Voilà un deuxième perso ! (encore plus dévergondé que le premier ! en même temps, faut pas se leurrer, dans le monde, y'a plus de bouseux sans morale que de princesses et de princes ! è_é)
vous m'excuserez des éventuelles fautes dans son histoire, je me suis pas relue ^^
(peu être une petite dédicace à Kara pour l'amoureux *Prénom: Calista
*Age: 19 ans
*Sexe: Femme
*Race: Humaine
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*Description:
Calista est un petit bout de femme, aux airs de poupée, elle mesure un peu moins d’un mètre soixante. Elle est ronde, avec « certaines des formes ». Elle a des cheveux noirs mi-longs, ondulés, de grands yeux en amandes noirs également, et la peau blanche.
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*Histoire:
Calista naquit dans une auberge, d’une mère serveuse et d’un père « de passage ». Mais sa mère qui n’était alors âgée que de seize ans ne souhaita pas la garder, et l’abandonna sur le parvis de l’église la plus proche.
Elle fut élevée dans un orphelinat médiocre. Mais son tempérament la fit bientôt détester cet endroit et elle décida vers l’âge de quatorze ans qu’elle s’en sortirait bien mieux toute seule.
Elle se retrouva donc dans la rue, tentant d’abord de faire quelque tours pour attirer l’attention des passants, puis se résolvant à suivre les bourgeois qui lui proposaient un gîte pour la nuit.
Un hiver particulièrement rude, alors qu’elle s’était mise à l’abri dans une petite ruelle sombre où le vent soufflait moins fort que dans le reste de la ville, Calista vit passer une étrange femme, vêtue de soieries et de fourrures. Elle tenta de lui soutirer quelques pièces. Le femme eu un instant de stupeur en découvrant le visage sale de la jeune fille puis lui tendit la main. Croyant tout d’abord qu’elle s’était résolue à lui faire l’aumône, Calista fut surprise de constater que la main était vide. La femme sourit.
« Suis moi jeune fille. Je te trouverais un endroit où tu pourras dormir au chaud et manger à ta faim. »
Calista saisit la main, et suivit la femme.
Celle-ci se nommait Lara, et tenait un hôtel de passe dans l’un des quartiers les plus chics de la ville. C’était un établissement très réputé, toujours animé, et joyeux.
Lorsqu’elle y pénétra pour la première fois, Calista fut éblouie par la beauté des boiseries, les tables tendues de rouge et noir, les dorures et les sculptures en stuc ornant les plafonds, et les superbes jeunes femmes accueillant les visiteurs.
Lara avait vu juste en ramassant cette jeune fille. Une fois lavée et habillée par Lene, celle qui deviendrais ensuite la meilleure amie et le plus grand soutient de Calista, la jeune fille aurait fait pâlir la plus belle hôtesse de l’établissement. Ses formes avantageuses mises en valeur par une robe de velours pourpre qui devint son habit habituel n’avaient rien a envier la platitude et à androgynie à la mode chez les bourgeoise bien rangées de la capitale. Lara avait d’ailleurs apprit à se méfier de la mode des bourgeoises, pour la bonne raison que les hommes fréquentant son établissement étaient pour la plupart insatisfaits de ces mêmes femmes.
Calista devint rapidement l’une des favorites de l’hôtel. Ses traits enfantins, ses rondeurs et ses éclats de rires intempestifs avaient apporté une touche d’originalité à la bonne tenue de l’établissement. Cette place ne lui valut cependant aucune jalousie de la part des autres hôtesses, car Lara veillait à ce qu’une certaine solidarité, et même amitié se développent entre ses filles. Elle était plutôt heureuse de ce travail qui lui permettait de bien gagner sa vie, et qui lui permettait de vivre dans un luxe presque constant.
Mais il ne fallait pas oublier en quoi consistait exactement son travail, et Calista préférait de loin ses moments de simples services au bar de l’hôtel.
Les années passèrent dans ce faste et cette opulence chère payées, lorsqu’un jour se produisit un événement qui fut, à son commencement, tout à fait banal. Une troupe de saltimbanques arriva un matin d’hiver, demandant à Lara si elle souhaitait leurs services. Celle-ci employait souvent des comédiens où des chanteurs pour animer les repas et les soirées et accepta de les loger gratuitement pendant tout le temps que dureraient leur représentations. Ceci n’avait pas prévu de rester plus de trois jours. Durant l’effervescence que produisit leur arrivée, Calista en profita pour se retirer à l’écurie, admirer un magnifique petit poulain né quelques jours plus tôt.
Alors qu’elle était plongée dans sa contemplation, elle entendit un bruissement de tissu derrière elle. En se retournant elle découvrit ce qui lui parut être un jeune homme d’environ une vingtaine d’année, plutôt petit, avec de long cheveux lisses noirs et des traits très androgynes. Elle fut stupéfaite par cette beauté, elle qui n’était habituée qu’au physique viril des hommes qui fréquentaient généralement l’hôtel. Alors qu’elle allait lui demandait son nom, l’inconnu tourna les talons et s’enfuit.
Ce n’est que plus tard qu’elle parvint à apprendre qu’il était arrivé avec la troupe, dont il était le comptable, tenancier et trésorier. Elle conçut alors pour lui une passion qui tournait presque à l’obsession. Au bout de deux jours elle parvint à le coincer dans une chambre vide, où elle lui fit une éperdue déclaration d’amour. Malheureusement le jeune homme ne partageait manifestement pas ses sentiments, et tenta de s’enfuir, l’air horrifié, et se faisant trébuche et s’ouvrit le bras sur le coin du lit. Calista, désolée, le laissa, geignant au sol et courut chercher un bandage. Mais lorsqu’elle revint, un de ses clients habituels l’attendait et elle du le suivre, donnant rapidement le bandage au jeune homme. Elle ne revit jamais celui-ci. Lorsqu’elle l’homme partit, la troupe n’était plus là, et le jeune homme non plus. Aveuglée par l’amour, sentiment qu’elle éprouvait pour la première fois, elle se détesta, certaine qu’un tel jeune homme ne pouvait qu’être effrayé par une femme aussi impure qu’elle, et le lendemain elle avait fuit l’hôtel, avec pour tout bagage sa robe, et toutes ses économies, avec la ferme intentions de retrouver les saltimbanques. Après quelques jours, elle du se rendre à l’évidence qu’il existait tant de troupes rien que dans la capitale qu’il lui serait impossible de les retrouver.
Elle sortit de la ville et commença une longue errance dans Endora.
Après près de 2 ans de voyage, elle n’a toujours pas oublié le jeune homme aux traits doux, qui l’avait repoussé si durement par une nuit d’hiver. Mais son amour pour lui s’est estompé, et elle voyage maintenant avec la simple intention de voir le monde dans sa totalité, de pouvoir juger sa laideur comme sa beauté.
Elle exerce encore son ancien métier, lorsque l’argent vient à manquer, mais toujours avec la classe et l’assurance que lui avait inculqué Lara, et elle sait maintenant qu’aucune chose au monde n’est vraiment pure, tout n’est qu’une question d’apparence.
« Vous ne valez pas mieux que nous, vous les grandes dames ! Ce que nous disons tout haut à un homme en plein jour, vous le lui balbutiez honteusement la nuit. Il n’y a que les heures de changées ! Nous vous prenons vos maris, vous nous prenez nos amants. C’est une lutte. Ah ! Fard, hypocrisie, trahisons, vertus singées, fausses femmes que vous êtres ! Nous ne trompons personne nous ! » Une fille de joie dans Angelo tyran de Padoue de Victor Hugo
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*Caractère: Energique et positif, elle est très extravertie (en même temps vaut mieux pour son métier ^^ ‘) Elle est aussi très fière et se laisse rarement marcher sur les pieds. Gare à vos fesses si vous la provoquez ! Cependant elle n’est pas du tout rancunière et reste rarement en colère très longtemps.
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Monture: aucune, elle marche.
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Signe spécial : Une dague en argent toujours à la ceinture et une portée de musique tatouée sur le poignet, symbole de son ancienne maison de passe qu’elle arbore fièrement.
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*Clan : Feu
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Pouvoirs: aucuns
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*Côté: Neutre (du côté de l’argent et de ce qui l’amuse)
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*Classe: Fille de joie, vagabonde, et musicienne à ses heures perdues
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*Code :
code validé