers jours, il alla chercher de quoi mettre le couvert. Cependant le temps était doux, et plutôt que de se cloitrer à l’intérieur, il opta pour sortir la table de bois trônant au centre de la pièce. Ce petit travail fait, il disposa donc deux assiettes et attendit le retour de son amie. Quand celle-ci reparut, il l’interrogea de nouveau :

-Comment allons-nous faire cette nuit ? Il va retourner au box ? Combien de temps cela va-t-il prendre pour le soigner?

Aïla revint avec un lapin, et utilisa son couteau pour le dépecer.

"Comment allons-nous faire cette nuit ? Il va retourner au box ? Combien de temps cela va-t-il prendre pour le soigner ?"

"Il faudra plusieurs semaines avant qu'il ne retrouve totalement sa forme. Mais d'ici quelques jours, il devrait être capable de marcher et manger presque normalement... si tout va bien."

Inutile de dire qu'assister à la course semblait compromis...

"Pour cette nuit... je ne sais pas, il fera ce qu'il voudra. Nous ne serons pas loin de toute façon, et il n'a pas l'intention de partir."

Elle fit cuire le lapin sur un feu, le prépara avec des légumes et des fruits, aromatisa le plat avec des herbes. Ils mangèrent dans le jardin, sur la table dressée par Nihasa. Neyle broutait non loin du frison, qui semblait dormir. Cependant ses oreilles frissonnaient régulièrement, tournées vers leur table.
Ils rangèrent les affaires, et Aïla sortit leurs couvertures. Malgré la chaleur relative de la journée, les nuits étaient toujours froides dans les plaines. Elle alla en chercher d'autres dans la bâtisse pour ensuite les déplier sur le dos de l'étalon. Elle lui parla encore longuement, lui proposa quelques fruits écrasés, puis retourna s'allonger près du feu.

Le repas se passa bien et se fut Aïla qui couvrit l’étalon. Pour sa part, Nihasa rangea les affaires –comprenant par là table et couvert – avant de jeter un dernier coup d’œil aux deux animaux. Même si ce n’était pas encore flagrant (et pour cause ce n’était que le début de ses soins), le frison semblait malgré tout plus réactif. Ses chances de rétablissements augmentaient donc à chaque heure passant.
Il s’emmitoufla alors dans la couverture fournie par la demoiselle et s’adossa contre le mur. De là, il pourrait garder un œil sur les deux chevaux, protéger Aïla et anticiper d’éventuels prédateurs attirés par la chaire fraiche (dont l’une un peu moins) des animaux.
Une longue pause de convalescence s’étendait devant eux, de cela, Nihasa en avait la certitude.



HJ/ On fait sauter quelques jours histoire de continuer au moment où le frison pourra marcher et reprendre la route ?

Les jours suivants se passèrent tranquillement, et à leur grande joie la santé de l'étalon s'améliora : le lendemain il grignotait déjà des touffes d'herbe à portée, sans pour autant se lever. Aïla continuait à lui donner le remède. Il commença à se lever, d'abord pas longtemps, puis à rester debout pour brouter près de Neyle, ou même aller réclamer quelques pommes à Nihasa... Cependant, il était loin d'être prêt pour un voyage jusque Firewall... De plus, il se trouva soudain abattu plusieurs jours plus tard, épuisé, comme de retour à son état de quelques jours plus tôt. Cela inquiéta Aïla, qui lui prodigua plus d'attention encore...
Deux jours plus tard, son état sembla s'améliorer à vue d'oeil ! Il retrouva plus de forces encore, et son poil reprit du brillant. Son oeil se fit plus vif et, tel un poulain nouveau né, se hasarda à quelques petits galops avant de revenir se coucher près d'eux...
Aïla semblait sourire sans arrêt.

Bientôt, elle déclara à Nihasa :

"Je pense que nous pourrons bientôt partir... Et s'il se trouve que je me trompe, alors nous nous arrêterons à nouveau. Qu'en dis-tu ?"

Le rétablissement évident de l’étalon réchauffa le cœur de Nihasa. Savoir qu’il allait vivre inversait pour une fois son karma dévastateur. Son épée ne traversait pas le cheval, mais son bras le soutenait. Quelle ne fut pas sa frayeur alors, de le voir sombrer de nouveau dans un mauvais état. Il avait presque réussit, il ne pouvait pas échouer si près du but. A partir de cet instant il ne le lâcha donc plus et fut grandement soulagé de le voir finalement se lever.
Il se sentit même comme un jeune enfant tout joyeux lorsque l’animal vint lui quémander quelques pommes. Voila un signe visible de sa guérison.
Constations confirmées par l’intervention de la demoiselle qui proposa de reprendre la route :

-D’accord. Conclut-il. On aura juste à marcher lentement et faire beaucoup de pause, ça devrait aller.

Et c’est bien ce qu’ils firent. Leur avancée fut longue, les pauses presque plus que leur marche, mais cela importait peu à Nihasa, et s’ils loupaient la course… hé bien tant pis. La priorité était avant tout la santé de leur nouveau compagnon. De fil en aiguille ils arrivèrent finalement en vu du village, une légère appréhension se noua dans le creux de l’estomac du guerrier sans qu’il ne sache vraiment pourquoi. a main se resserra instinctivement sur la longe de licol :

-Qu’allons-nous faire de lui ? Interrogea-t-il.

Allaient-ils le garder ? Le laisser à ceux qui connaissaient la vieille dame ?

HJ/ ah bon tu lui a mis un licol ? xD



"Qu'allons-nous faire de lui ?"

Aïla se demandait si quelqu'un allait le réclamer. Personne n'avait semblé avoir remarqué sa mort depuis plusieurs semaines... mais cela ne voulait rien dire. Et, peut être avait-elle des enfants dans un village voisin ? Dans ce cas, ils pouvaient réclamer ce cheval comme le leur...

"Le garder si nous le pouvons... n'est ce pas ce que tu souhaites ?"

Sinon... elle ne savait pas. Elle sourit à Nihasa, caressa l'étalon :

"Commençons par trouver un maréchal."

Ils entrèrent dans le village, demandèrent ou s'adresser et on leur indiqua une petite cours. L'homme qui les accueillit était de taille moyenne mais très large d'épaules, avec un épais tablier. Il prépara rapidement son matériel et installa l'étalon. Aïla se demanda si ce dernier allait supporter de rester immobile assez longtemps sans trop se fatiguer, surtout qu'il y avait du travail... Mais il apparut que oui.

Pendant ce temps, elle se renseigna sur la vieille dame. L'homme lui répondit d'un ton bourru que c'était son mari qui était originaire du village, mais que lui et leur fille étaient décédés d'une maladie il y avait plusieurs années de cela... Depuis, elle n'était que très rarement passée au village, et personne ne la connaissait vraiment personnellement. Aïla lui annonça sa mort, ce qui ne sembla pas le troubler plus que cela, et ne vit pas l'intérêt de préciser que l'étalon était le sien : la meilleure façon d'éviter les ennuis !

C'est donc avec le bel étalon aux pieds tout neufs que les deux amis ressortirent du village, suivis de près par Neyle. Le pas du frison semblait déjà plus léger, et Aïla était heureuse de le voir en si belle forme. Le soir, elle montra à Nihasa comment le brosser jusqu'à faire luire le poil à l'aide d'un fruit particulier qu'elle avait trouvé en chemin, et qui faisait office de brosse. Pendant ce temps là elle fit un feu et prépara de quoi manger.




HJ/ ça te va, ou tu voulais qu'on détaille plus ?

HJ/ …Oops ^^’
On va dire qu’Aïla s’en est gentiment chargé hein ^^’ Et sinon… non pas spécialement besoin =p


Le garder ?
La poitrine de Nihasa s’étreignit d’une lueur d’espoir insensé. Pourraient-ils vraiment ?
Voila ! Il s’était trouvé un nouveau rêve ! Garder le cheval !
Suivant Aïla tout aussi docilement que les deux chevaux, le guerrier observa étrangement cet homme massif s’occuper de l’animal. Ne le blessait-il pas en lui arrachant ainsi la corne des sabots ? En lui limant à vif chacune de ses extrémités ?
Tout d’abord prêt à réagir, à lui sauter à la gorge et lui apprendre les bonnes manières, il se contint en apercevant l’étalon qui ne bronchait pas, et Aïla tout aussi peu soucieuse que lui à ce propos. Etait-il possible que cela ne lui fasse pas mal ? Observant ce spectacle incongru, le jeune homme ne fit donc pas de vague.
Quelques instants plus tard, la demoiselle apprenait d’ailleurs au garçon comment s’occuper à son tour de ces bêtes si nobles, et Nihasa s’y attela avec plaisir. S’était bizarre, tous ces petits piques qui ne semblaient pas causer le moindre mal à l’animal, mais au contraire lu procurer bien du plaisir.
Curieux il finit par lui demander :

-Aïla. Que lui a fait l’homme tout à l’heure ? Dit-il en parlant de l’étalon. Ça ne fait pas mal ? Et ce que je fais ? Ne ressent-il donc rien ?



HJ/ Navrée du retard, semaine de fou... et en plus mon pc m'a pas prévenu de la réponse ^^'

HJ/ non je voulais dire qu'il n'avait surement pas besoin de licol pour les suivre ^^"
c'est la magie d'Aïla *w*
xD



"Aïla. Que lui a fait l’homme tout à l’heure ? Dit-il en parlant de l’étalon. Ça ne fait pas mal ? Et ce que je fais ? Ne ressent-il donc rien ?"

La jeune femme se tourna vers lui et sourit en expliquant :

"L'homme tout à l'heure est un maréchal-ferrant. C'est son métier de s'occuper des pieds des chevaux, et notamment couper la corne du sabot lorsque celui-ci est trop long ou abîmé. Cela ne fait pas mal au cheval : la corne à cet endroit est comme l'ongle pour nous, en plus dur : elle pousse sans arrêt, et si elle ne s'use pas assez d'elle même, alors il faut la couper régulièrement. Dans le cas contraire, elle pourrait gêner voir blesser le cheval."

Elle appela Neyle et souleva son pied pour montrer à Nihasa comment il était fait, avant de faire de même avec l'étalon : elle lui expliqua ce qu'avait fait le maréchal, et lui montra comment curer les pieds.

"Pour ta deuxième question... Les cheveux sont très sensibles, et peuvent sentir un insecte se poser sur eux... Regarde..."

Elle attira l'attention du jeune homme sur les quelques mouches volants autour d'eux. Lorsque l'une d'elle se posa sur l'étalon, celui trembla et fouetta de la queue pour la faire partir.

"Les brosses ou les fruits que l'on utilise ce soir permettent de nettoyer le poil de la saleté qui y est accrochée, et le mouvement que tu fais masse en même temps le cheval. Cependant, c'est vrai aussi qu'il vaut mieux éviter de les utiliser sur les parties sensibles : là où la peau est fine, ou là où il y a moins de poil."

Elle lui sourit à nouveau, tout en caressant l'étalon :

"Certains chevaux sont chatouilleux aussi... D'autres n'apprécient pas le pansage, parce qu'il n'y sont pas habitués. Les chevaux entre eux se grattent aussi, avec leurs dents, souvent sur le garrot... là."

Elle lui montra comment écouter le cheval pour trouver où et comment il aimait être brossé, gratté... Puis elle retourna à la cuisine du repas, tout en continuant :

"Panser un cheval permet également de tisser des liens avec lui, et vérifier que tout va bien... qu'il n'a pas de blessure par exemple, qu'il n'a mal nulle part, ou qu'il se comporte pas bizarrement... Tu apprendras beaucoup sur un cheval en le montant, mais plus plus encore en t'en occupant."

Se redressant soudain, elle regarda l'étalon, puis Nihasa, un grand sourire étirant ses lèvres :

"Ah, et il faudra également que lui trouver un nom ! Voudras tu le faire ?"

Nihasa prêta une oreille attentive à ce que lui disait Aïla. Si ce dernier n’avait pas déjà été habitué à tout écouter et à en retenir un maximum… surement aurait-il décroché. Mais la jeune femme ne faisait que répondre à ses nombreuses questions et le guerrier imprimait les informations dans son crâne sans faillir.
Wouah ! Elle en savait des choses !
Il observa donc tout très attentivement, les yeux émerveillés, il voulait apprendre. Tout apprendre, tout savoir !
Laissant la demoiselle retourner à la cuisine, Nihasa testa donc du bout du doigt la sensibilité de l’étalon. Etrangement la peau ne frémit pas comme elle l’avait fait précédemment lorsque l’insecte s’était posée sur elle. Refaisant des essais, il n’obtint pas un seul résultat. En fait, l’unique réaction qu’il pu apercevoir fut celle de la tête du cheval tournant dans sa direction et lui jetant un regard qu’il aurait juré interrogatif.
Il est vrai qu'appuyer ainsi sur sa robe rendait un drôle de spectacle :

-Ah, et il faudra également que lui trouver un nom ! Voudras-tu le faire ?

Nihasa resta muet un instant. La regarda, regarda l’étalon, la regarda de nouveau :

-Euh… Réussit-il finalement à articuler. Je ne sais pas, je n’ai jamais choisi de nom, comment fait-on ? C’est toi qui as appelé Neyle comme ça ? Pourquoi ?

Passant sa main sur le chanfrein de l’animal sans nom, le jeune homme commençait déjà à réfléchir, mais son vocabulaire n’était pas très étendu.



HJ/ L'art de poser des questions chelou. Désolée ^^'

"Euh… Je ne sais pas, je n’ai jamais choisi de nom, comment fait-on ? C’est toi qui as appelé Neyle comme ça ? Pourquoi ?"

"Oui, c'est qui l'ai nommée ainsi..."

Elle réfléchit quelques secondes avant de répondre :

"Je ne sait plus d'où vient ce nom, d'une histoire que j'ai du lire ou entendre certainement, et je l'ai choisi parce qu'il nous plaisait à toutes les deux !"

Elle lança un regard à l'étalon, puis sourit au jeune homme :

"Pour choisir un nom, tu laisses faire ton imagination et tes goûts, et tu vois ce qu'il en pense... Tient, essaie : appelle le par le nom de ton choix."

Elle laissa Nihasa réfléchir quelques secondes, puis ils observèrent la réaction de l'étalon... qui ne sembla pas concerné. Aïla rit, résumant :

"Pas celui là !"

Elle les laissa à nouveau tranquilles avant de l'appeler quelques minutes plus tard :

"Le repas est prêt."

Hum… Il n’y avait qu’un seul problème dans les explications d’Aïla.
Le guerrier n’avait guère pu lire d’histoire dans son enfance et son apprentissage en cours état loin d’être terminé, il lui faudrait un bon moment avant de pouvoir faire de même…
Soupirant il se résigna à trouver un autre moyen, à vrai dire il se voyait mal nommer l’étalon « cheval » jusqu’à ce qu’il puisse lire une histoire et encore moins jusqu’à ce qu’il trouve un nom leur convenant à tout les deux.
Sa tentative infructueuse ne le désespérant pas pour autant, il recommença quelques suites de sons imprononçables avant d’être interrompu par la jeune fille. S’asseyant à côté d’elle, il soupira avant d’entamer son repas. C’était bon, drôlement bon :

-J’aimerais apprendre à cuisiner aussi. Se décida subitement Nihasa. Tu le pourrais ?

Habituer à une viande crue, dure et au pain rassis, le moindre met préparer avec un peu plus de cinq minutes devenait pour lui un festin :

-Tu voyages depuis longtemps ? Demanda alors le garçon. Que fais-tu ? Qu’as-tu vu ?

"Apprendre à cuisiner ? Bien sûr, je te montrerai !"

Elle commença par lui expliquer dans les grandes lignes comment elle avait préparé le repas qu'ils étaient en train de déguster. Mais quand elle eut fini, Nihasa posa une deuxième question, dont la réponse allait certainement être bien plus longue que les explications de cuisine d'un repas...

"Tu voyages depuis longtemps ? Demanda alors le garçon. Que fais-tu ? Qu’as-tu vu ?"

"Je suis partie du village avec Neyle il y a plus d'un an maintenant... Je fais un peu de tout, comme aider dans des boutiques, servir dans les tavernes, passer des messages... Mais la plupart du temps je me débrouille seule, lorsque je ne suis pas en ville. Quant à ce que j'ai vu..."

Surement en avait-il déjà eu un aperçu lors des récits qu'elle avait fait à son père en sa présence. Elle lui en conta d'autres, tentant d'expliquer le plus clairement possible le comment du pourquoi lorsqu'il lui posait des questions... Malheureusement, notre si jeune femme n'avait pas encore trouvé la solution au monde, et elle dut parfois admettre défaite ! Aussi, Aïla avait toujours une image très positive et optimiste des choses qui l'entouraient... voire un peu trop dans certains cas !



HJ/ on peut éviter les détails et avancer un peu si tu veux ^^

HJ/ Oui je pense que c’est ce qu’on va faire XD



Nihasa écoutait avec émerveillement les paroles de la jeune femme, il les buvait littéralement et ne pouvait s’empêcher son impolitesse en lui posant mille et unes questions. Quelle chance que ce fut Aïla ! Tout autre personne se serait déjà certainement lasser de lui répondre et aurait tôt fait de l’envoyer sur les roses.
Mais rien de tel ne se produisit avec elle et il se fit une joie d’apprendre.
Le duo prenait donc tranquillement la route le matin, en compagnie des deux chevaux. L’étalon prenait d’ailleurs visiblement du poil de la bête et gagnait en beauté de jour en jour. Plus massif, il s’habituait aux nouvelles présences, et notamment à celle du garçon qui ne cessait de le couver autant qu’il le collait. Il se révéla ainsi excellent compagnon, doux et gentil. Nul doute qu’il ferait un excellent cheval de débutant pour Nihasa.
Ce dernier ne tarissait pas de questions au fil de la route, tout comme Aïla ne tarissait pas de patience avec lui. Tout au long du chemin il apprit alors mille et une chose et recommençait encore à vouloir savoir le pourquoi du comment.
Finalement leur chemin rejoignit peu à peu celui des passants divers et arrivèrent en vu des murailles de la forteresse.
L’odeur.
Le bruit.
Nihasa se renfrogna.
Il connaissait cet endroit. Il était déjà venu. Enfermé dans sa cage il n’avait certes rien vu, mais il se souvenait encore des combats qu’on lui avait ordonné de livrer dans sa jeunesse. Affronter des chiens fous, l’écume aux lèvres, des fauves affamés…
Cet endroit était-il vraiment aussi merveilleux que le racontait la jeune fille ? Soudainement il se mit à douter.
A côté de lui, percevant cette nervosité nouvelle, l’étalon sans nom piaffa. Pourquoi son jeune camarade se tendait-il ainsi ?




HJ/ On change de lieu peut-être ? Ha et il va m’être très difficile de répondre cette semaine, pour cause de dossiers à rendre le 9 mars. Je suis dans le cacaaaaaaaaa TT-TT

ok,
je posterai la suite à firewall
et bon courage et bonne chance pour tes dossiers ^^♥