Contexte :

Il existe, dans un monde parallèle au nôtre que l’on appelle le continent Médien, des Créatures qui vivent théoriquement en paix. Le continent est séparé en deux par un fleuve, d’un côté vivent les Monomorphes et les Garous, dans leur forêt, les anges de Lumière et les elfes. De l’autre, vivent les drows, les vampires et les anges de Cendres, tandis que dans les montagnes se cachent les gnomes et les lutins, en minorité par rapport aux autres espèces.

Depuis quelques siècles déjà, la guerre entre elfes et drows est finie, mais des tensions existent encore entre ces deux peuples, alors que les deux espèces d’anges s’évitent et que les clans vampires se livrent entre eux des guerres sanglantes. Les Monomorphes de leur côté, sont sujets à de violentes épidémies de maladies qui les emportent tour à tour. Quant aux Garous, ils tentent de se faire une place aux milieux de tout ce chaos.

C’est sur ce continent singulier qu’un jour, au moyen d’une Arche de pierre trouvée dans une forêt Terrienne, les parents d’Adrian Mac Kay seront transportés dans une grotte Médienne. Le petit garçon verra le jour à l’autre bout du continent, dans le petit village de Sanoskis près des Forêts d’Ambre. Lorsque plus tard, il décidera de voir le monde de ses parents, il traversera les Monts des Lutins, le Territoire des Drows et arrivera en Terre Neutre, où se trouve la grotte abritant l’Arche.

Quelques années plus tard, Adrian vit toujours sur Terre mais le continent Médien lui manque et il utilise l’Arche pour rentrer chez lui, accompagné par un groupe d’explorateurs à qui il a parlé du continent inconnu. Il découvre une fois là-bas que ses parents ont été tué, parce qu’ils étaient humains et non pas Médiens, à une époque où les étrangers étaient très mal vus. Le groupe d’explorateurs ramène de force et contre la volonté d’Adrian, plusieurs spécimens de créatures sur Terre, qui sont alors étudiées, disséquées, analysées, traitées comme des bêtes sauvages et finalement toutes tuées, et l’affaire est étouffée. Horrifié, Adrian demande de l’aide à un elfe Médien, caché sur Terre sous un déguisement de moine, pour que celui-ci transporte l’Arche en sûreté, afin que les explorateurs ne puissent pas s’en resservir pour aller trouver d’autres cobayes.

Rendu méfiant par la trahison des seules personnes à qui il avait parlé du continent, Adrian hésite à confier ses secrets une nouvelle fois, mais sa petite amie du moment se montre particulièrement curieuse et il finit par lui raconter tout ce qu’il sait. En compagnie de Clémentine Demoya, car c’est bien d’elle qu’il s’agit, il retourne sur la terre qui l’a vu naître, et partage sa passion pour le continent avec son amie. Il lui avoue que depuis quelques temps déjà, il a découvert que des enfants de la Terre et du continent Médien étaient désignés par les étoiles pour devenir les portes paroles de leur monde. Ceux-ci, les Médiateurs, seraient destinés à travailler ensemble et à rendre possible une paix entre les Humains et les Créatures.

Emballée par les histoires d’Adrian, Clémentine met en place tout un projet visant à aider ces Médiateurs à remplir leur rôle, et décide de créer une Ecole un peu particulière où ils seraient réunis et vivraient en harmonie. Le but étant de créer un climat de confiance, de paix et de convivialité, à l’échelle d’une maison, afin qu’une fois adultes ils puissent participer ensembles, efficacement et à l’échelle mondiale, à l’unification des Humains et des Créatures Médiennes.

Clémentine se met donc à l’ouvrage, décorant et réaménageant en grande partie le manoir du Moine Ignacius qui abrite toujours l’Arche. Utilisant de vieilles magies oubliées, le Moine réussit à trouver le moyen de faire venir les enfants désignés par les astres jusqu’à l’Arche installée dans sa cave, où il accueil les nouveaux venus. De son côté, Adrian, parcourt le continent Médien à la recherche des Créatures qui deviendront des Médiateurs, hésitant à accepter le poste de professeur que lui a proposé Clémentine. Cette dernière, s’occupe presque toute seule de la direction de l’Ecole, en gardant le sourire et en tâchant de faire bonne impression. Mais la partie n’est pas gagnée car la jeune femme, fragilisée par la mort de son frère, David Demoya dont elle a donné le nom à l’Ecole, et par le manque de confiance que ses parents ont en elle et en son projet, a du mal à faire face quasiment seule à toutes les responsabilités qu’elle s’est créée.