Nom:
Döllzmaker (fabriquant de poupées)
Prénom:
Zaüberer (Zauberer = magicien)
Age:
21 ans
Sexe:
Masculin
Race:
Loup-garou
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Description physique

Plutôt grand et dégingandé, à la peau pâle et aux muscles si fins mais pourtant si efficaces dans leurs fonctions première, Zauberer est inquiétant. Ses cheveux blancs, coupés comme par des griffes, retombent en épaisse mèches irrégulières sur son visage rocheux, lui donnant un air d'aventurier. Ses doigts aux ongles griffus et fendus, témoins de nombreux combats et tâches ingrates n'ont pas hésité, plusieures fois par le passé à égorger, éventrer, et même déchirer l'aine de nombreux adversaires. Témoin d'un enfance douloureuse, la peau blafarde de l'homme, parcourue de plaies profondes et pourtant invisibles. Seules restent le découpage irrégulier de ses oreilles déchirées par crocs et griffes et les quatres cicatrices parallèles laissées par des crocs acérés sur son épaule gauche. Son passé apparament agressif a laissé sur son visage sans aucun arrondi adoucissant, des traces. Un nez aquilin à la finition tranchante, des sourcils fins constament froncés dans une expression de bête sauvage, une bouche fine prompte à se rétracter pour dévoiler des dents étrangement pointues, et pas seulement les canines. Et ces yeux... Ces yeux d'un violet pur, profond, ces yeux aux pupilles parfois verticales qui vous observent, luisant comme deux pierres précieuses...

Ce physique étrange pourrait faire penser à un homme quelquonque. Mais ce n'est pas le cas. Son exotisme glacé, cette étrange aura de chevalier qui dompte la peur qui s'émane de lui, la bestialité de ses mouvements, ce regard si pénétrant font de lui quelqu'un de fondamentalement, terriblement attirant. Lorsque ses deux yeux fixent quelque chose, c'est comme pour les emprisonner, les faire sien. Cet homme a, malgré son physique apparament ingrat sur certains points, une maturité et un je-ne-sais-quoi de magique, de divin. Ce je-ne-sais-quoi qui change un homme banal en un piège à regards. Beauté farouche, sauvage, insaisissable. Mais il n'en reste pas moins quelque peu intriguant... Et pas à cause de son apparence.

Qui dit loup-garou dit loup, forcément. D'ailleurs, vous avez plus de chances de rencontrer le jeune homme sous cette forme. Ce qui est étrange, c'est que bien souvent on est surpris de son apparence humaine si on l'a d'abord vu sous forme de loup. Grand au garrot, aux pattes longues et pourtant musclées de haut en bas, au corps souple et musclé, harmonieux et au pelage sublime, il impressionne de par sa prestance. Son pelage à la teinte pour le moins étrange y aide: tout le corps est couvert d'un pelage argenté, composé de poils gris luisants, de poils blancs éblouissant et de poils noirs assombrissant le tout. Seuls le bout du museau, comprenant la bouche et la truffe, ainsi que le contour les yeux et le bout des pattes, des oreilles et de la queue sont noirs. Et dans toute cette débauche de couleur, une chose brille de milles feux: ses yeux d'améthyste. Ils reflètent la grande vivacité et vigueur du loup-garou et imposent le respect.

Un être tout en nuances et en subtilité donc...

Description mentale

...Il est difficile de décrire mentalement quelqu'un qui est incapable d'aligner deux mots sans les accompagner d'un grognement... En effet, de par son éducation étrange (cf. Histoire) Zaü' est assez bestial. Méfiant, égoîste, égocentrique et pourtant altruiste, cet être étrange et silencieux, bien qu'il ne soit pas avare en grognements et geignements en tout genre.
Son enfance difficile l'a forcé à développer un instinct de conservation hors du commun. Il considère chaque personne de son entourage comme une personne de sa meute. Il visualise tout comme un véritable loup. Une bête à l'esprit loyal et hiérarchisé. Il a cependant gouté à la culture humaine et a une soif d'apprendre incommensurable, bien qu'il renie son appartenance à ce monde qui détruit ceux de "son peuple". Il est ainsi très attaché à ceux qui se comporte comme de "bons loups". Il déteste cependant les gens soumis et naïfs, ces personnes faibles qui ne survivraient pas dans la jungle d'où il vient.

C'est également un grand manipulateur. Il déteste ce terme d'ailleurs. Trop...péjoratif, malsain à son goût. Il ne fait pas partie de ces "charlatans-attire-mauvaise-vérité" comme il dit. Lui n'escroque pas les honnêtes gens pour quelques pièces. Il n'a pas besoin d'argent de toute façon. Il ne sait même pas compter la monnaie, lire ce qui est écrit sur ces étranges petits disques dorés. Ce qu'il a fait pour que je dise que c'est un manipulateur ? Rien. Il est juste très observateur et sa vie parmi les animaux l'a doté d'un sens aiguë pour le théâtre, les "faux-visages", le mime. C'est pourtant un charmant jeune homme une fois qu'on le connait. Au premier abord prévenant avec ces Dames et méfiant avec ces Messieurs, il mettra à jour son côté macho envers ces "femmes-à-l'-odeur-d'-homme-qui-griffent", autrement dit les femmes masculines qui guerroient. Ce penchant pour l'idée femme=foyer est dû à son éducation. Il dit ne pas aimer les femmes caractérielles et pourtant plusieurs fois dans le passé il a montré qu'il haissait plus que tout les femmes soumises sans condition aux hommes, ces femmes-objet. Il saura aussi se dérider face à certains hommes en apprenant à bien les connaitre.

Un homme tout d'abord étrange donc mais qui peut se révéler d'une bien agréable compagnie.

Histoire

Né un jour froid d'Hiver, le jeune louveteau connut tout d'abord l'amour d'une mère avant de le perdre. Sa mère vivait telle une ermite dans la forêt, entourée de loups. Elle partait chasser avec eux, lui ramenait de quoi se nourrir. Quand à son père, il était l'Ombre-gardienne-qui-plane-sur-la-meute. Cet être terrifiant et pourtant si réconfortant qui s'occupait de Mère, qui disparaissait des fois des jours entiers et qui maintenait l'équilibre entre la petite famille humaine et la meute de loups voisine. Un jour pourtant Mère ne revint pas de la chasse. Le louveteau alors âgé de 2 ans, l'âge des braves, comme disait sa nourrice museau-blanc, resta recroquevillée dans la tanière durant ce qui lui sembla durer des jours et des jours. L'obscurité l'entourait, lui qui scrutaitla grotte de ses grands yeux violets. Il ne tremblait pas, ne gémissait pas. Un louveteau digne de ce nom ne doit jamais avoir peur. Il n'avait pas peur, il se demandait juste quand Chaleur-qui-protège et Voix-de-tonerre allaient revenir. Il le sut bientôt...Quand la lumière pénétra dans la grotte pour la 3ème fois depuis la disparition de ses parents, il ferma les yeux et s'endormit, sans pour autant ne pas rester aux aguets. Lorsque la nuit revint sur lui, son père pénétra dans la tanière. La première chose que vit le petit, ce fut du sang. L'oeil de son père était crevé.Il était sous sa forme de loup. Lui qui avait toujours eu une vision invincible de son père fut terrorisé rien qu'à voir du sang sur le corps pourtant surpuissant de loup-son père. Le louveteau se redressa sur ses mains et le fixa de ses yeux violets. Son père le fusilla du regard et dit de sa voix de tonnerre

-"Transforme toi. Maintenant !"

Le petit ne comprit pas tout de suite mais s'éxécuta. Un grondement terrible suivit de jappements strident se fit entendre. Le père disparu, le petit se pelotonna. Il attendit ce qui lui parut être une éternité, petite boule de poil pelotonnée sur elle-même. Il attendit dans l'inquiétude. Explosions, silences, cris, grognements,... Cette terreur extérieure lui parut durer une éternité. Soudain, une immense patte sans poil agrippa sa fourrure et le tira de sa tanière. Un "homme". Une de ces créatures ignobles dont il avait entendu parler. Il fut mis dans une sorte de tanière sans sortie avec d'autre louveteaux. Au bout d'un moment, la charriotte s'ébranla, il fut ainsi transporté avec des congénéres vers un village d'humains pour être élevé comme bête de foire pour ces paris sanglants qui s'élèvent entre les créatures sans poil.

Il resta ainsi sous sa forme de loup durant près de quinze ans, remportant combat sur combat, subissant correction sur correction. Il était devenu connu dans le milieu. Mais un jour, il commenca à inquiéter. Il grandissait toujours quinze ans après sa capture alors que ses congénères dépérissaient déjà. On chercha donc à se débarasser de lui mais il tua sauvagement ses agresseurs comme de simples adversaires. Son côté sans-pitité lui vient de là, de cette vie étrange. Il ne reprit son apparence humaine que pour fuir ses poursuivants, trop nombreux même pour un loup comme lui. Sa longue existence de loup lui avait fait perdre ses sens d'humain, ainsi même sous sa forme hominidée il pense et réagit comme une bête, bien que l'éducation à laquelle il prétend depuis un an, depuis son échappée, tend à lui rendre une partie de ces sens, ce qui ne l'empéche pas de préférer la viande fraiche aux brochettes grillées.


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