Calista était plongée dans sa lecture (l'histoire follement cruelle d'un jeune homme séduisant une femme mariée... prise de tête mais sympa dans l'ensemble) et rien n'aurait pu l'en tirer.
Pourtant, une voix la sortit brutalement de son monde.
Se rappelant qu'il n'était que très moyennement polie de snober ainsi les gens elle referma son livre d'un geste sec et le fourra au fond du sac qui se trouvait près d'elle.
Elle releva ensuite la tête vers son interlocuteur avec un grand sourire.

"Bien sur. Enfin, je veux dire, je dors toujours bien. Bon... hum... si vous aimez le thé, il devrait être bientôt près."

Elle leva en s'étirant (non pas qu'elle soit particulièrement délicate, mais le sol est toujours trop dur.) et se dirigea vers le feu pour si l'eau était suffisamment chaude. Puis elle s'adressa de nouveau à Ismel.

"Allez-vous reprendre votre voyage rapidement ? Je compte pour ma part ne pas m'attarder plus longtemps. Si notre direction coïncide, peut-être pourrions-nous faire le trajet ensemble ?"

Calista sembla sortir à contrecœur de l'histoire dans laquelle elle était plongée pour répondre à la question d'Ismel. Elle se reprit néanmoins rapidement et lui proposa du thé, dont l'eau était en train de chauffer. Ismel accepta avec plaisir, ayant lui même toujours du mal à se procurer cette plante qui n'était cultivée qu'en de rares endroits.

"Allez-vous reprendre votre voyage rapidement ? Je compte pour ma part ne pas m'attarder plus longtemps. Si notre direction coïncide, peut-être pourrions-nous faire le trajet ensemble ?"

"Rien ne me retenant dans cet endroit magnifique..." fit-il d'un ton ironique en désignant la zone de plaine déserte à peine sortie de l'hiver qui les entourait, "je pense effectivement repartir très bientôt. Et je serais bien sûr ravi de poursuivre ce voyage en votre compagnie. Où allez vous? En ce qui me concerne je dois me rendre dans un village à un peu moins d'une journée de route, au Nord d'ici."

Calista réfléchit une seconde.

« Je dois me rendre dans une grande ville ; mais la direction étant la même, nous pouvons faire un bout de chemin ensemble. »

En disant cela elle avait préparé des petits sachets de tissus emplis de feuilles et les avaient mis dans les tasses de terre brun où elle venait de verser l’eau frémissante.
Un fois aillant fini elle en tendit une à Ismel avec précaution.

HJ : désolée de mettre autant de temps pour faire aussi court... début de semaine plutôt speed ^^

Ismel saisit la tasse que lui tendait Calista.

"Merci". Il but avec lenteur, savourant le thé en observant le soleil qui montait déjà dans le ciel. Il se rendit compte que Calista était déjà presque prête et qu'il risquait de la retarder... Même s'il y avait peu de chance que quelqu'un l'attende dans un rayon de plusieurs kilomètres!
Fourrageant dans son sac, il en tira un bout de pain pour compléter son petit déjeuner. Il se leva et, tout en grignotant, ramassa ses affaires. Il sella Seyl, puis se trouna vers la jeune femme

"Si vous êtes prête, nous pouvons partir quand vous voulez."

HJ/ il était peut-être temps que je réponde ! surtout si c'est pour faire un truc aussi court -_-"

Calista regarda en souriant le jeune homme rassembler ses affaires rapidement, puis se tourner vers elle.
Elle acquiesça à sa remarque. Et sauta sur le banc de sa charrette.

Puis se retournant vers lui et déclara :

"Par contre, je vous laisse me guider, étant donnée que je suis perdue..."

Ismel acquiesça et enfourcha Seyl. Il partit au pas, plein nord. Il connaissait ces plaines et n'avait aucun doute sur leur position. Et effectivement, un petit chemin apparu rapidement, sur lequel il s'engagèrent. Au fil des kilomètres, le chemin s'élargissait et des fermes isolées apparaissaient de part et d'autre. Les plaines se changeaient également petit à petit en champs cultivés ou en pâturages.
Le soleil était presque à son zénith quand il arrivèrent en vue d'un petit village. Ismel, qui chevauchait au niveau de la mule qui tirait la cariole, se tourna vers Calista :

"La femme à qui je dois remettre la lettre habite ici. Mais je pourrai vous accompagner jusqu'à la prochaine ville une fois que je lui aurai donné, si vous le souhaitez."


HJ : Tu cherches une ville en particulier? (Firewall?)

HJ/ scuze du temps de réponse ! c'est la foire en ce moment -_-"

Accompagnée par Ismel, Calista et sa mule arpentèrent toute la matinée les plaines avant d'arriver dans le petit village où Ismel devait remettre la lettre qui lui avait été confiée.
Elle acquiesça lorsque celui-ci lui proposa de l'accompagner jusqu'à la prochaine grande ville.
Comme il semblait n'avoir aucune direction particulière elle déclara :

"Peu m'importe la ville où nous allons tant qu'elle est grande et proche. Je propose donc Firewall."

HJ : Pas grave

Ismel s'engagea dans un chemin menant à une petite ferme, en bordure du village. Il descendit de son cheval et frappa à la porte. Une femme lui ouvrit et le salua d'un sourire. Il lui arrivait régulièrement de servir de facteur entre elle et sa mère, et ses visites étaient attendues. Ismel lui remit la lettre mais dut refuser quand elle lui proposa l'hospitalité pour la nuit, explicant qu'il avait encore du chemin à faire aujourd'hui. Elle tenait absolument à le remercier et repartit à l'intérieur, puis revint, et le força à accepter un sac contenant du pain pour quelques jours et un petit pot de confiture faite maison. Songeant à Calista qui devait l'attendre, il abrégea les politesses et remerciements et prit congé, le sac à la main.

Il rejoingnit la rue principale et retrouva Calista, qui lui indiqua vouloir rejoindre Firewall.

"Dans ce cas il nous faut bifurquer vers l'Est. Nous devrions y être avant ce soir..."

Il remonta sur Seyl et partit au pas. Le long de la rue, les villageois les observaient. Certains semblaient simplement curieux, d'autres dardaient sur Ismel des regards peu amènes... Il n'y prêta pas attention, habitué à suciter des réactions contrastées, mais rarement violentes (ceux qui s'y étaient risqués avaient rapidement renoncé, la jeune homme sachant se défendre).
Ils quittèrent rapidement la bourgade, et se retrouvèrent à nouveau sur une route en tout point semblable à celles qu'ils avaient empruntée auparavant, si ce n'est que la direction avait changé. En laissant son regard se perdre sur les herbes fauves qui s'étalaient jusqu'à l'horizon, Ismel songea qu'il devait effectivement être facile de se perdre dans une telle région...

Calista regarda avec amusement Ismel accomplir sa BA.
Lorsqu'ils partirent de la bourgade, elle sentit les regards s'attarder sur eux. Elle en avait l'habitude et ne s'en formalisa pas. Après tout, une fois à Firewall, tout recommencerait.

HJ/ et bien! ça c'est du post !
j'ai honte -_-"
enfin bon...
je te laisse enchainer à Firewall ?

HJ : Firewall même non... mais je peux te déposer devant la porte ^^

Ismel et Calista poursuivaient leur chemin en silence. Le jeune homme admirait le paysage, la jeune femme semblait perdue dans ses pensées. La route qu'ils empruntaient s'élargit puis devint pavée, au fur et à mesure qu'ils croisaient de plus en plus de monde. D'abord point à l'horizon, Firewall grossit jusqu'à cacher de ses murailles le soleil couchant. Malgré l'heure avancée, le traffic à la porte était encore important. Ismel arrêta son cheval.

"Je vous quitte ici... Vous ne devriez plus vous perdre maintenant" fit-il avec un sourire malicieux.

Il avait réfléchi mais avait renoncé à accompagner Calista dans la ville. La jeune femme se débrouillerait certainement mieux sans lui. D'une manière générale, il ne fréquentait les capitales des différents royaumes que lorsqu'il avait quelque chose de précis à y faire, qui ne pouvait être effectué ailleurs. Habitué des étaendues désertes, il supportait mal l'agitation et la surpopulation de ces endroits, sans compter les souvenirs que cela lui rappelait...

HJ/Olalala !
Autant de temps pour une simple petite réponse, j'ai honte ! je suis désolée !



Calista jeta un regard surpris à Ismel lorsque celui-ci lui annonça sa décision de la laisser aux portes de Firewall. Elle lui était très reconnaissante de l'avoir guidée jusqu'ici (surtout s'il ne souhaitais pas s'y rendre) mais pensais qu'il s'y rendrais aussi.
Mais enfin, ce n'était pas ses affaires, il avait été assez aimable de l'emmener, elle ne pouvais exiger qu'il reste.
Elle lui adressa donc un petit sourire reconnaissant tout en répondant :

"Non effectivement. Je vous remercie. Si un jour nous nous recroisons, et que tu as besoin de quelque chose, compte sur moi."

Elle parcourut quelques mètres puis se retourna, lui envoya un baiser puis repartie, décidée, vers les hautes murailles de la capitale.

(vers de nouvelles aventures !)

HJ : Y'a pas de mal^^

La jeune femme parut surprise qu'il ne l'accompagne pas, mais elle n'en dit rien. En revanche, elle lui proposa gentiment son aide s'ils devaient à nouveau se rencontrer.

"Ce sera avec plaisir, dame Calista," fit-il en soulevant un chapeau imaginaire de sa tête. Car Ismel avait des manières, et aimait parfois s'en moquer lui-même.

Après un dernier signe, il fit faire demi-tour à son cheval, et quitta la route pavée pour se lancer dans un grand galop à travers les plaines qui ondulaient sous le vent.


HJ : A fermer je suppose...